Le cimetière près de l'auberge

Les deux Kindred se rendent tranquillement dans la quiétude du cimetière. L'air un peu humide ramène une odeur de mousse et de terre, un peu étrange au nez de Louve.

Elle tenait doucement le bras d'Alister, cachant ses griffes sous un gant. La pointe en était néanmoins perceptible à travers le tissu opaque. Elle était surprise et affichait un air songeur.

Alister et Louve parlaient depuis un bon moment deja, lorsque le ventrue porta le regard a sa montre a gousset et dit d'un ton calme et inexpressif tout en la refermant.

- Il se fait tôt ma chère, je crains que l'heure du départ approche. Pareillement ce genre de soirée n'est pas réellement a mon gout, aussi je pense prendre congé rapidement.
Mais je suis néanmoins assez admiratif de la compagnie que vous m'avez faites et je vous en remercie, pour le reste, je pense que cette discussion ci est loin d'être achevée.

Alister regarda Louve et dit en partant sur un ton un peu embarrassé.

- Ha avant que je n'oubli, ne me tenez pas rigueur de ne pas vous répondre lorsque vous parlez la langue de nos pères, j'avoue n'avoir aucun mal a la comprendre, mais je ferai un bien piètre spéctacle si je me mettais a la parler. Je dois avouer que le nombres des années ajouté au manque de pratique m'a fait passablement occulter les subtilités de cette langues trop riches, de ce cotès ci, je ne possède plus votre aisance.
Cela dit, je suis a chaque fois satisfait de vous entendre et de vous répondre d'un geste amical et pour cela aussi je vous remercie.

Alister commença a se diriger vers les grilles du cimetière pour regagner l'auberge.

Louve marche près du Ventrue, et ne peut que sourire après son intervention. Elle se rend en silence jusqu'à la grille, qu'elle referme dans un grincement sonore. D'un pas rapide, elle se rend jusqu'à son véhicule. En ouvrant la portière, elle se retourne vers Alister :

- Merci pour la promenade, mon cher, ce fut très apprécié.

Elle se retourne vers l'auberge où les convives commencent à revenir. Elle ne voulait pas s'enquérir des autres puisqu'il lui tardait de regagner sa demeure. Elle hoche de la tête en regardant sa robe, où s'étaient logés quelques brins d'herbe et ses cheveux défaits :

- Chassez le naturel et il reviendra au galop ! Bonne fin de soirée à vous. Je vous tiens au courant.

Louve salue Alister respectueusement de la tête mais le fixe quelques instants dans les yeux avant de prendre place dans son véhicule et de repartir.