Auberge Sainte-Catherine de Hatley

*Arianne se retourne vers Lotus pour lui répondre, elle passe la main sur ses cheveux.*

- Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup de temps à moi. Je me consacre surtout à mes récentes... ainsi qu'à mes futures fonctions. Et vous? Je dois dire qu'il est rare de vous voir sans votre ami, ou peut-être est-il simplement caché quelque part?

*Arianne sourit à Lotus.*

- Je crois que c'est la première fois que j'ai vraiment l'occasion de te parler. J'ai jamais vraiment su ton histoire au fait. Peut-être pourrais-tu m'éclairer, si c'est pas trop indiscret.

Non ce n'est pas du tout indiscret. En fait, je trouve même bizarre que
personne n'est cherché en à savoir plus, vu la façon dont certain son
si suspicieux...

Lotus regarda vers le parterre tout en souriant.

Par où commencer... en fait ce n'est pas trop compliqué. Tout commence
la nuit de 1er avril... La belle affaire... Je me suis réveillée,
de façon très brutal, devant Isabelle ainsi qu'une autre femme. Je ne sais
pas qui est cette autre femme, mais Isabelle m'a posée plein de questions.
À vrai dire, ce fut bref comme rencontre, je ne me rapelle rien avant mon
réveil, rien du tout. Je ne savais pas qui n'y quoi j'étais. La femme m'a
expliqué, à la demande d'Isabelle quel était ma nature, ainsi que les 6 tradtions
liées à la Camarilla. Isabelle m'a ensuite tendue une passe VIP pour le bar de
monsieur Jack et m'a dit d'aller retrouver Paradoxe. Que je n'avais encore jamais
rencontré avant. La suite vous la connaissez, je me suis présentée devant vous tous
et Alister à été très grossier avec moi... mais je vois maintenant qu'il est comme
ça avec tout le monde.

Lotus regarda autour d'elle pour s'assurrer qu'Alister était hors de porter de ses propos.

Le seul indice que Paradoxe à put me donner à ce jour, est que je suis arrivé
avec un pieux dans le coeur et en torpeur à la morgue de l'hopital. Il m'a expliqué
que les pieux ne tuait pas les notres et que la torpeur est un état de sommeil dont il
est difficile de ce sortir. Pour le reste... aucun souvenirs...

Lise était imprégnée de ravissement en cette soirée humide. Elle semblait des plus détendue dans son palazzo infroissable et son chemisier ajusté. Le noir de ses vêtements sur son teint de lait mettait en valeur son regard bleu profond encadré par ses bouclettes platine. Ses yeux parcouraient le décor et pétillaient d'enthousiasme d'enfin passer une soirée d'agrément dans un lieu pittoresque. Elle huma l'air en fermant les yeux, comme pour reconnaître une odeur familière. Elle sourit, caressant un souvenir de passage qui défilait dans sa tête.

Elle salua discrètement Lotus, ainsi que ceux qui était à portée, puis se mit à observer les autres, plus éloignés, évaluant l'ambiance qui régnait déjà en ces lieux. Cependant, elle garda jusqu'ici le silence, par respect pour le récit entamé par Lotus auprès d'Arianne -- qu'elle écoutait d'une oreille distraite.

*Arianne jeta un coup d'oeil aux alentours après le récit de Lotus et lui répondit.*

- Très bien. Peut-être puis-je éclairer un peu pourquoi tu n'as pas subit d'interrogatoire de notre part. Isabelle t'ayant acceptée et mise sous la tutelle de Paradoxe, personne n'avait à se mêler de ton histoire et tu ne devais représenter aucun danger. De plus, l'attitude respectueuse que tu as adoptée t'as permis de te faire oublier des membres de notre communauté, contrairement à d'autre qui ont tendance à trop attirer l'attention sur eux.

*Arianne fit une pause puis se pencha un peu vers Lotus pour lui glisser un mot à l'oreille. Puis elle sourit*

- Peut etre devrions mettre un peux d ambiance dans cette soirée. Un peux de violon peut etre, pour au moins ceux qui désire relaxer de leur vie trépidante ou simplement pour le plaisir de l écoute ... quoi que je ne crois pas avoir laissé mon violon dans mon auto. Il faudrait que je vérifie !

Lise humait toujours l'air, comme envoûtée par la brise nocturne et s'avança lentement vers l'arrière de l'auberge, guidée par ses sens. On la vit s'éloigner sans un mot, ignorant le groupe, puis disparaître au tournant d'un sentier qui menait vers un petit boisé.

Alister était en train de contempler l'ambiance formée par les membres, lorsque la sonnerie de son télephone retentit, tous purent entendre le temps de quelques seconde l'hymne des U.S Marines résonner puis Alister décrocha en s'écartant de quelques pas par pudeur en s'excusant au préalable.

- MacEnroy , vous avez intérêt a ce que cela soit important...
-...
-Je vois, que savez de plus la dessus?
-...
- Bien, tachez de faire le nécessaire, par ailleurs, je me charge de savoir qui est derrière ca, mais je pense que j'ai d'ores et déjà une idée.
-...
- Je vous remercie beaucoup, ne vous en faites pas mon cher, je n'oublie rien.

Alister en raccrochant prit une seconde pour penser, puis il revint devant le reste de l'auditoire.

- Il semblerait que quelqun fasse des pieds et des mains pour tenter de freiner mes projets, je ne sais pas encore de qui il s'agit, mais cela ne saurait tarder, et je pense que vous pouvez d'ores et deja prier pour le salut de l'âme de celui qui joue avec mes affaires si les agissements frauduleux que je suspecte ne stoppent pas immédiatement.

Alister regarda l'assemblée d'un air résigné puis regarda en direction d'Arianne.

*Lise avait attiré l'attention d'Arianne. Elle était sur le point de dire quelque chose lorsque le téléphone d'Alister sonna, détournant son attention. Arianne écouta Alister parler l'air sérieux, puis lui répondit.*

- Je crains que celui ou ceux qui vous font des problèmes ne soient pas de notre communauté. Il serait bien possible que ce ne soit pas contre vous, mais contre ce que vous représentez ou contre vos projets eux-mêmes. Je vous tiendrai au courant de tout développement à ce sujet, mais si vous voulez bien m'excuser un instant...

*Arianne fit un salut de la tête respectueux à Alister et Lotus, puis s'éloigna. Elle alla rejoindre Lise.*

Au moment ou Arianne Partait rejoindre Lise, Alister dit

- Je ne peux pas le souhaiter plus encore. Parce qu'autan que les humains me causent des ennuis est une chose que je vis au quotidien avec tempérance et paix de l'ame.
Mais que l'un d'entre nous mentent et consacre son temps a me nuire... Cela pourrait mal finir.
En définitive, ne vous en faites surtout pas Arianne, j'aurais la réponse que j'attends avant la fin de la semaine, ainsi que la fiche signalétique complete de la personne que je recherche.

Alister croisa les bras et regarda l'ensemble de l'assemblée.

Louve relève un instant la tête quand elle voit les deux toréadors, se diriger vers le boisé. Elle se relève et leur lance d'une voix assez forte en direction de Lise et d'Arianne :

- N'allez pas trop loin, mesdames, on ne sait pas ce qui se cache dans ces bois !

Louve demeure assise sur le couverture, regardant s'il y aurait une quelconque réaction.

Arianne avait aussi disparu au tournant du sentier pour rejoindre Lise, quand soudain, Lise poussa un cri étouffé. Un long silence suivit.

avec une vitesse sur humaine jack ce lève et ce déplace vers le crie avec au point sont pistolet .

hors-jeu:

https://sherbrookedenuit.1fr1.net/scene-autre-f17/au-boise-de-lilas-t123.htm#2148

Ce lien dirige vers le petit boisé, pour ceux qui, comme Jack, choisissent de s'y rendre.

À l'inverse de tous les «valeureux chevaliers» qui se dirigeaient vers le boisé, Guillaume recula de quelques pas, puis voyant que l'attention générale se portait ailleurs, il disparut sans laisser de traces.

Louve revient se rasseoir sur la couverture, gromellant quelques mots étranges.

Elle jette un coup d'oeil derrière elle, voyant Lotus et Alister, restés sur la terrasse. Elle garde son regard sur le Ventrue pendant quelques instants, puis se retourne, se place en position méditative, pour réprimer une certaine colère.

Peu après le retour de Louve, Guillaume revint sur la terrasse à l'extrémité la plus éloignée de l'auberge. Dans son ombre, une silhouette se dessinait. Il tira une chaise à l'intention de la personne qui le suivait.

-Tu peux t'asseoir ici.

La luminosité lunaire permit de découvrir la silhouette de Foxy, lorsque celle-ci s'installa sur la chaise. Guillaume fit de même et les deux nosferatus demeurèrent silencieux.

Alister n'avait pas sourciller, en voyant revenir Louve son air a peine surpris disparut, et aur regard de la Gangrel il sut que les choses qui se passaient dans le bosquet ne concernaient que ceux qui s'y étaient rendu.
Nonchalament, il dit tout de même.

- Tant de fougue et d'excitation, pour un simple cri dans la nuit.

Puis voyant réapparaitre les nosfératus il se rapprocha d'eux et dit.

- La bonne initiative que voila, a n'en point douter coule en nous le même instinct de survie qui nous pousse plus a la sauvegarde réflechie qu'a la dangereuse curiosité.

Alister remarqua que Foxy était dérrière Guillaume.

- Bonsoir mademoiselle, je suis heureux que vous aillez pu venir ce soir, votre présence nous aurait sans doute manquer, et puis dorénavant, vous devez en savoir beaucoup plus sur les notres et je suis assez satisfait que vous soyez accompagné de Monsieur Guillaume.

Alister sur ces mots se détourna et retourna devant la porte de l'auberge comme pour attendre que quelqun se décide a entrer. Soudain son téléphone se mit a sonner une fois de plus, aussitot il décrocha.

- MacEnroy...
-...
- Bien, je tacherai de faire au mieux, si vous en êtes sure, alors c'est que nous pouvons tous l'être.
-...
- Pas de problèmes madame, je l'attendrais de pied ferme et lui montrerai le chemin. Pour autan, je ne suis pas la personne la plus habile pour ce genre de choses.
-...
- Cela sera fait.

Alister raccrocha et dit comme une annonce.

- Quelqun d'étranger a cette assemblée va arriver, il serait de bon ton de faire respecter la mascarade le temps de la visite de cet humain. Je vous en remercie par avance.

*Quelques minutes après que le téléphone d'Alister ait sonné, la voiture qui avait déposée Arianne plus tôt revient à l'auberge. Le conducteur en sortit, un sac sur le dos. Il se dirigea vers Alister et s'adressa à lui de façon respectueuse.*

- Monsieur, serait-il possible de m'indiquer où je dois me rendre pour retrouver Arianne?

Alister leva le regard sur l'homme qu'il semblait avoir en pietre considération. Au demeurant, il leva le bras, celui qui ne portait pas son attache case, et pointa le direction du petit chemin dans les bois.

- Vous trouverez la bas ce que vous devez faire. Vous avez raison ne nous embarrassons pas de politesse ou même de respect. Par ailleurs je suis certain que la tache qui vous incombe est tant soit noble que vous puissiez vous passer de salutations.

Alister regarda l'homme puis détourna le regard.

Ayant retrouvé son calme, Louve jette un coup d'oeil vers le Ventrue. Elle prend un petit appareil aux couleurs luxuriantes dans son sac et tape un message texte.

Elle sort aussitôt de son sac des sandales, avec un petit talon, pour éviter que sa robe touche le sol. Elle les enfile et s'assied à nouveau sur la couverture.