La nuit du 11 août

*Arianne regarda attentivement les réactions autour de la table sans réaction apparente. À l'intervention de Louve, Arianne sourit puis prit la parole.*

- En effet, la sécurité de la ville est un sujet qui nous concerne tous. Cela m'amène au deuxième point dont je voulais vous faire part. Je forme ce soir ce que nous pourions appeller 2 comités. Vous serez tous attitré à l'un d'eux. Le premier aura comme objectif d'élaborer des plans pour la sécurité de la ville que ce soit au niveau mortel ou vampirque. Il sera présidé par monsieur MacEnroy qui sera en charge de me transmettre les idées et avancement en cette matière. Je déciderai avec lui des orientations à prendre.

*Arianne fit une pause.*

- Le second groupe aura comme objectif de développer la ville, c'est-à-dire de s'assurer qu'elle suive les orientations que nous voulons lui donner et ce dans plusieurs domaines tel que l'aménagement du territoire, l'économie, etc. Je présiderai ce comité.

*Arianne fit une nouvelle pause.*

- Donc, Michel, Foxy, Morgan, Louve, Madame Von Hörsten, Jared et Guillaume formeront le comité responsable de la sécurité avec monsieur MacEnroy qui le présidera. Black Jack, madame Marchand, Mikael, Lotus et Paradoxe. Si vous trouvez que vous seriez plus utile à l'intérieur de l'autre comité, nous en parlerons en privé. Avez-vous des questions?

Foxy était perdue dans ces pensée depuis sont arrivée. Les gens passaient et jasaient autour d'elle, mais elle les ignorais ou ne les entendait pas. Quand elle entend son nom, elle sent comme un frisson passer et sors de son rêve en cherchant des yeux la voix qui parle.

Quand Arianne a fini de parler, Foxy regarde tout autour si quelqu'un a envie de parler et lève timidement la main à la montre Mickey Mouse et demande sur un ton tout aussi timide.

- Euh, en privé?..

Alister avait parfaitement remarqué les réactions de chacuns, puis sans bouger un sourcil sinon en acquiessant aux paroles d' Arianne. Enfin lorsque Foxy eut fini il prit a son tour la parole.

- Bien, le groupe que dont vous me remettez la Direction Madame le Prince, me convient tout a fait.
La sécurité est un domaine que je pense connaitre et auquel tout le monde ici sait que j'accorde une importance certes parfois démesurée, mais je suis sur que mes partenaires me permettront de tempérer cet instinct grégaire.

Alister contempla d'un regard les membres de l'auditoire avant de poursuivre.

Pour le reste, j'apprécie beaucoup de me retrouver avec des gens avec qui j'ai deja coutumes d'entretenir diverses discussions plus ou moins animés et j'apprécierai qu'ils savent que l'heure est désormais a l'union des savoir faire, au partage des points de vues ainsi qu'a la mise en oeuvre d'un effort commun.

Alister réajusta ses lunette et pencha un peu la tête comme pour se faire mieux comprendre.

De ce fait, je pense qu'il est grand temps pour nous d'avancer dans notre mission de manière a réellement former le groupe que nous ne sommes pas encore.
Je suis sur que tous comprendront ce projet que je désire mettre en place et tous s'y inclueront de bonne grace.

Je vous remercie Madame le Prince, je n'eut pas réver mieux et je suis sur qu'avec les moyens tant technique que personnels qui me sont remis je menerai a bien la tache qui m'est ce soir remise.

Alister après une dernière réverence se remis dans sa position favorite et pris le soin de noter le nom des personnes faisant partie du groupe, et dans le même mouvement commenca a prendre des notes tout en relevant de temps en temps la tête pour fixer l'un ou l'autre des membres de l'assemblée.

Michel n'eut qu'un haussement de sourcil à l'arrivée de Lotus. Puis, lorsque Lise fit son entrée, son regard ne se posa sur elle qu'un istant avant de retourner vers un point quelconque.

À l'annonce de la nomination du Sénéchal, il eut un haussement de sourcil légèrement plus prononcé que le précédent. Durant l'intervention d'Alister, il hocha légèrement la tête de haut en bas. Durant celle de Louve, il ferma les yeux et sa tête devint immobile.

Lorsque le Prince reprit la parole, il écouta attentivement et, à l'annonce de la formation des équipes, il haussa de nouveau légèrement les sourcils.

Puis, lorsqu'Alister reprit la parole, il ne put s'empêcher de sourire.

Il dit ensuite, sans plus de cérémonie :

- Ouaip, on va avoir une équipe d'enfer!

*Arianne observa les réactions de chacun. Elle fait signe de tête à Foxy signifiant qu'elle l'entendrait en privé en temps et lieu. Elle fit aussi un signe de tête approbateur au discours d'Alister.*

- Bien, je suis heureuse de constater votre enthousiasme. Il est capital que nous nous implantions en ville de façon à ce que nous ne puissions pas être délogés de quelconque façon et ce le plus rapidement possible. Les agresseurs d'Isabelle courent toujours et nous n'avons aucune piste qui ait porté fruit jusqu'à présent. Les anarchs ont bougé le soir où j'ai pris en charge officiellement mes nouvelles fonctions. La prévôt de Québec et ses députés ont réussi à les arrêter causant plusieurs pertes dans leurs rangs. Il semblerait que leur colère soit tournée contre Québec pour le moment ce qui peut nous donné un certain répis. Il ne faut pas trop y compter, Québec nous étant allié, il se peut bien qu'ils ne voient pas la différence entre nos deux villes.

*Arianne fait une pause.*

- Pour l'instant, l'approche pour les anarchs de Kyle privilégiée est la diplomatie. Morgan a réussi à établir un léger contact avec eux pendant qu'elle revêtaient les fonctions de député du prévôt, aussi je travaillerai avec elle sur ce point. Tout contact avec les anarchs doit m'être rapporté et évité le plus possible. Je donnerai de nouvelles directives à ce sujet sous peu.

Ensuite, Montréal. Le clan Gangrel de Québec a frappé à Montréal causant des pertes de chacun des côtés. Ils se peut très bien que tout cela ait réveillé le géant sabbat. Ceci est un autre sujet de préoccupation. Pour ce qui est des bonnes nouvelles, nous pouvons compter sur l'appui de Québec et d'Ottawa qui seraient elles aussi en danger si Sherbrooke tombait. Pour ce qui est de Washington, la ville est trop loin pour avoir un réelle intérêt envers nous, donc il ne faut pas trop s'y fier. Voilà, je crois que cela fait le tour de nos relations. Est-ce que quelqu'un aurait quelque chose de pertinent à ajouter?

*Arianne laissa peser son regard sur l'assemblée, attendant les réactions.*

Au moment ou Arianne parla de Montréal, Lotus sortit de sa catatonie.
Elle leva brusquement la tête fut prête à dire quelque choses puis se ravisa.
Elle observa la réaction des gens face à cette annonce mais s'attardas quelques
instant de plus sur Michel. Puis elle reportat son regard sur Arianne et retrouva
son immobilitée.

Foxy baisse la main au signe d'Arianne et suit attentivement son discours. Elle semble tiquer un peu en entendant parler de Montreal. Elle dit, plus pour elle même:

- Montréal?... Attaquée?... oh non...

Elle cherche Guillaume du regard et quand il la regarde a son tour, elle mime quelqu'un en train de tapper du clavier sur la table.

*Voyant le regard de Guillaume pesé sur elle,elle arque un sourcil,et lui dira*

-Quesce que tu a a me fixé de la sorte? jai une merde au visage peut etre? alors explique toi ou regarde ailleur ca me gonfle me faire fixé comme ca

Guillaume sourit. Il attendait visiblement une réaction sembable de la part de la Brujah.

-En fait, les gens n'ayant rien à se reprocher ont une tout autre réaction généralement...Je me demandais simplement si ce contact que vous avez avec la faction anarchiste n'est pas en réalité une passion qui vous dévore encore de l'intérieur...

-Je nai rien a justifier devant toi,seulement a notre prince,et si tu remet ma loyauté en cause,parle en a ma sire,La prince de San Diego,mais une tel insulte pourrais la mettre en colere,i compris moi pour osé salir mon honneur et ma parole qui na jamais merité une tel insulte.

Alister regarda les debats houleux suivre son cours. Il crut donc bon de s'interposer.
Il prit la parole d'un voix calme et autoritaire.

- L'heure n'est ni aux jugements, ni aux suspicions au sein de notre assemblée. Je pense que depuis le temps tous ici ont montré leur loyauté à la Camarilla.
Cela dit, le fait pour un papillon de se rapprocher du feu peut le pousser a bruler ses ailes parfois, et je pense que c'est ici la crainte de notre ami Guillaume.

Pour le reste, aucune allégation sérieuse, ne porte encore à croire que Mademoiselle Morgan est prompte a nous trahir sous prétexte de ses affinités avec la faction anarchiste.
Enfin en guise de mise en garde, sachez mademoiselle, que votre sire, bien que respectable n'est en rien une façon pour vous de vous soustraire a vos obligations.
je préfère a l'avenir que vous vous défendiez de telles accusations par et pour vous même car je suis persuadé que vous en êtes plus que capable.

Par ailleurs, je tiens dans l'idéal a former un groupe homogène travaillant ensemble dans la cohésion la plus totale. J'ose esperer que vos querelles sans lendemains s'achèvent avec mes paroles.
Il est temps de nous consacrer a des taches plus nobles que celle de nous manger le nez les uns les autres.

La mission de Morgan est dangereuse mais claire et il n'y a pas de pitiée pour la trahison, de l'autre cotès la mission de Guillaume est difficile, il s'agit de veiller aux intérets de l'assemblée et les doutes qu'il nourrit son compréhensibles.
Par conséquent, j'apprécierai que vous vous compreniez l'un l'autre et que vous fassiez amende honorable tous les deux pour montrer a tous et particulièrement a vous même que vous nourrissez des buts communs.

Alister regarda l'un et l'autre des protagonistes tout le long de la discussion. Puis attendit leurs réactions.

Foxy suit les discussions de Guillaume et Morgan et semble rigoler derrière son masque.
Elle lance sans réfléchir :

- C’est rien ça, imaginez qu’on vous prenne pour une sabbat…

-Moi je nai jugé personne,et jai mentionné ma sire comme reference,si c'est comme cela que on me vois,une traitresse,alors soite,je nai rien a faire ici,et je retournerais de ou je vien.

*se levant de sa chaise,elle bouillais ca c certain,elle remie son blouson*

-Je ne suis ni une lache,ni une traitresse!!!

*une lueur de colere palpable et de defie alors que elle regarde chaque personne avant de sortir de la piece avant de commettre l'irreparable,puis elle sortie en trombe*

En constatant l'attitude de son amie, Louve se lève et regarde Guillaume.

- Si vous me permettez, je vais aller voir ce que je peux faire.

Louve remonte quatre à quatre les escaliers à l'extérieur de la pièce pour rejoindre Morgan, qu'elle sent bouillante de colère. Elle met une main sur son épaule pour ensuite lui dire d'une voix très calme :

- Je comprends que tu aies été blessée par ces paroles, mais nous avons besoin de toi, pour la sécurité de cette ville. Fais-le au nom de notre amitié, peu importe ce que peuvent penser les autres...

Le regard de Louve respire la sincérité tandis qu'elle ramène Morgan vers la raison.

-Jen ai assez de ces connard,je me fend le cul et risque ma vie pour une mission dangereuse pour le bien de tous,et voila coment on me remercie!!!

*elle soupire,puis regarde Louve*

-Pas cette fois,ca est allé trop loin,si il y a une chose que je ne tolere et accepterais jamais,c'est que on bafoue mon honneur et mette en doute ma loyauté alors que je ne fait que ce que on ma demandé.
Toi plus que quiquonque ici devrais comprendre le sens de ce mot,honneur,chose que plusieur ici n'ont pas.
On ne peut se sentir en securité quand on est proteger par quelqun en qui on a pas confiance Louve.........alors je men vais,tu saura ou me trouvez si tu le desire.

*puis elle continue sa route vers la sortie de l'hotel,tel les brujah de lancien temps,la fierté dominne,et la elle en a pris un coup*

À la réaction de Foxy à la mention que Montréal avait été attaqué, Michel leva les yeux vers elle. Il écouta l'échange entre Guillaume et Morgan d'une oreille distraite. Lorsque la principale intéressé se leva pour partir, il prit la parole.

- Eh bien... à la prochaine.

Lotus fixait toujours Arianne, son expretion n'avait pas changée.
Mais quand Morganne quitta, ceux près d'elle purent entendre ces paroles.

La ville est sur le point d'être submergé et il ne font que s'entre déchiré...

Ceux qui pourait la regarder aurait presque eu l'impretion qu'elle n'avait rien dit,
tant elle avait déja retrouvé son immobilitée.

Tandis que Morgan partait Alister reprit la parole calmement.

- Mademoiselle Morgan, je vous prie de revenir parmi nous vous asseoir.
Je pense que votre mission, comme je l'ai dit, peut prétter a beaucoup d'interprettations.
Néanmoins, comme le dit a juste titre Madame Sullivan, nous commençons a bien nous connaitre.

Pardonnez le fait que je ne prenne pas votre point de vue entèrement, mais en tant que nouveau Sénéchal, je me dois de préserver une certaine impartialité d'autan que vous comme Monsieur Guillaume m'etes très chers, l'un comme l'autre.

En conséquence, je vous demande et je pense que ce sera la derniere fois de vous asseoir et de poursuivre la discussion sur des sujets qui nous interessent et pour lesquels nous avons des certitudes.
Il serait d'ailleurs facheux que vous partiez alors même que notre sécurité, sur le flanc des autarkis du moins tiens grandement grace a vous.

Alister regarda en direction de Morgan et après une courte réverence visant a l'inviter a s'asseoir, regarda Louve et abaissa légèrement la tête comme pour la remercier de sa médiation.

-Cesse de me mennacé Senechal cela ne prend pas avec moi,et je vais m'assoir,lorsque j'aurais eu reparation pour l'insulte que jai subie a cause de une mission justement pour vous protegez le cul,chose qui commence a etre assez compliqué.

Comme s'il ne percevait pas la tension dans l'air, Michel demanda, innocement,

- Vraiment? Parce que les relations avec eux se corsent, ces temps-ci?

*pour repondre a michel*

-Dison que certaine personne exterieur ne se melle pas de leur affaire et cela,risque de rendre les relation deja fragile avec eux encore plus fragile,d'autant plus que,ils veulent reparation,ce qui est normal et je doti dire,etre d'accord dans la situation avec eux sur ce sujet,mais n'ayez pas peur,car en bonne traitresse et personne deloyale,
*etant sarcastique*

-je me suis assuré que ils ne sen prennent pas a un membre de cette ville,leur colere etant dirrigé vers Quebec,mais cela ne saurait tardé que leur attention sois tourné vers ici vue comment certaine personne traite les choses sans les connaitre...

Alister toujours aussi calme pencha sa tête sur le cotes comme pour mieux écouter Morgan puis lorsque le ton se calma, il reprit après qu'elle eut fini de répondre aux questions.

- Ecoutez Mademoiselle Morgan, je crois avoir été assez clair. Si vous désirez tirer cette affaire au clair, alors revenez a la table. Si vous vous en moquez alors vous etes libre de partir ou bon vous semble.
Ces assemblées sont décidées par tous et sans contraintes autres que celle de respecter les règles.
Ici, la remarque de Monsieur Guillaume était certes discourtoise, mais elle ne viole aucunement les règles.
Si il le souhaite et dans un but d'apaisement, il peut vous communiquer des excuses. Mais je ne pense pas qu'il sortira quoi que ce soit de bon de votre départ, ni pour nous, ni pour vous.

Alister se tourna en direction de Guillaume.

- Mon cher, si vos allégations sont sérieuses alors vous pouvez les communiquer a tous. Dans le cas, ou elles se contentent d'etre des doutes, alors je pense qu'un dialogue savament orchestré par vous même avec Mademoiselle Morgan saurait nous tirer d'une situation facheuse pour notre assemblée, ainsi que d'interrompre cette scène dont je ne nous estime pas digne eut égard a la charge qui nous incombe.

Puis en regardant les deux protagonistes.

- Les scandales sont des apparats du cinéma, et des théatres. Sachez que je n'affectionne a titre personnel ni l'un, ni l'autre. Aussi je vous prie de régler le différent qui vous oppose dans la quiétude et la tranquilité d'une conversation privée, et dans le cas ou vous n'y parviendrez pas, je pense que c'est publiquement que nous étudierons la question.
Aussi, a titre personnel je ne peux qu'encourager l'initiative de vos expressions. Avant de solliciter a ce propos celle de notre assemblée entière afin de partager les tords de chacuns et d'assortir le tout de réactions propre au comportements excessifs de la situation.

Alister mis les mains sur la table bien a plat et releva un peu le regard vers l'un et l'autre des protagonistes