La nuit du 11 août

*Morgan observais Alister durant que il parlait,pas etonnant que il sois senechal,elle ira donc s'assoir ou elle etait assise et croise les bras*

-C bon je m'assoie,mais bien car on est dans l'elisyum

*Le cellulaire d'Arianne sonne, elle se lève et va un peu plus loin pour répondre.*

Louve était restée appuyée contre le cadre de porte, redoutant des débordements entre les membres de l'assemblée. Ses yeux oscillaient d'une personne à une autre, à mesure que les échanges verbaux se faisaient. Elle aurait espéré une moins grande tension lors de cette première réunion officielle, sous la principauté d'Arianne, mais...plus ça change, plus c'est pareil, se disait-elle.

La division des comités n'arrangeait en rien ce climat tendu. L'avenir seul dira si ses appréhensions seront justifiées.

Elle s'ôta du passage quand Arianne sortit de la pièce. Elle regarde sa comparse Morgan se rasseoir, pilant sans doute sur son orgueil et suivit Alister du regard, tandis qu'elle retourne à sa place.

*soupirant,elle joue avec son portable,puis le prendra pour envoyé 2 message texte de courte longueur,puis le rangera dans sa poche ensuite*

Lise faisait fit de l'incartade qui venait d'avoir lieu, trop absorbée par l'évaluation des données qui avaient été étalées sur la table et, sûrement aussi, trop habituée à ces éclats sans intérêts basés sur l'amour-propre de chacun. Elle s'éclaircit la gorge, annonçant son désir de prendre la parole et, n'attendant pas vraiment qu'on lui donne la permission de parler, mais juste de rassembler ses idées, elle se lança avec un tact sans reproches:

- C'est sans doute que je suis bien peu familière avec les appelations qui concernent les conflits de ce monde, mais je vois difficilement comment le simple fait qu'un groupe d'anarchistes bouge puisse justifier qu'il y ait des actions suffisamment hostiles pour entraîner des pertes. Qu'entendez-vous par "bouger", si je puis me permettre? Si vous souhaitez que cette ville privilégie la diplomatie, je doute que de tenter d'éviter tout contact avec eux en fuyant jambes au cou ait quoi que ce soit à voir avec la diplomatie. Nous tenir dans l'ignorance des détails entourant cette situation, bien que cela puisse épargner du temps, de prime abord, pourrait permettre que de grossières erreurs soient commises innocemment. Retenir ou filtrer les informations transmises permet certes d'avoir un meilleur contrôle sur la population, mais risque tout autant de nuire au potentiel collectif des attentes que vous nourrissez quant à l'apport que nous pourrions tous offrir. À moins que vous n'ayiez choisit de créer une illusion de participation aux affaires de cette ville pour ceux qui n'ont pas "droit" d'être joints aux secrets des dieux? Cela vaut aussi concernant cette attaque sabbat imminante. Qu'est-ce qu'un clan entier de l'illustre cité de Québec pouvait bien vouloir accomplir à Montréal pour ainsi ébranler la précarité de notre position politico-géographique? C'est trop illogique! surtout après la passation de pouvoirs qui a été faite il y a si peu de temps! Ce serait bien le comble que Québec n'octroit pas son appui pour un problème qu'ils ont eux-même délanché! Quels sont les véritables enjeux en cause ici? S'agit-il, une fois de plus, d'un sercret de polichinel?

Malgré sa contenance, une fébrilité émanait de Lise, visiblement plus angoissée par les cachoteries dont elle se sentait victime que d'un raid potentiel provenant de ces mystérieux anarchistes ou même de ces collossaux ennemis qu'était la Sabbat. Son regard se posa sur Lotus quelques instants pour illustrer l'évidence des inquétudes qu'elle venait de soulever face à l'attitude inhabituelle de la demoiselle, conjointe à l'entretien privé qu'elle venait d'avoir avec Arianne.

*Arianne revint à son siège après avoir terminée sa conversation téléphonique qui ne dura que quelques instants. Elle fit un signe de tête approbateur à Alister en constatant que Morgan s'était calmée et avait repris place.*

- Bon, je vois que les passions se sont calmées. Je prierais à tous de demeurer au sous-sol ou de quitter complètement l'établissement si vous avez le besoin de quitter l'assemblée. Trop d'agitation perturbe ma clientèle et alerte la sécurité. Alors, si vous le voulez bien nous reprendrons.

*Arianne se tourna vers Lise.*

- Madame, votre désir de mieux comprendre démontre un réel intérêt pour la ville et que je ne peux qu'en être plus heureuse. Je tâcherai donc d'être plus claire. Une dizaine d'anarchs se sont permis de venir visiter mon domaine. Anne-Marie Lévesque, prévôt de Québec, était en charge d'assurer la sécurité de la ville et a donc pris les moyens pour qu'ils quittent. Je ne cacherai pas que du sang a coulé, ce qui n'a rien pour calmé ces anarchs. Ce que je sais, c'est qu'ils en veulent à Québec et plus particulièrement à Anne-Marie. Pour ne pas que le conflit s'envenime et nous engloutisse, je vais tenter une approche diplomatique. Je désire limiter au maximum les contacts et en être avisé si contact il y a simplement parce que je ne voudrais pas qu'un incident advienne. Je n'ai pas encore eu le temps d'établir de relation avec leur chef, aussi je crois qu'avant que cela se fasse, il voudrait mieux pour eux comme pour nous que nous restions chacun chez soi.

*Arianne fit une pausse.*

- Pour ce qui est des gangrels et de Montréal, je n'ai pas habitude à baigner dans les affaires des clans qui ne sont pas les miennes. Si les gangrels ont cru bon d'attaquer Montréal, et bien, c'est à monsieur De La Verra de juger de ce qui doit être fait. Biensûr, si une guerre éclate à nouveau, Québec fera de son mieux pour repousser l'envahisseur. Cependant, nous nous devons de ne pas dépendre entièrement sur Québec. J'ose espérer que j'ai répondu à vos interrogations.

Lise regardait Arianne l'air visiblement contrarié. Elle l'écoutait pourtant avec beaucoup d'attention, mais secoua à nouveau la tête pour démontrer que non, les réponses n'avaient rien de plus satisfaisant que les données précédentes.

- Bouger, visiter, ce sont pourtant deux verbes qui n'impliquent, d'ordinaire, aucune hostilité, il me semble. Cependant, je remarque l'accent mit sur ces mots comme s'ils avaient des significations différentes de celles qui sont habituellement d'usage. En cela, j'aimerais recevoir davantage d'éclaircissements. De plus, je crains de ne pouvoir déceler si je me trouve au même endroit qu'un de ces anarchistes pour pouvoir m'éclipser en douce dans un but d'obéissance à cette demande légitime de les éviter. Encore moins s'il ne sont pas suffisamment convaincus d'anarchie pour tout de même se targuer d'un chef.

Je suis toutefois ravie que mon intérêt pour la ville ne vous semble pas faux et que vous soyez en mesure de le noter. C'est pourquoi, constatant l'attitude de mademoiselle Lotus, je doute que vous partagiez les réelles informations que vous détenez. Loin de moi l'idée de vous demander des comptes, Madame, je connais trop bien ma place pour agir de la sorte. Par contre, si je puis me permettre une suggestion, en toute convivialité, il serait plus opportun de ne pas prétendre que nous sommes tous concernés par une affaire si c'est pour ensuite considérer qu'il ne s'agit pas assez de nos affaires pour connaître les causes autant que les conséquences d'un événement pour le moins fâcheux, ainsi que tous les membres de notre camp impliqué dans tout ceci.

Quoi qu'il en soit, je vous remercie d'avoir pris la peine de tenter de me répondre, même si vous ne pouvez, pour des raisons qui ne concernent que vous, je suppose, vous avancer d'avantage sur le sujet. Cela dit, je m'interroge tout de même sur les attentes que vous entretenez face aux actions que nous pourrions, chacun, poser dans ces dossiers que vous présentez.

Guillaume laissa la tourmente se dissiper avant de reprendre la parole. Il appuya sur quelques touches puis son attention se porta sur Arianne.

-Je vous remercie pour ses précisions Madame.

Guillaume se redressa légèrement sur son siège avant de rediriger son attention sur Morgan.

-Je n'en voulais point à votre honneur ou votre réputation. Je me suis sans doute mal exprimé et pour clarifier la situation comme semble le demander M. MacEnroy je vais préciser ma pensée. J'ai appris il y a quelques semaines que les dirigeants anarchs de la côte ouest américaine vous portaient un vif intérêt. Qu'avez vous fait exactement pour que Tara la dirigeante de Los Angeles semble si éprise de vous? Ne serions-nous pas en danger si elle apprenait que vous êtes en fait de notre côté?

*elle regarde Guillaume un instant,puis soupire*

-Dirrigeante de ce qui reste de los Angeles......oui elle me porte une attention particuliere pour plusieur raison.
La premiere,c'est que ele est ma sire adoptive et nous avon un lien tres etroit moi et elle,elle ma prise avec elle a la mort supposé de mon sire veritable.
Voila pourquoi elle me porte un interet si particulier et semble eprise de moi.
Pour ce qui est du danger,je dirais plus mon cher,que au contraire,c'est grace a ma presence parmis vous que vous etes en sureté sur ce front la et que aucune action n'est faite sur la ville,donc vous etes sauf...d'autre question?

*puis elle croisa les bras et regarda Guillaume calme,elle en a un ^peu assez de se cachez et ces pâlpable*

Alors que Lise posait ses questions à Arianne, cherchant à en découvrir davantage sur ce qui se tramait dans cette ville, Michel changea de position sur sa chaise, semblant inconfortable. Par contre, lorsqu'elle mentionna l'ironnie des anarchistes avec un chef, il ne put s'empêcher de sourire. Après que Guillaume et Morgan aient échangé ces quelques mots, il prit la parole, s'adressant lui aussi à Arianne.

- M'dame, c'est vrai qu'si y faut faire attention à un groupe d'individus donné, ça s'rait bien d'savoir qui en fait parti. À moins qu'y affichent leurs couleurs, j'me verrais mal d'mander à un pote, mettons, avec qui j'ferais du racket-ball: "Yo! T'es-tu dins'annarch à Kyle? Pi comment ça, vous avez un chef, si vous êtes anarchistes?"...

- Je vous ferez remarquer que même libre, il doit avoir un dirigeant ou un chef. Sans cela tout restes chaos, même si ils prônent l'anarchie. La loi animal est le meilleur exemple que je connaisse.

*Arianne regarda Lise, puis Michel, déçue et un peu lasse.*

- Je trouve domage que vous me pensiez de mauvaise fois, mais peut-être devrais-je vous rappeller que les deux évènements en question se sont produits le soir où nous étions rassemblés au Manoir Horvey, il y a un mois. Alors soyez consciente que ce soir-là, je n'étais ni à Montréal ni sur mon domaine pour voir de mes propres yeux les détails des altercations. Pour ce qui est de l'hostilité... biensur les deux côtés clament que le premier écart de conduite a été comis par l'autre parti. Quoi qu'il en soit, Québec et ceux-qui-suivent-librement-Kyle sont à couteaux tirés. Nous ne connaissons pas la puissance du regroupement anarch pour choisir l'option de simplement les éliminés donc j'opte pour une approche diplomatique. Je désire que vous évitiez, donc, que vous ne recherchiez pas de contacts avec ce groupe, car cela pourrait nuire à la relation que je tente d'établir avec eux. Dans le cas où vous seriez conscient qu'il y ait eu contact, je désire qu'il me soit rapporté pour que je puisse en tenir compte. Et si vous n'êtes pas conscient que vous êtes en interaction avec l'un des anarchs qui retient notre attention, eh bien, la question ne se pose pas. Je crains de ne pas pouvoir parler avec plus de clarté.

*Arianne se retourna vers Morgan.*

- Morgan, personne ne fait ton procès ici ce soir. Je t'accepte comme faisant partie des miens et quiconque remetterait en question ta place parmi nous remettrait en question ma décision de te considérer comme membre de ma ville à part entière. Et comme tu m'amènes sur ce sujet...

*Arianne se retourna vers Foxy.*

- Foxy, tu peux te considérer comme membre de ma ville. Tu es donc dorénavant sous ma protection.

*Arianne lui sourit, puis se tourna vers l'assemblée.*

- Encore plus important que les escarmouches entre sectes ou les secrets des passés peu reluisants que l'on porte en chacun d'entre nous, il y a ce qu'on ne sait pas. *Arianne porta son attention sur Lotus.* Lotus a fait son apparition parmi nous dans des circonstances exceptionnelles et n'a requis que très peu de notre attention depuis. Pourtant, les mystères voilant son passé pourrait nous apporter bien de mauvaises surprises à l'avenir. J'accorderai donc ressources et attention particulière pour permettre un avancement dans la redécouverte du passé de Lotus. Je compte sur vous, si le besoin de vos talents se fait sentir, pour prêter mains fortes à la recherche.

Lise eut l'air embarassée de susciter une telle réaction de la part d'Arianne.

Voulant s'excuser d'avoir semblée aussi mesquine elle intervint avec un peu plus de réserve. Son regard témoignait de son désarroi face à la tournure que prenait déjà le sujet.

- C'est avec empressement que je voudrais éviter que vous vous mépreniez davantage quant à mes intentions, Madame. Aucunement je ne fais ici preuve de mauvaise foi. Sachez que les interrogations que je soulève sont pour moi bien réelles et que mes conclusions ne sont que légitimes vis-à-vis des informations filtrées que je reçois. Je sais pourtant reconnaître lorsqu'il y a lacune dans le scénario qu'on me présente, et là, il y a lacune. Cependant ne vous attendez pas à des résultats rapides et efficaces de la part de ceux et celles qui sont tenus dans le noir par des assomptions d'un pouvoir de déduction surestimé face à l'opacité du filtre de l'information qui nous est transmis. Nul besoin d'avoir été témoin d'une scène pour avoir été mis aux faits de détails utiles. Ce n'est donc pas par mauvaise foi, mais par pure amitié que j'exprime ce qui tracasse mon esprit. Je suis vraiment désolée d'avoir eu tort de croire qu'il pouvait encore en être ainsi. Si vous estimez que je vous ai manqué de respect en partageant mes pensées, Madame, j'implore votre indulgence, mes intentions étaient pourtant nobles, je vous assure.

Elle était vibrante de sincérité, terrifiée à l'idée d'avoir pu commettre une erreur qu'elle ne comprenait pas. Elle n'avait pas l'habitude de ces faux-semblants et de ces non-dits opressants. Elle était d'autant plus étonnée de constater qu'on puisse autant l'accuser d'en faire usage. Elle regarda le reste de l'assemblée l'air décontenancée avant de se renfrogner, les yeux posés sur Michel qui lui servit de point d'ancrage pour lui éviter de dériver.

Elle plissa les yeux, remarquant l'inconfort de ce dernier, puis lui sourit, lui laissant savoir qu'elle avait compris quelque chose arborant un air préoccupé.

Guillaume sembla satisfait de la réponse de Morgan. Il se contenta de taper quelques mots supplémentaires sur son portable. Il sembla absorber par l'écran quelques secondes. Son attention revint sur l'assemblée lorsqu'Arianne fit les reconnaissances officielles.

Lorsque Lise prit la parole, ses yeux s'exhorbitèrent un cours instant à mi-chemin entre la surprise et l'incrédulité. Il s'adressa à Lise sur un ton neutre, sans la malice inquisitrice qu'il avait servie à Morgan quelques instants plus tôt.

-Madame Marchand, si vous ne désirez pas que l'on méprenne davantage vos intentions j'éviterais d'utiliser les expressions «informations filtrées» et «lacune scénaristique» lorsque notre majestée explique et détaille les situations qui semblent préoccupantes pour la cité. Si notre Prince désire voiler la vérité, il en va de sa décision et nous ne pouvons pas remettre en question son jugement. Au contraire, si elle nous étale les détails relatifs à ces situations épineuses avec transparence nous ne pouvons que saluer son empressement à partager ces informations cruciales avec les membres de sa communauté. Quelque soit le «scénario choisi» , j'aimerais bien que vous m'expliquiez ce qui vous permet de douter de la parole de notre Prince?

Lise se tourna vers Guillaume, visiblement déconcertée par ce qu'elle venait d'entendre. Elle éprouvait pourtant beaucoup d'affection pour celui qui venait de la blesser durement.

- Sauf votre respect, Monsieur Guillaume, je voudrais souligner que tous les points que vous soulevez à présent ont déjà fait l'objet des éclaircissements que vous réclamez ainsi que des excuses qui s'imposent. Si on écoutait un peu ce que je dis, plutôt que de s'arrêter à l'outrage perçu dans chacune de mes interventions, prendre en compte que tout ce que vous tentez de m'enseigner a déjà été compris serait sûrement moins difficile.

- Lors de notre premier échange, vous avez fait la même chose, n'écoutant que partiellement mes propos pour ensuite m'accuser, ainsi que tout le monde rassemblé, de ne pas comprendre le concept politique de la Camarilla. Et vous recommencez encore ce soir. Je sais pertinemment que Sa Majesté n'est pas tenue de révéler quoi que ce soit. Je sais aussi qu'il faut appeler un chat un chat et que si sa Majesté veut que l'on appelle cela un oiseau, Elle n'a qu'à le dire et je ferai comme Elle le souhaite.

- Vous êtes le premier, Monsieur, à avoir douté de mes intentions sous prétexte qu'une trop grande gentillesse de ma part à votre égard laissait présager que je puisse me jouer de vous. S'il faut être fausse et fourbe dans cette ville pour être traîtée avec le respect relatif à celui que je témoigne autour de moi, sachez que cette insulte m'affecte plus grandement que votre capacité de compréhension puisse vous le faire entrevoir. Je ne suis pas faites de ces eaux-là, et le vocabulaire que j'emploie exprime ma pensée la plus honnête qui soit, et ce, sans les sous-entendus que vous voulez tant m'attribuer. Je n'ai jamais pris de détours pour dire ce que j'ai à dire et s'il m'était passé par l'esprit d'insulter Sa Majesté, je l'aurais fait de façon beaucoup plus directe et en assumant les conséquences qui s'y rattachent. Je déteste qu'on me prenne pour une sotte simplement par dédain de cette "naïveté" qui, selon vous, me rend si vulnérable.

- Mais, puisque l'heure en est à d'autres préoccupations que les offenses personnelles, je puis vous assurer que je vous ferai donc grâce de quoi que ce soit qui puisse provenir de la banale pertinence que je puisse apporter à ces rencontres et embrasserai le mutisme requis pour vous satisfaire, tel Monsieur Mikael ou Mademoiselle Lotus, qui semblent avoir compris plus rapidement que moi les réels enjeux que se jouent ici et qui, de toute évidence ne me concerne que partiellement.

- Mille pardons pour ces écarts, Mesdames, Messieurs, vous pouvez continuer la séance.

Lise se renferme ensuite dans sa bulle, au bord des larmes, mais se contenant avec effort, s'assurant de conserver cette posture digne qui fait sa fierté.

Foxy reste immobile un temps, pis elle se mets à bouger frénétiquement la tête entre Morgan et Guillaume. Ses mains se crispent à chaque commentaire, son stress est palpable. Ensuite ses oreilles bourdonnent.

"tu peux te considérer comme membre de ma ville". Le stress tombe et laisse place à la jubilation et on peut entendre:

- Yessss!

La joie est de courte durée quand les attaques verbales recommencent, mais cette fois son regard porte uniquement sur Guillaume. Elle recommence à se crisper.

Guillaume fut surpris de la réaction de Lise. Il ne s'attendait pas à cela de sa part. Il était visiblement déçu de la réaction de la jeune Toreador. À chaque mot qu'elle ajoutait, la déception laissait place à un dégoût à peine dissimulé. Lorsque Lise eut fini sa tirade, Guillaume fit claquer son portable en le refermant.

-Votre majestée, je vais surveiller l'assemblée d'un autre lieu. Je vous pris de m'excuser.

Guillaume se leva brusquement. Il prit la peine de saluer Alister et Foxy du regard puis quitta la salle.

*Arianne regarda Guillaume sortir. Elle retourna son regard sur Lise et le laissa peser sur elle.*

- Vous êtes, Madame, chez moi. Vous m'accuser depuis le commencement de voiler la réalité. Je m'efforce de vous donner le plus d'éclaircissements possibles et de vous fournir toute l'information pertinente qui est en ma possession et vous persistez à m'accuser. De plus, si comme vous le prétendez j'avais d'autres détails concernant ces événements, avez-vous si peu confiance en mon jugement que je dissimulerais des informations qui pourraient aider à l'efficacité des efforts que je tente de déployer? Si vraiment il y avait information cachées, je crois que je serais en mesure de juger si ces informations sont utiles à être dévoilées et à qui elles devraient être transmises.

*Arianne fait une pause et son regard se durcit.*

- J'ai avec moi une équipe vous savez qui m'appuie dans le gouvernement de cette ville et je dois peut-être vous rappeller que vous n'en faites pas partie. Si j'ai à demander conseil, je crois être déjà bien entourée. Vous m'accuser de mensonge et vous insulter mon jugement. Si la naïveté est l'une de vos qualités, elle n'est pas une défense pour lancer des accusation à tout vent sous prétexte que vous seriez incapable de percevoir lorsque quelqu'un se joue de vous. Aussi, je vous prierais de quitter ces lieux pour ce soir, je crois avoir été assez durement jugée par vous pour une nuit. Vous connaissez le chemin de la sortie?

Lise regardait le vide. Elle entendit les mots raisonner dans sa tête et, machinalement se leva et se dirigea vers la sortie, sans un mot ni un regard vers personne.

Evra était restée silencieuse tout le long de l'altercation... Toutefois, cela allait trop loin... Elle releva la tête vers Arianne.

- Majesté... Si vous me le permettez, je crois que Dame Marchand à seulement laisser ses sentiments et sa crainte prendre le dessus... Certes, elle n'a su se contrôler sauf qu'elle ne mérite pas pour autant d'être écartée de la vie de la ville pour autant... Je suis sûre que Dame Marchand saura se contrôler d'ici la fin de cette soirée et qu'une conversation en privé plus tard entre vous deux vous permettra de régler tout ce malentendu... Nous ne sommes pas assez pour nous permettre de perdre des précieux éléments et ce n'est pas les désaccords d'opinions ou encore une trop grande franchise qui devraient nous désunir... Dame Marchand a certes quelque chose a apprendre de tout ceci, mais je crois qu'elle a eu sa leçon...

Evra se tut par la suite retournant dans son silence qu'elle avait privilégié depuis le début de la soirée.

*Arianne était raide, la tête haute, encore insultée. Elle était gonflée d'orgueil et de toute évidence en colère contre Lise. Elle avait le regard perçant lorsqu'elle s'adressa à Evra.*

- Je ne vois pas ce que vous appellez malentendu. Je n'accepterai pas que l'on me traite de la sorte sous mon propre toit. Elle n'est pas la bienvenue ici ce soir, sa présente m'irite au plus au point. Cependant, je suis indulgente et j'ose espérer qu'elle apprendra, d'ici notre prochaine rencontre, comment m'adresser la parole. Certains comportements restent inacceptables peu importe notre nombre. Je crois qu'un temps de réflexion lui servira à mieux choisir ses mots. Ma décision est prise.

Depuis le début, Louve demeure silencieuse, habituée à ces joutes oratoires. Elle avait écouté avec soin les paroles de Lise, d'Arianne et de Guillaume. Cependant, elle ne pensait pas que les paroles de Lise aient été teintées de quelque mauvaise intention que ce soit. Au départ de la Toréador, elle se lève à son tour et regarde Arianne dans les yeux :

- Si vous voulez bien m'excuser un instant...

Elle part à la suite de la jeune femme sans se retourner pour aller rejoindre la Toréador.

*Morgan regarda les 2 jeune femme sortir,puis esquissa un sourire en coin en secouant doucement al tete,deja les effectif se divise,c vraiment dommage,l'unité est pas encore faite c vrai*

-Si je peut me permettre une question prince,qui a part vous et Guillaume font partie du gouvernnement de la ville? j'avoue ne pas le savoir.

Louve revient, environ un demi-heure plus tard, avec le sourire. Elle s'arrête en bas des marches et regarde Arianne :

- Madame, mes sincères excuses pour ce départ momentané.

Louve retourne s'asseoir sans un mot, espérant que cette soirée se terminerait sans effusion de sang.

- Nous avons, encore ce soir, les esprits a vif... Je peux comprendre que beaucoup d entres nous sont encore très proche de leurs humanités mais il ne faudrait pas que la bête qui nous anime prenne le pouvoir. Je crois qu il y a qu un seul dirigeant ici et elle est notre prince pour les autres ils ont des postes de conseiller ou simplement d instrument a la bonne fonction de la famille de Sherbrooke, voila ce quoi j en pense.