La nuit du 11 août

Alister qui jusque la avait gardé une posture immobile même alors que les evenements montaient en pression, se contentant juste de regarder vers l'un et l'autre des participants décida de prendre la parole en réponse a Morgan.

- Mademoiselle Morgan, je sais que cette question ne m'était pas personnellement adressée mais je pense pouvoir y répondre.
Comme vous l'avez soulignez Notre estimé Guillaume est jusqu'a précisions contraires le Gardien des Elysées. Pour ma part, je me suis vu remettre le Poste de Senechal.
Avec Arianne pour Prince, je pense que vous devez a présent mieux comprendre la répartition tripartite de ce pouvoir centralisé.

Mais je préfère laisser le soin a notre prince de valider ou non cette conception, car qui sait, peut être aurai je mal compris.

Alister se tourna alors vers Arianne en faisant une légère réverrence de la tête en guise d'invitation a prendre la parole.

Lotus penchat la tête de côté comme si elle était en grande réflexion.
Elle leva soudain les yeux et prit la parole d'un ton peut assurée.

Si je ne suis pas reconnue dans cette ville et qu'en plus vous mettez tout le
monde sur mon cas pour fouiller où moi même je n'ai eu que des réponses
vagues... je dois comprendre que je suis pour ainsi dire... invitée à rester
dans mon coin et à ne rien faire et que je ne dois quitter la région...?


Lotus sembla tout as cous plus nerveuse. Elle regrada chaque membres de
l'asemblée cherchant un réconfort qui n'y était pas, puisque Psrsdoxe n'était
pas présent.

Foxy tire l'oreille au discours de Lotus. Elle la regarde, pensive.

* Been there, done that. *

Puis elle lui dit tout naturellement:

- Inquiète toi pas, ça passe vite.

*Arianne s'adressa à Morgan.*

- Comme l'a dit monsieur MacEnroy, le conseil interne de la ville est formé par moi-même en tant que Prince, Guillaume en tant que gardien des Élysées et Alister MacEnroy en tant que sénéchal tel que j'en ai fait l'annonce plus tôt. J'espère que cela réponds à votre question.

*Arianne se tourna ensuite vers Lotus suite à son intervention. Elle avait le ton doux.*

- En fait, non. Je crois que tu as le droit et même le devoir de tout faire en ton possible pour retrouver qui tu es. Vois l'intérêt que je te porte comme une protection plutôt qu'une prison. Je désire simplement t'épauler et m'assurer pour toi comme pour nous tous que tu ne portes avec toi rien qui pourrait nous nuire ou du moins, que l'on mettre en actions les ressources qui nous en sauveraient.

Après un long moment au cours duquel l'attention de Michel ne semblait pas du tout présente, il prit la parole.

- Alors, madame, je me demandais si la rencontre de ce soir avait comme objectif de bien nous faire savoir qui faisait partie du gouvernement au point de répéter l'information dite en début de soirée jusqu'au petit matin ou si des questions plus pertinentes méritaient de nous y retenir? Parce que si c'est la première option, ben... j'fais partie d'ceux qui s'raient pas obligés d'rester.

* Arianne se tourna vers Michel, encore une fois irritée.*

- Je vois que vous êtes vif d'esprti, monsieur. Mais si tout ce que vous retirez de cette soirée est la formation du gouvernement, je crois que vous avez une attention peut-être trop sélective pour être efficace. Je vois que vous avez au moins retenu les informations simples répétées trois fois. Peut-être que la situation politique de la ville vous aie t'échappé, bien qu'elle fut l'objet de discussion assez longtemps pour être elle aussi répétée. Je peux comprendre que ces informations soient plus complexes et nécessitent des facultées mentales plus élaborées. Je suis persuadée que vous trouverez quelqu'un d'assez pédagogue pour prendre le temps de vous l'expliqué le plus longtemps et simplement nécessaire à votre compréhension, cependant je ne peux malheureusement pas remplir cette fonction ce soir.

*Arianne se tourna vers l'assemblée.*

- Il y a-t-il quelqu'un qui voudrait apporter un autre point à notre soirée? Louve, qu'en est-il de la communauté Garou?

Michel regardait Arianne, un sourcil légèrement haussé. Évitant tout au long de son discour le regard de celle à qui il s'adressait, il dit, comme si la parole était à lui :

- Vous avez milles fois raison, votre incandescence. La politique de la ville est trop lourde pour la soupe qui me sert de cervelle. À part ce qui a été dit en début de soirée, comme l'annonce du gouvernement actuel et la formation des deux équipes, et que la situation est des plus délicate avec les anarch du mystérieux Kyle, que quelques individus avec la puissance de mettre Isabelle hors d'état de nuire et dont nous ne connaissons rien des intentions courent toujours et ce, possiblement en ville, et que le clan gangrel ait effectué un raid pour des raisons obscures sur Montréal, nous mettant de la pression, du coup, de la part du sabbat, je n'ai malheureusement, donc, pas pu assimiler les pénibles informations sur la situation politique de la ville.

Il fit une pause de quelques instants, puis reprit :

- Aussi, comprendrez-vous que d'ajouter à tout ça la situation des garous risque de me rendre gaga. Vous comprendrez qu'ayant le bien de cette communauté à coeur, je ne voudrais pas que l'on risque de rendre un membre de l'équipe de sécurité légume par surchauffement de la soupe...

Il leva les yeux vers Arianne.

- N'est-ce pas...?

*Arianne fixa un moment Michel. Puis elle se tourna vers l'assemblée.*

- Très bien. J'en ai assez pour ce soir. Partez. Lotus, tu viens avec moi.

*Arianne se lève et quitte.*

Surprise de la réaction d'Arianne, Lotus fut sur le point de répliquer...
Mais voyant que la Toréadore avait dépassée le stade de discution et
n'accepterais surement pas qu'elle émette une objection, elle lança un
regard autour d'elle comme cherchant une aide quelconque pour finir
par suivre la Prince. On pouvait sentir la tention monter au fur et à
mesure des pas qui s'ensuivaient. Juste avant de sortir, elle regarda une
dernière fois vers les Tremeres esquiva un début de sourire qui disparut
rapidement derrière la porte.

*Morgan soupire et se cale dans son siege*

-Putain quesce que tout le monde a ce soir? j'aurais du resté de ou je vien moi bordel.

Se levant, Michel, haussant les épaules, fit, à l'intention de Morgan, comme pour lui répondre :

- Heh...

Puis il se dirigea vers la porte et sortit de la salle sans plus de cérémonie.

Les choses bougent vite et foxy ne suit pas la cadence. Elle se gratte la tête, montre des signes d'incompréhension et voit les gens quitter un après l'autre.

Foxy se lève, et dit avant de partir, sans pointer persone en particulier:

- Ceux qui ont peur de Montréal y ont jamais vécu. Y a pas juste de la mort pis du chaos là-bas.

Elle fait un signe de tête et passe la porte.

Alister était resté silencieux et dit avant que Michel ne parte.

- Monsieur Michel, je pense que vous avez poussé dans ses retranchements le prince pour ce soir. Sans prendre parti, je pense que c'est peu avisé.
Mais sans doutes le savez vous deja, et nourrissez vous d autres plans que ceux de la mise en place de cet elysée.

J'ose esperer que ces derniers sont en convergences avec nos interets communs. Car une prise de parole digne d'un harpie n'est récompensée que dès lors qu'elle aide a partager des critiques positives et non de simples sarcasmes.

Vous faites parti du groupe attaché a la sécurité mon cher, et j'ai d'ores et deja une mission qui j'en suis sur comblera vos attentes de ce que doit être une camarilla unie et soudée en fonction des capacités de chacun.

Alister regarda Michel partir en faisant tout de même une courte réverrence.

*Morgan se leva aussi et dit*

-Je me casse moi aussi,ca donne rien de se presenté dans un endroit aussi desunis et apres vous jugez tous les anarchs alors que vous ne prouvez pas agir differement.
On a besoin d'etre unis et cela,personne ne l'est.
Je reviendrais au reunion le jour ou la situation va changé ou bien que ca vaudra la peine di assisté.

*Sur ces mots,elle sortie et partie de l'hotel*

- Monsieur MacEnroy nous devrons aussi mettre en branle les projets que nous avons entamés ensembles pour le bien de la ville ?

Alister se tourna alors vers Black Jack et dit d'un ton presque chalereux sans l'être réellement.

- Monsieur Jack vous avez raison, mon calendrier me laisse a présent peu de temps libre mais je serai heureux de passer ces rares moments avec vous afin de peaufiner nos projets.
Hélas, cela concernant aussi le groupe dirigé par notre prince, je crois bon de l'en informer eut égard a la nature essor de la ville dans laquelle mes intérets ne sont pas mélés.
Aussi, sans doutes serait il bon que vous présentiez le projet au Prince Arianne qu'en pensez vous? Hélas, je crains qu'il ne failles attendre des nuits plus calme pour se faire.

Alister regarda Black Jack et sorti son agenda afin de le marquer soigneusement.

Louve, qui s'était improvisé médiatrice, observe avec dépit les membres de cette Camarilla désunie quitter la salle, sans un mot.

Elle hoche de la tête et pousse un long soupir. D'emblée, elle se tourne vers Alister et le fixe de ses yeux verts :

- Si je puis me permettre, Monsieur MacEnroy, ceci n'est pas une réunion camarillienne, comme plusieurs d'entres nous l'auraient souhaité. Les esprits s'échauffent à rien, et chacun quitte de son propre chef, d'autres sont expulsés.

Louve se lève et sonde les visages présents.

- J'aurais aimé que Madame d'Archer entende ce que j'ai à dire sur les garous, mais la situation étant ce qu'elle est. Pour le moment, il ne semble pas y avoir de remous, selon mes dernières patrouilles. Cependant, la pleine lune approche, les garous seront en plein rituel à ce moment, donc, je recommande, à nouveau, la prudence, pour chacun d'entre nous.

Louve referme la porte par laquelle la plupart des membres ont quitté la pièce.

- Sans doute me pardonnerez-vous d'être si idéaliste, Monsieur MacEnroy, mais j'espère de toute mon âme, que nous allons un jour finir par mettre nos différends de côté pour faire de cette Camarilla, une Camarilla digne de ce nom. Je continuerai à faire mes patrouilles près des territoires forestiers, comme je le fais depuis bientôt un an et vous ferai part de mes découvertes.

La Gangrel regarde avec dépit les murs sans fenêtre, et se demande encore si la bonté et l'empathie ont encore leur place dans un monde aussi sombre.

- Du point de vue que je fait partie du groupe pour améliorer nos avoir, ici en ville, je prend en charge de soumettre au Prince les projets que nous avions pour sherbrooke. Et peut etre seront ils au sujets a la prochaine réunion, sur ce je vous laisse, les soirées a mon club va bon train avec la rentré en classe des universitaires, alors je doit etre plus au petit soins de mon avoir a fin de ne pas le perdre. Je vous souhaite bonne nuit et a la prochaine.

Bien qu'elle fut contente de pouvoir regagner son domicile à une heure raisonnable, Louve se voit désolée de la tournure de la réunion. Certes, des questions pertinentes avaient été soulevées, mais il lui semblait qu'ils n'avaient peu ou pas avancé.

En ramassant ses affaires, Louve se tourne vers Alister, le seul encore présent dans la salle.

- Eh bien, Monsieur le Sénéchal, nous devrons convoquer une réunion pour l'équipe responsable de la sécurité. D'ici là, je tâcherai de me montrer vigilante quant aux garous.

Les traits de la Gangrel se durcissent à mesure qu'elle remet ses affaires dans son sac.

- Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais rentrer. Je vous ferai un compte-rendu de mes patrouilles durant la semaine. Tenez-moi au courant. Bonne soirée à vous, Monsieur MacEnroy.

Louve franchit le seuil de la porte quelques minutes après les Von Horsten, laissant le sénéchal seul, dans cette grande salle vide.

Un peut après que Louve soit sortie, Lotus quitta le bureau
d'Arianne de façons hâtive. Elle ne sembla pas remarquer
qu'Alister était encore présent. D'un pas rapide elle gagna
la porte qui menait vers la sortie et disparue dans la nuit.

Alister voyant qu'il avait réussit a faire paraitre un semblant d autorité ce soir plia calmement ses affaires, téléphone a l'oreille pour appeller son chauffeur.
Une fois fait, il sorti calement du bureau prenant soin de refermer la porte et s'en allant l'air de rien vers sa résidence.
Dans la voiture, alors qu 'il montait il dit a son chauffeur.

- A la maison Hubert, cette nuit fut des plus longues et les affaires m'attendent. Hum et passez par le centre ville je vous prie, j'ai bien besoin d'un verre.

La limousine noire bougea rapidement dans les rues de sherbrooke.