Le couronnement du Prince de Sherbrooke

Lise écouta avec un air légèrement contrarié, convaincue qu'Annabelle n'avait cure de ce qu'elle essayait de glisser comme message au sujet de la discrétion.

Elle porta son attention sur Monsieur Duffield et écouta son intervention. Lorsqu'il demanda l'avis des dames, Lise acquiesça énergiquement, ravie de constater qu'un peu de bon sens pouvait émaner de cette conversation.

Elle écouta ensuite Claire, et lui répondit sur un ton sérieux et posé.

- Je doute, Madame, que tous les résidents de la ville de Sherbrooke puissent être au courant de ces événements. Certains d'entre nous, tout comme moi d'ailleurs, ne sont ici que depuis peu de temps. Il me semble pourtant vous l'avoir déjà mentionné... Il est donc possible que certains de ces éléments que vous alléguez soient encore inconnus, soit par manque d'informations, soit par manque d'intérêts pour ceux-ci.

Lise réfléchit un instant puis reprit:

- Cortès, dites-vous? Non, je n'ai pas le souvenir qu'on m'en ait déjà parlé... Il faut dire, par contre, que ce ne sont pas des sujets qui ont attiré mon attention depuis les dernières semaines. Voyez-vous, j'ai tendance à déployer davantage d'énergie à me dévouer pour cette communauté que je fais mienne plutôt que de chercher à déterrer d'anciennes histoires qui pourraient compromettre sa stabilité. Quoi qu'il en soit, il est pour ma part fort inutile de spéculer sur ce qui nous sera exposé sous peu, comme l'indique d'ailleurs avec tant de sagesse Monsieur Duffield. Nous sommes ici rassemblés pour un couronnement et je n'ai pas l'intention de prendre part à des médisances insipides à propos de la Majesté de Celle qui aura l'honneur et le privilège d'occuper le prestigieux poste de Prince de la Camarilla de Sherbrooke.

Lise s'inclina devant ces messieurs et Claire, ignorant Annabelle d'emblée.

- Si vous voulez bien m'excuser, je dois pour l'instant me retirer de votre illustre compagnie. J'ose espérer que nous aurons à nouveau l'occasion d'avoir d'autres conversations, disons, plus de circonstance, dans un avenir rapproché...

Lise s'inclina à nouveau et se détacha du groupe pour se diriger vers la fenêtre ou se tenait Evra tout en prodiguant salutations et sourires de part et d'autres aux convives rassemblées dans la salle. Arrivée près d'Evra, elle déposa sa main délicate sur le dos courbé de la Trémère afin d'annoncer sa présence et se pencha près d'elle pour lui glisser quelques paroles de réconfort.

Monsieur Landreville fut surpris d'entendre la réponse de Paradoxe. Il trouva plus sage les paroles de Lotus. Il prit la parole sur un ton courtois.

-Mon cher Paradoxe, je crois que faire mention des chasseurs dans un soirée de couronnement, n'est pas la meilleur chose à faire. Pour ce qui est de la relique vous avez trouvé, je crois qu'on pourrait en parler à une autre occasion. Je suis certain que pendant mon séjour dans votre ville, je vais pouvoir prendre un peu de temps pour discuter avec vous. Pour répondre à Lotus, il est vrai que j'ai des connaissances en Europe qui pourraient me donner les informations que vous recherchez. Je ne suis pas sur qu'ils aimeraient que je donne leurs noms comme ça dans un assemblée où on pourrait associé leur nom avec des choses concernant des chasseurs. Il serait préférable que j'essaie d'entrer en contact avec eux et que je vous reparle de tous ceci en privée dans peu de temps. Qu'en pensez-vous?

Landreville attendit la réponse de Lotus et de Paradoxe.

Isabelle attendit la réponse de Louve. Elle trouva ça plus tôt intéressant. Elle regarda Louve et dit sur un ton neutre.

-Je peux faire cette demande à votre clan Louve, je ne sais pas s'ils seront enclin à accepter l'invitation. D'un côté, il y a eu l'altércation au manoir Sainte-Catherine, deux ils sont très occuper à essayer de sauver un de leurs membres. Je ne sais pas s'ils auront le temps de venir vous rendre visite. Je vais leurs transmettre votre proposition.



Annie salua Louve d'un signe de tête. Elle prit la parole sur un ton courtois.

-Chère Louve, Arianne m'a parlé de vous à plusieurs reprises et en bien. Je suis contente de faire votre connaissance. Es-ce que je peux vous poser une petite question. Es-ce qu'Alister est votre mari ou bien votre amant. Je vous trouve très proche de lui. Vous n'êtes pas obliger de répondre à la question.

Annie regardait Louve et attendait sa réponse.

Louve regarde Isabelle, les sourcils froncés, l'air songeur.

- Merci madame. Je crois que ma réputation est encore à faire auprès des membres de mon clan, mais merci de leur transmettre ma demande. Le manoir Ste-Catherine, vous dites ? (L'expression de Louve changea, elle avait l'air déçue) Pour ce qui est d'une éventuelle rencontre, elle se présentera quand le moment sera opportun, voilà tout. Chaque chose en son temps.

Aux dires d'Annie, Louve étouffa un éclat de rire. Elle regarda la Toréador, l'air amusé et lui répondit d'un ton courtois :

- Madame d'Archer vous a parlé de moi ? J'en suis flattée. Pour ce qui est de ma relation avec Monsieur MacEnroy (Louve jeta un regard par-dessus son épaule, toisant Alister qui parlait toujours avec cette femme puis revint vers Annie.) je sais que les rumeurs vont sans doute bon train, mais je tiens à vous assurer qu'il n'est ni mon amant, ni mon mari, ni quoique ce soit d'autre hors de relations professionnelles, désolée de vous décevoir.

Louve ne peut s'empêcher de sourire en pensant à quel point certaines personnes peuvent avoir une imagination débordante.

Guillaume observa Jared s'éloigner. Il prit quelques instants pour scruter la salle à nouveau puis se déplaça de quelques pas saluant au passage les invités qu'il n'avait pas formellement rencontré. Voyant que tout était calme, il se dirigea vers Mme. Tucci. Il attendit poliement qu'elle finisse sa discussion en cours avant de lui adresser la parole.

-Pardonnez-moi lui lança-t-il tout en faisant une brève révérence, lorsque les formalités de ce soir seront terminées pourrais-je m'entretenir avec vous quelques instants?

Il attendit nerveusement la réponse tout en osant croiser son regard à quelques reprises.

*Arianne répondit à Jared avec un sourire.*

- Biensur, je n'ai absolument aucune objection à ce qu'il soit présent ce soir.

*Plus bas.*

- Faites-lui des excuses de ma part pour le comportement déplacé de deux de mes invités.

*Morgan haussa les epaules et s'eloigna,visiblement sa presence n'etait pas requise du tout,et faut le dire,pas desiré,donc elle va voir ailleur,songeuse,elle marcha dans al piece,passa pres de Evra,un sourire en coin,tapottement d'epaule,puis elle continue,cherchant Foxy,elle la trouve pas,puis alla a une fenettre non occupé,et posa son regard dehors,accoudé au rebord,elle croise les bras,observant le ciel en silence*

Lise, accompagnant Evra, lève la tête pour constater le passage de Morgan. Elle la suit du regard en souriant, comme pour lui rendre son sourire en coin, jusqu'à la fenêtre où elle va s'appuyer, puis reporte son attention sur Evra, semblant attendre une réponse de sa part.

*apres un moemnt passé la,elle regarde dans la salle,puis oooooo,elle vois enfin celle que elel cherchais ya un moment assise a une table,sourire en coin,elle laissa sa fenettre,pour allé a la table de Foxy,et si assoir simplement,sans un mots pour le moments,attendant que elle parle*

Foxy regarde Morgan arriver a sa table. Elle relève la manche de sa robe pour découvrir une montre Mickey Mouse et la regarde sans rien dire.

Elle attend une minute ou deux, recache sa montre et dit :

- Impressionnant. Ça fait deux minutes qu’on est ensemble pis y a personne qui se pointe encore. Faut p’t’être commencer à parler pour être dérangée?

*elle riera a cela,et posera les yeux sur sa consoeur*

-On ne sera pas derangé,car mon temp est pour toi actuellement,jai bien envie de connaitre celle sous la robe et le masque.

Evra était perdue dans ses pensées et sursauta quelque peu lorsque Lise posa une main dans son dos. Elle se tourna vers Lise lui adressant un sourire amical en hochant la tête et se tourna de côté pour faire face à la torreador. Evra parla d'un ton plutôt bas, sans murmurer, elle préférait ne pas attirer l'attention.

- Soite, avec plaisir, nous n'avons guère eu l'occasion de discuter beaucoup depuis votre arrivée. Vous avez raison pour les sourires, mais je n'aime guère manquer d'authenticité. Même si cela est parfois inévitable...Comment se passe votre soirée? Vous avez discuté un certain temps avec le Primogène torreador de Washington à ce que j'ai vu, j'espère qu'il ne vous a pas trop fait la cour, une si belle femme comme vous.

Evra eut un sourire en coin en regardant vers Alan un peu amusée.

- Les hommes à Washington ont la réputation d'être très charmeurs...Et William n'est pas en reste d'ailleurs.

En parlant de William, un voile de tristesse passa dans les yeux d'Evra alors qu'elle garda son air courtois.

Dans l'autre coin de la pièce, Jared fit un magnifique sourire à Arianne en guise de remerciement et fit une légère révérence avant de quitter avec hâte la pièce rejoindre probablement son frère.

Foxy fixe Jared se déplacer dans la salle et le suit des yeux jusqu’à sa sortie.
Elle se retourne vers Morgan.

- Toi Morgan, t’es celle qui m’connait l’plus j’pense. Tu m’as vue sous mon air naturel, tu m’as vue inconsciente, c’est encore flou dans ma tête sur c’qui s’est passé par exemple. Tu m’as vue quand j’étais à mon pire état pis là j’dirais que tu m’vois sous un genre nouveau que j’essaye.

- J’t’une fille vraie, j’fais pas de crosses pis je joue pas dans l’dos du monde. J’dis c’que j’pense pis j’pense c’que j’dis. En gros ça se résume à ça.

Elle jette un coup d’œil à Lise.

- Si tu veux creuser plus creux, y a un temps pis un lieu pour parler d’ça pis c’est pas ici.

*Morgan jauge Foxy,et sourie en coin,puis dira*

-Voila des qualité admirable que jaffectionne beaucoup.on va bien s'entendre toi et moi.

*la regardant*

-Et ca sera un plaisir pour moi dallé plus creux,quand tu voudra

Foxy regarde encore sa montre Mickey Mouse et lance un coup d'oeil dans la salle.

- Quand tout ça va être fini, si on a encore queque heures, on pourrait aller se boire qqchose. À moins qu’tu sois déjà bin occupée. Y a plein d’monde qui t’veulent on dirait… Ça attire le monde d’être députée ou c’est juste toi?

-ca me va pour le verre.

*puis riant un peu*

-Jimaginne que c pour mon coté deputé et aussi pour moi,ceux qui sotn vennue sont des gens et amis fidele

Je serais honorée que vous preniez de votre temps pour nous aider monsieur
Landreville. Je vous remercie sincerement. Vous pensez rester combien de temps
a Sherbrooke?

Lotus semblait toujours timide, si elle avait pu rougir...

Merci M. Landreville, vous avez raison, ce n'est pas la place. Je suis désolé, j'oublie souvent que mes préoccupations sont souvent déplacé, comme un jeune qui slam pendant un concert de Bach, Mais votre invitations a nous aider est grandement apprécié, j'aimerais bien vous voir dans les prochains jours.

*Arianne était seule depuis un moment. Elle regarda la salle, s'attarda un peu sur Alister, puis constata qu'il y avait toujours deux groupes à qui elle n'avait toujours pas parlé. Elle lança un coup d'oeil à Mathew, puis se dirigea vers le primogène de New-York, elle salua les deux femmes autour de lui et M. Clerson.*

- M. Duffield, comme vous avez pu le constater, la présence de mon mari et de mon frère nous manque ce soir. Ils ont été retenus en France. Ils sont bien sur attristés de ne pas pouvoir prendre l'occasion de vous revoir. Quoi qu'il en soit, je suis heureuse que vous ayez pu vous déplacer une seconde fois dans la région pour un événement heureux qui touche ma famille. Vous vous souvenez biensur de la réception chez madame Migneault en l'honneur de mon frère. Cette soirée fut une réussite. Je suis très heureuse que vous soyez aujourd'hui primogène, je crois que New-York doit s'en réjouir malgré les pertes qu'elle a subies. C'est tout à votre adresse de savoir faire d'un événement malheureux un événement heureux.

*Arianne fit une pause.*

- À ce propos, entretenez-vous toujours des relations avec Mme Migneault? Je dois avouer que j'ai totalement perdu contact avec elle, ce qui est réellement domage.

Lise écoutait Evra avec bienveillance. Elle s'exprimait tout bas, sur le ton de la confidance, afin que seule elle, et les curieux utilisant un pouvoir, puisse l'entendre.

- Je ne crois pas que d'épargner la galerie de notre affliction puisse faire en sorte que l'on manque d'authenticité. Je crois qu'il s'agit plutôt de dignité. Ou, à tout le moins, de l'applomb. Mais je sais qu'il peut-être difficile, à certains moments...

Elle s'approcha d'Evra et continua sa phrase dans son oreille. Puis elle reprit sa position initiale et continua sur le même ton:

- Vous ne croyez pas? Or, somme toutes, cette soirée n'est pas si mal... Monsieur Clerson m'a été indroduit par Madame d'Archer. J'ignore quelle idée a bien pu germer dans la tête de celle-ci pour qu'elle préfère m'introduire à ce monsieur de Washington, par contre, c'est fort intriguant. Monsieur Clerson m'a paru pourtant sympathique...

Elle s'approcha à nouveau et continua sa phrase dans son oreille. Puis, elle reprit doucement:

- Qui est ce Monsieur exactement? Vous semblez le connaître suffisament pour me mettre en garde contre lui... Je doute que ce soit par hasard. Je dois tout de même vous rassurer, je ne suis pas sensible à la façon qu'a ce monsieur de faire la cour, s'il tel était le cas... il n'y a rien de charmant dans cette méthode. Si les gens de Washington sont tous ainsi, il n'y a donc rien à craindre. Je dois admettre, cependant, que Monsieur William semblait avoir beaucoup plus de savoir faire... Vous savez, je suis désolée pour l'autre soir, je ne voulais pas vous tourmenter davantage en vous questionnant sur l'absence de ce dernier, je... il m'avait semblé suffisamment amical pour que je m'en inquiète... tout comme je m'inquiète désormais pour vous...

Notant son air attristé à la mention de William, Lise parut sincèrement concernée :

- Que lui est-il donc arrivé? C'est si terrible? Je peux vous aider peut-être?

Annie trouvait la réponse de Louve sympathique, elle vit tous de suite que Louve ne semblait pas croire ce qu'elle avait dit sur Arianne. Elle eut un sourire sur le visage et prit la parole sur un ton amical.

-Louve, je ne suis pas déçue que vous n'ayez pas de sentiment proche pour Alister. Je trouve triste qu'un bel homme comme lui soit seul dans la vie. Je crois que je devrais aller mettre un peu de piquant dans la conversation entre Alister et Alexandra, ou encore dégêner un peu Alister, pourqu'il soit moins crisper. Quand pensez-vous Louve? De toute manière, vous n'avez que des relations professionnelles avec lui, donc ça ne vous dérangera pas si je donne un peu d'attention à cet homme?

Annie attendait la réponse de Louve.

Monsieur Landerville écouta les réponses de Paradoxe et de Lotus. Il prit la parole sur un ton courtois.

-Madame Lotus et Paradoxe, je vais rester au moins trois jours dans la ville de Sherbrooke dans la demeure d'Arianne. Si vous voulez me rejoindre, vous pouvez demander à Arianne de prendre rendez-vous avec moi dans ces trois prochains jours. Je vais attendre de vos nouvelles, et j'ai hâte de continuer cette discution avec vous dans un endroit plus discret.

Monsieur Landreville fit une pause avant de continuer sur le même ton.

-Vous allez devoir m'excuser, je dois retourner à mes préoccupations premières, l'avenir de ma ville. J'attends de vos nouvelles dans un avenir proche. Au revoir Lotus et Paradoxe.

Monsieur Landreville s'éloigna de Paradoxe et de Lotus pour aller rejoindre le Prince de Washington et Québec. Ils se dirigèrent vers un coin retirer de la pièce pour parler.

Louve regarde Annie; elle eut envie de rire à nouveau, mais se contenta de sourire. Elle savait qu'Alister était coriace et qu'il ne s'en laissait pas imposer.

- Faites comme bon vous semble, madame. Je suis responsable de sa sécurité, pas de ses fréquentations. Si vous voulez aller lui parler, je ne vous retiens pas. Mais ne vous attendez pas à un tour de charme de sa part, si je puis me permettre.

Louve regarde Alister parler avec cette autre femme, pensant que la superbe Toréador allait sans doute se casser les dents sur cette chair glaciale.

- Pour ce qui est de Madame d'Archer, nous entretenons des rapports courtois et professionnelles. Je n'ai pas peur qu'elle sera une excellente dirigeante. Seul le temps répondra à cette question.

Louve regarde à nouveau la Toréador et ne pouvait s'empêcher de sourire.