Nuit du 18 août Élysée

L'homme regarda Arianne et il écouta ce qu'elle avait à dire. Il écouta par la suite, Alister parler. Il prit la parole sur un ton neutre.

-Donc, si je suis vos explications jusqu'à présent, l'homme devant moi qui se nomme Alister fut arrêté par les autorités comme étant terroriste, il a un costume chez lui couvert de sang, et il a encore les objets qu'il avait sur lui avant son arrestation. Je suis content que vous soyez encore en vie après ça. Je ne saisis pas encore pourquoi mon ami et madame D'Archer ici présente son aussi soupçonné pour les mêmes crimes que vous, peut-être pourriez vous m'éclairer.

L'homme attendit la réponse d'Alister ou d'Arianne.

Alister ne changea pas d'attitude, pas plus qu'il ne ressentit une quelconque émotion. Il se contenta de répondre machinalement, non sans avoir dfait un léger raclement de gorge distingué pour ajouter a la solennité de son discours.

- Monsieur, vos renseignements sont exacts, a cela près que je ne porte pas ces objets sur moi en ce moment et qu'ils sont sous bonne garde en ma demeure.
Pour le reste, il semblerait qu'un facheux complot intente à notre intégrité en tant que groupe en tentant de monter nos membres les uns contre les autres en général, et tous le monde contre madame d'Archer en particulier.

Les autorités ne sont pas, d'après les différents renseignements que j'ai pu glaner avant de m'échapper dans des circonstances assez troubles, est qu'il y a un vampire derrière tout cela. Les incriminations ne sont pas récentes, mais elles avaient jusque la toujours été rejettées par manque de preuve.
Aussi, je suis certains que quelqun a joué de son influence pour nous nuire, et plus particulièrement a moi même.

Ce vampire a fait savoir a mes interrogateurs, que j'avais 90années alors que j'en parait 35, que je pouvait agir sur l'esprit de mon auditoire et pareillement lire dans les pensées.
Celui qui a fait ca, a rompu la mascarade et mérite donc toute notre attention.

Par ailleurs, ce vampire doit être extrèmement bien renseigné puisqu'il connait chacun d'entre nous a l'exception notable de Madame d'Archer, dont j'ai pourtant vu la photo, de Monsieur Guillaume et de Monsieur Jack.
Il ne me fait aucun doutes que si ce n'est l'un des notres, c'est donc quelqun qui est deja venu ici a donc des renseignements assez précis sur chacun d'entre nous.

Alister fit une légère pause.

- Pour conclure, sachez que le nom de Jeremy Fleury m'était inconnu jusqu'a ce que mes interrogateurs en parlent. Pareillement, devant le manque de réponses ou de signes de mon Prince pour le libérer, j'ai immédiatement pensé que c'etait elle qui m'avait mis dans cette affaire.
Aussi, je l'ai présentée dans les esprits de mes interlocuteurs comme celle par qui tout le monde ici présent s'est rencontré. Ce fut une basse erreur de jugement de ma part et croyez que je le regrette.

Alister baissa la tête une seconde avant de reprendre.

- Je possède cela dit, le nom de l'homme qui fut en relation avec le vampire responsable de tous ces évenements et un seul entretien suffirait a mettre un nom sur ce personnage qui cherche a nous nuire.
Pareillement et dans le même ordre d'idée, je me suis réveillé a 4h de route de l'endroit ou j'étais détenu, couvert de sang et visiblement ayant fleurté avec la bête. En cela, je pense que ce vampire est probablement d'obédience Malkavienne, Gangrel ou Ventrue, car mon esprit porte sans doute encore les marques de la pratique de ses disciplines.

Alister regarda alors en direction de l'invité, puis d'Arianne.

- J'espere avoir répondu a vos questions, si ce n'est le cas, je me ferais un plaisir d'y remédier aussitot que vous me le demanderez.

Michel se contenta de siffler et de dire simplement :

- Ouin...

*Arianne parut choquée par les explications d'Alister.*

- Vous me surprenez, Sénéchal. Jouez aussi dangereusement avec vos relations avec aussi peu d'informations, je ne vous croyais pas si impulsif. Peut-être avez vous commis des fautes qui vous feraient penser que j'aie à vous châtier de la sorte? Dans le cas contraire, j'ai du mal à comprendre votre raisonnement. Vous êtes conscient qu'en me nuisant, vous avez nuit à la ville entière. Vous vous êtes attaqués à votre Prince, croyez-vous que votre faute restera impunie? Cependant, vous paraissez tenter de vous racheter. Néanmoins, je crains que cette trahison n'entache la confiance que je vous accordais. Mais je vous en pris, parlez, qu'avez-vous dit à ces hommes, à mon sujet bien évidemment, mais aussi au sujet de notre communauté, et de ses membres, incluant votre personne. Je veux savoir ce qu'ils savent. Aussi, vous pouvez nous éclairer quant aux connaissances que vous avez de ce groupe.

Alister leva un sourcil aux paroles d'Arianne, puis repris sur un ton monocorde d'un air sévère.

- J'en suis au demeurant bien conscient mon Prince. Mais alors que je me trouvais avec mes interrogateurs, et après mon appel a vous resté pour moi sans réponses. J'ai rapidement vu que les choses n'allaient pas de mieux en mieux comme je l'aurais souhaité.
Par ailleurs, l'appel de Monsieur Jack, me proposant une voiture et un chauffeur devant les bureaux de mon interrogatoire pour 21heure, si j'acceptais de renoncer a ma fortune et a mon entreprise m'a laissé croire que vous tentiez de me mettre a bas.

Aussi, conscient de ma capacité a nuire à ce moment, j'ai fait peser sur vous les accusations qui m'étaient imputés, comme un juste retour des choses sommes toutes. Cela dit, je m'aperçois que ce fut un manque de reflection latent.

Concernant le groupe d'interrogateur, ils m'ont gardé un temps qui doit avoisinner les 16heures d'affilé sans interruptions, ils se relayaient par groupe de deux et je n'ai jamais pu voir leur chef malgré mes demandes. Les questions étaient constantes et très proches les unes des autres de manière a me confondre, elles n ont césser que pour me laisser répondre de temps a autres.

Alister fit une pause.

- Comme je vous l'ai dit, il y a un moyen simple non seulement d'en finir avec cette histoire, mais aussi de nous blanchir intégralement. Il faut retrouver cet homme et le faire parler au sujet de son ami le vampire qui est derrière tout cela.
Ha j'ai aussi pensé que ce que j'avais vécut n'était pas sans ressemblance avec ce qu'il était arrivé a Isabelle et je pense que c'est aussi une piste a étudier.

Alister se détacha a la fin de sa phrase pour dire.

- Mon Prince, l'inventaire des fautes de chacun prendrait beaucoup plus de temps qu'il n'en faut pour résoudre cet affaire. Aussi, et avec votre permission je propose que l'on se contente pour le moment de faire les choses qui doivent etre faites pour notre sauvegarde. Il ne servirait a rien de prononcer des punitions alors que le danger qui nous menace est imminement prompt a nous jaillir au visage.

*Arianne n'avait pas détourné le regard.*

- N'ayez crainte, je n'ai nullement l'intention de m'attaquer à vous, je ne l'ai jamais eu. J'ai besoin de vous dans cette affaire, comme j'ai besoin de vous pour cette ville. Nous devrons biensur parler à Black Jack pour qu'il puisse nous éclairer sur la provenance de ses informations puisque vous étiez impossible à retrouver. Pour ce qui est de l'homme que nous devons retrouver, qui est-ce? Et j'ai bien peur que s'il jouit de la protection d'un vampire, il ne soit quelque peu difficile à débusquer.

*Arianne retrouva une attitude neutre.*

- Cependant, il y a un autre point sur lequel j'aimerais attirer votre attention. Êtes-vous certain que vous avez réussi à vous sortir de là seul? Votre récit me laisse croire qu'il y avait assez de protection autour de vous pour qu'ils puissent vous contenir, vous et votre bête. Vous auraient-ils laissé afin que vous les conduisiez à ce qu'ils cherchent? Si chasseurs il y a comme je le crois, ils nous traqueront, s'infiltreront parmis nos relations, ils joueront avec nous jusqu'à ce que le piège se referme. Ils ne frapperont que lorsqu'ils seront assurés de leur réussite. S'ils ont déjà des doutes quant à notre nature et notre assemblée, nous sommes en bien mauvaises postures. Ils connaissent nos visages, nos noms, il est simple de retrouver nos propriétés. Ils ont une longueur d'avance qu'il sera difficile de rattrapper. J'aurai besoin de vous, cette fois je dois pouvoir compter sur vous. Ces hommes tenteront de nous nuire de toutes les façons possible, ne vous laissez pas aveugler par leur stratagèmes pour nous monter les uns contre les autres, je vous pris, nous serions alors perdus. J'ai demandé à Guillaume de faire évacuer la ville si nous ne survivions pas à cette nuit. Si nous avons encore un répit avant que l'étau ne se ressert complètement, me suivrez-vous?

Michel fronça les sourcils.

- C'était de l'aide, c'que Jack était venu t'offrir. Me semble que dans une situation de même, y fallait ben s'attendre à un sacrifice, non? Pensais-tu vraiment que quelqu'un allait débarquer, ouvrir la porte pi rien que dire : "Voilà, sortez, monsieur, nous avons commis une erreur."...?

Il marqua une pause, puis repris.

- Come on! t'as craqué après un interrogatoire qui a même pas duré un jour!? J'sais pas, mais d'habitude, ça, c'est considéré comme d'la trahison. Quand t'es pogné, d'même, tu dis rien sur personne, me semble! Dans 'a plupart des milieux, t'es mort quand tu fais ça! Tu t'attends à quoi? Tu nous mets toutt dans 'marde, pis là (il pointa Arianne) tu y d'mande de collaborer avec toi? Tu penses pas que c'est un manque d'honneur, ça?

Après une autre pause d'un instant, il continua.

- Monsieur "j'ai pas d'émotions, mais quand le stress commence à monter, j'sais pas comment le gérer, pis là, j'pète une frenzie ou ben j'balance tout'l'monde. Quand même, le stress, faut pas garder ça en dedans, c'est mauvais pour les nerfs..."

Il marqua une autre pause. Il était visiblement en colère. Il poursuivit.

Vous êtes d'la même origine, toi pis Louve, non? Ça paraît! Les deux, vous aimez ben ça, flasher, mais quand vient l'temps d'prendre ses responsabilités, vous les rejetez sur le premier v'nu, pis là, vous mettez tout'l'monde dans' marde. La différence, c'est que Louve, au moins, elle a la décence d'être allée mourrir!

Alister écouta attentivement les dires de Michel avant de répondre sur un ton calme mais appuyé.

- Je suis ravi d'entendre vos conclusions Monsieur Michel. Cela dit, pardonnez ma méfiance, je n'ai que 30 années de gestion de Multinationale comme experience et c'est sommes toutes modeste. Il est vrai que renoncer a une vie de labeur en échange d'une sortie que j'aurai dans tous les cas obtenu, est chose aisée lorsque l'on ne possède que ses crimes comme bagages.

Pour le reste je préfère attendre d'etre fixé avant de juger, ce qui ne semble pas être votre cas. Ces services étaient au courant avant moi de toutes vos frasques, de vos menus traffics et des choses qui ne doivent même pas vous peser sur la conscience.
Vous et Morgan etes les deux plus en vue de notre tableau de famill Monsieur Michel de part vos activités aussi puériles que dénuées de sens ou d'intérets.

Alister fit une pause se retourna vers Arianne.

- Mon Prince, le nom sur lequel nous devons nous concentré est Robert Ferguson, il doit etre directeur du service qui m a interrogé. C'est a lui que quelqun a suggéré le fait que nos assemblées abritaient une cellule terroriste.
Le reste n'a été qu'une suite malencontreuse de coincidence qui nous ont poussé plus près du vide.
Les frasques de Morgan ou de Michel, les antécédents de Louve, ma Fortune, les biens d'Arianne. A leurs place, j'aurais aussi enqueter sur ce groupe de personnes qui se réunissent la nuit...
Nous sommes victimes de nos notoriétés respectives.

Alister se retourne alors vers Michel.

- Pour conclure Monsieur, je dirais simplement que je n'ai rien dit sur vous ou les autres a l'exception de Madame d'Archer. C'est mal me connaitre que de penser le contraire.
Vos médisances et votre horrible façon de vous exprimer sont les seuls choses dont je puisse avoir honte ce soir.
Mais je vous remercie de nous avoir donné vos avis éclairés et j'espere que mes mots ne resteront pas dans la pierre qui entoure votre esprit.

Alister se tourne alors vers l'inconnu.

- Ils enquetent et font leurs boulot, rien de plus, a nous de paraitre des citoyens modèles le temps que les choses se tassent. Mais avant cela, Madame Sullivan et Mademoiselle Morgan ont besoin de nous. Je pense qu'il serait bon pour moi avec l'un ou l'autre d'entre vous avec une préference pour Michel, allions les chercher afin de les faire participer a cette nuit qui promets d'etre des plus notable dans la courte histoire de notre assemblée.

Michel leva un sourcil et laissa échapper un "hmpff". Il répliqua à Alister :

- Bon, j'vois qu'on est tous les deux d'accord par rapport à ce qui est de flasher... Félicitations pour les 30 années d'expérience, c'est tout-à-fait remarquable. Ce qui est encore plus remarquable, c'est que toutes ces années soient insuffisantes pour te faire comprendre que c'est mauvais d'mettre tous les oeufs dans l'même panier. Sinon, ben... le sacrifice aurait été moins important.

- À part de ça, si cette expérience là est aussi enrichissante que tu veux bien nous le laisser croire, c'est pas de repartir de rien qui devrait t'faire peur.

Il marqua une pause, comme pour laisser à ses mots le temps de faire leur impression.

- Y'a une chose à laquelle tu sembles tellement tenir, c'est de trouver la différence entre nous deux. C'est vrai qu'y en a au moins une : moi, j'me cache pas que j'juge le monde, toi, oui. En fait, quand tu l'présente, probablement pour flasher, encore, tu dis que tu attends d'avoir du solide avant d'juger, mais en même temps, t'as avoué qu't'as jugé Arianne pendant ton interrogatoire en t'basant sur une coupe de détails léger. Es-tu en train d'nous dire que pour toi, une bâtisse en paille, c'est du solide? En plus, me semble que quand on est en train de dire "puérile" et "dénué de sens ou d'intérêt" on est en train de juger. Pis quand tu parles de conscience, t'es pas en train de juger, peut-être?

- Oh! c'est vrai! Quand c'est Monsieur McEnroy qui juge, c'est pas un jugement, c'est le fondement de l'univers! J'avais oublié!

- Viens pas m'dire que tu m'connais parce que t'as vu une coupe de dossiers de police. Parce que si tu penses que mon esprit est entouré de pierre, en disant ça, tu viendrait confirmer le vent qu'y a à la place du tiens.

Il prit une grande inspiration, pour reprendre de plus belle.

- Ça fait que là, tu dis qu'à part toi, qu'eux prennent pour quelqu'un de trois fois plus vieux que ce qu'il a l'air, ils pensent qu'on est tous des gens normaux qui font affaire avec un Freak? Voyons donc, en disant ça, tu les prends pour des cruches. Ça, ça veut dire que tu t'es fait pogner par des cruches. Bravo! C'est vraiment fort!

- Pi pour en revenir à ta sortie, y faut être vraiment cruche soi-même pour penser qu'y ont lâché prise juste de même. Peut-être que dans ton pays, la police est vraiment poche, mais dis-toi bien que c'est pas d'même partout, et que si ils t'ont laissé partir, c'est pour mieux t'utiliser.

Alister écouta une fois de plus sans sourciller.

- Monsieur Michel, des débats adolescents ne nous meneront pas a la vérité pas plus qu'ils ne nous sortiront de ce mauvais pas.
Je n abandonnerai pour rien au monde mon travail et cela est navrant que vous ne le compreniez pas.
Pour le reste je vous laisse seul juge de vos dires. Car je serais bien malheureux d'y répondre et ce faisant me privant de votre potentielle aide pour retrouver nos alliés.
Nous aurons d'autres occasions pour discuter je le souhaite vivement.

Alister se retourne ensuite vers Arianne.

Pour le reste, La Police d ici ou d ailleurs n a pas pour habitude de relacher ses suspects a 4 heure de route de l'endroit ou il les ont pris. Pareillement, un interrogatoire se finit rarement par un trou noir dans ma mémoire qui a occulté 4 heure de ma vie durant lesquelles tout aurait pu m'arriver. En cela je préfere rester prudent et me dire que le jeu était fort bien joué pour nos aggresseurs.
Pour ce qui est de leurs capacités intellectuelles, ayant sondé la majorité d'entre eux, je puis vous assurez qu'ils étaient apte a la réflection, particulièrement celle que je leur dictais.

Avant de revenir sur Michel

Enfin, votre vie m'indiffère, mais nous avons tous des tords dans cette affaire, que nous le voulions ou pas. A nous tous nous formons une caricature de groupe terroriste. Les agents n'ont même pas eu a etre persuadés.
Je pense que le seul a avoir été influencé est leur chef, de ce fait comme je vous le disais il serait interessant que nous le rencontrions.

Une dernière chose, je trouve vos écarts de langages lassants a la longue. Je vous prie a l'avenir de faire preuve d'un peu plus de respect envers votre sénéchal tout comme je l'ai fait malgré le coup de la colère envers Le prince.
Sachez , comme vous le dites, que ce soir je ne suis pas d'humeur a supporter votre insolence comme à l'accoutumée et je le regrette sincèrement que vous soyez en désaccord avec moi est compréhensible, que vous soyez vulgaire est intolérable.

Alister conserva son calme olympien et son enonciation méthodique avant de se retourner vers Arianne pour demander.

- Quelles sont vos propositions mon Prince?

L'homme écouta les gens discuter sur la situation d'Alister. Il écouta la discussion qui montait d'un cran en entre Michel et Alister. Lors qu'Alister fini de parler, il prit la parole sur un ton sarcastique tout en applaudissant dans ses mains.

-Sérieux, un homme comme vous pour assister un dirigeant de notre famille, on a pas besoin d'ennemis, je crois qu'il serait bien de vous tuer ou de laisser Michel vous tuer. Vous êtes tellement incompétent que vous avez vendu votre famille pour votre liberté. Pour faire votre travaille, j'aurais mis Michel à votre place. Je présume qu'Arianne s'en veut de vous avoir choisi. Une dernière chose, j'espère à voir la chance de vous éliminer moi-même. Vous n'êtes qu'un incapable qui ne comprend pas notre famille et les principes qu'on défend. Ta vie s'arrêtera ce soir, pour que cette ville reste viable.

Il attendit la réponse d'Arianne en la regardant dans les yeux.

Alister pencha la tête sur légèrement sur le cotès de surprise et son air changea a la fin du discours.

- Monsieur, sans vous connaitre plus en avant, je me rends compte que les mots que vous employez sont rudes.Vous cédez a la commune renommée sans même vous demander ou aurait été mon intérêt a trahir les miens.

Par ailleurs, je n'ai vendu personne. Je n'ai en tout et pour tout que citer les prénoms des membres de notre assemblée, ce que mes interrogateurs savaient deja.
Je ne me suis rendu coupable d'aucuns crime et ai déployer tous mes pouvoirs pour préserver la Mascarade. J'ai été longuement sollicité pour dévoiller nos secrets ce que je n'ai pas fait. J'en veux pour preuve ma détention et mon interrogatoire en plein jour qui aurait pu m'être évité si j'avais eu le désir de vendre mes membres contre ma liberté.

Pour le reste, je laisse selon la coutume ma vie entre les mains du Prince. Si il faut une tête a terre pour faire cesser le trouble qui nous touche alors ce sera la mienne pour votre plus grand plaisir.
Je ne le fait pas pour mon Honneur que je sais n'etre pas digne de celui de ceux de mon clan, mais simplement par déferrance et soumission aux valeurs que je défends.

Je doutes au demeurant que ma mort ultime n'apporte la paix a cette assemblée. Cette affaire n'est pas de mon fait, elle a été longuement préparée par ceux qui cherchent a nous nuire.

Alister se tint silencieux courbant humblement la tête vers l'avant.

- Je m'en remets a vous mon Prince.

*Arianne allait parler lorsque Mike intervint. Elle attendit qu'Alister lui réponde avant de parler à son tour.*

- Allons, écartons ces funestes projets. Il serait ridicule de mettre fin à la non-vie de notre sénéchal. J'ai besoin de gens pour tenter de faire tomber le piège et comme il est au centre de cette histoire, je crois que monsieur MacEnroy est probablement le membre de l'assemblée le plus motivé à agir pour notre survie. De toute façon, tout échec se soldera inévitablement en mort finale, alors rien ne sert de se presser.

*Arianne s'adressa plus particulièrement à Alister.*

- Vous avez émis le souhait de retrouver Louve et Morgan. Je suis désolée de vous annoncer la mauvaise nouvelle, mais il semblerait qu'elles aient brisée la mascarade, laissant libre cours à leur bête. Et vous savez la punition qui est de mise pour les bris de mascarade. Je dois avouer que je ne connais pas leur état de santé. Cependant, vue les circonstances, si elles sont encore en vie, je suis prête à reconsidérer leur faute. *Se retournant vers Mike.* Comme je l'ai dit, les cadavres ne nous seront pas très utile.

Le téléphone cellulaire d'Arianne se mit de nouveau à sonner...

*Arianne répond à son cellulaire.*

- Oui?
-...

*Semble prise d'une vive colère.*

- QUI SONT-ILS?
-...
- Ne faites rien, je me rends sur place.

*Arianne raccroche.*

- Nous devrons règler ces choses plus tard, je suis présentement perquisitionnée. Je vais aller voir ce qu'il y a. Monsieur MacEnroy, je vous laisse en compagnie de Mike, Michel prennez-vous une chambre, je vous parlerez à mon retour. Je vous déconseille fortement d'établir un contact avec un membre de notre groupe, à moins que vous ne lui vouliez du mal.

*Arianne partie*