Nuit du 18 août Élysée

Michel avait affiché un air plutôt contrarié lorsqu'Arianne avait parlé de Kyle, de ses désirs d'agression et de la prise d'otage de Lise. Il s'adressa à Lise.

- Prends soin de toi...

Il eut l'air légèrement surpris de l'arrivée d'Alister. Il écouta la suite puis eut l'air à la fois perplexe et curieux à la mention de nouveauté d'Alister. Il lui répondit

- Eh bien... nous verrons bien!

Lise était perplexe. L'arrivée d'Alister répondait à autant de questions qu'elle en soulevait. Elle écouta son récit avec le plus de concentration qu'elle put en observant les réactions d'Arianne à mesure qu'avançait le discours du Ventrue. Elle était à l'affût du moindre signe pouvant trahir ce qui pouvait bien se passer dans l'esprit de cette femme déconcertante. Lorsqu'il frappa sur la table, Lise sursauta.

Elle n'avait pas bougé d'un poil quand Arianne avait dit qu'elle pouvait partir. L'outrage et l'humiliation que la Prince lui infligeait avec ces paroles, que cette dernière osait croire rassurantes, avaient surpassé toutes les offenses possibles. Un mépris ineffable se dessinait graduellement sur son délicat visage. À ses yeux, il n'y avait que deux explications à ces mots peu convaincants: Soit cette femme avait autant de jugement qu'une limace, soit elle était aussi vilaine et fourbe que la trahison elle-même.

Quand il lui dit de prendre soin d'elle, Lise regarda Michel, terrifiée à l'idée d'être séparée de lui. Elle serra sa main longuement, comme pour imprégner son empreinte en elle, et ravala cette boule d'angoisse qui obstruait sa gorge.

Elle posa ses yeux sur Arianne et Alister, tour à tour et à répétition, espérant pouvoir rester auprès de cet homme à qui elle devait la vie, mais elle comprit que l'invitation à sortir était sans appel.

Elle recula sa chaise, puis attendit, avec encore un brin d'espoir de pouvoir demeurer à ses côtés, ne lâchant pas sa main... puis elle se leva, doucement, une douleur lancinante déformant un peu ses traits, et attendit encore, espérant toujours...

Finalement, elle lâcha la main de Michel, se dirigeant vers la sortie proposée par Guillaume, sans toutefois le quitter des yeux, consternée par cette séparation déchirante.

Avant de sortir, elle regarda Guillaume en face et lui murmura du bout des lèvres une phrase, mais sans qu'un son n'ait pu sortir de sa bouche.

Bien qu'étouffée par le désespoir qui l'envahissait, cette supplication se voulait un cri... un cri de douleur et d'affolement face à ce sombre destin qui semblait vouloir s'annoncer à elle.

Au moment où Lise allait sortir de la pièce, Michel, la regardant, s'adressa à Arianne.

- Ça serait p't-être mieux qu'a reste... Dans l'hôtel, j'veux dire... non?

avant de quitter

- Non mon très cher associer, ce que j'ai tenter de faire est de vous sauvez le plus que possible du bourbier ou de la déchéance car je ne suis nullement votre ennemi. J,ai agi pour votre plus grand bien malgré vous et envers vous et cela après que vous soyer capturer par l'agence anti-terroriste Canadienne.

- Par contre maintenant que vous m' imputer votre échec ou vos malheur, je crois que pour ma par nos relation d affaire ce termine ici ! Au revoir Monsieur .

- Dame Lise, je sé fort bien que vous ne porter pas en haute estime mais je vous propose malgré cela mon aide puisque mon frère Michel est dans l'impossibilité de vous protéger, Si Michel le veux ?? en regardant michel

*Arianne laissa se dérouler les "adieux". Elle s'adressa à Michel.*

- Je ne crois pas qu'il serait mieux qu'elle demeure à l'hotel ce soir. Sa nouvelle demeure ne devrait pas encore être sous surveillence. Je crois que vu la tournure des événements, il est mieux qu'elle soit loin de vous, pour lui éviter un éventuel interrogatoire semblable à celui que notre bien aimé sénéchal semble avoir enduré. Comme il semble que monsieur Jack ne soit pas fiché, je crois que sa proposition est à considérer avec attention. À ma connaissance, madame Marchand n'est elle-même pas surveillée, vu son absence des derniers temps. Vous *à Michel*, je vous garde ici, car vous êtes pisté, comme monsieur MacEnroy et maintenant moi-même.

* Elle semblait totalement détachée. Elle croisa un le regard de Guillaume et lui fit un sourire triste, mais résignée. Elle articula un "merci" sans dire un mot. Elle retourna à son détachement par la suite, attendant que ceux qui devaient quitter quittent.*

- Peut-être, mais nous sommes entrés ensemble. J'sais pas comment vous voyez ça, mais eux, y risquent de voir ça comme une relation. Pis si y'm cherchent, y se r'tiendront pas d'aller voir mes connaissances pour avoir d'l'info.

Un instant, Michel semblait las. Puis, il se tourna vers Jack.

- Si a doit absolument partir, oui, j'pense bien qu'ça serait une bonne idée... Tant et aussi longtemps qu'elle est d'accord, bien sûre...

Alister regarda les gens se lever et partir tour a tour, aux mots de Black Jack il ne le quitta pas des yeux et lui répondit d'un ton calme et détaché.

- Monsieur Jack, je suis navré de vous faire ainsi autan de tord et cela en public, mais croyez bien que d'ici à la prochaine nuit mon bateau nage encore dans l'incertitude.
Par conséquent, je n'exclus volontairement aucune piste a l'heure ou la trahison semble être la monnaie courante en cet Elysée.
Concernant nos relations, je ne dirais qu'une chose, quel dommage...
Je pense qu'une simple entrevue suffirait a dissiper mes doutes, aussi, j'apprécierai que vous me l'accordiez demain en fin de nuit dans un lieu neutre et sur.
Je vous laisse seul juge Monsieur, Dormez bien et ne croyez personne.

Puis Alister vit enfin Lise se lever et faire de petits pas qui trahissaient hautement son désir de rester avec Michel. Il haussa un sourcil inquisiteur en sa direction avant de dire en conservant le même ton de voix.

- Mademoiselle Marchand, je ne sais rien de ce que semblent être vos soucis, ce que je sais, c'est que vous êtes comme tous ici dans un situation peu enviable. Prise entre le marteau et l'enclume, il vaut parfois mieux choisir des échappatoires aussi peu habituelles qu'extraordinaires. faites le bon choix, car en cas d'erreur cela pourrait bien être le dernier.

Enfin Alister se tourne vers Arianne.

- J'espere mon Prince que nous tirerons une conclusion satisfaisante pour tous ce soir. Car outre un évident complot contre notre assemblée en général et contre ma personne en particulier, vous semblez être la seule à ne pas encore avoir été inquiétée par ces intrigues.

Cela dit, lorsque mes interrogateurs m'ont demandés qui étaient Monsieur Fleury, j'ai tardé a répondre, je ne connaissais pas ce monsieur. Mais un rapide sondage de l'esprit de mon interrogateur m'en a appris plus que je ne l'esperais.
La question la plus embarrassante a laquelle j'ai eu a répondre vous concernant, c'est pourquoi vous aviez l'air d'avoir 35 ans, alors que vos papiers d'identité en affiche plus de 50. En cela, je ne crois pas que de rester ici soit l'idée la plus sage.
Ils sont au courant que vous gérer ce lieu et la galerie d'Art.

Après, ce sont vos décisions et tant que j'aurais une once d'espoir que vous soyez a même de régler ce problème, je les respecterai, mais il va falloir parler maintenant mon Prince, ces affaires sont allés beaucoup plus loin que l'esprit de cohésion et de fidélité que je porte a cette assemblée.

Alister regarda Arianne avec une lueur d'espoir dans les yeux, tout en maintenant sa mine fermée et son aire suspicieux.

Voyant que Lise et Black Jack approchaient de la porte, Guillaume en profita pour prendre ses effets personnels. Il mit son portable sous le bras et le reste de ses possessions distraitement dans sa malette. Il revint vers la sortie et fit un sourire sincère à Lise avant de s'engoufrer dans le sombre corridor. Lorsque sa silhouette fut presque disparue une voix trahit sa présence.

-Allez venez! Ne traînons pas...!

Lise tourna la tête vers Michel, lorsqu'il demanda à ce qu'elle puisse rester auprès de lui.

Lorsque Jack intervint, elle fit volte face vers lui, surprise d'avoir été interpellée en ces termes. D'abord intriguée par l'évaluation qu'il avait de l'estime qu'elle pouvait bien lui porter, ensuite méfiante, de l'offre qu'il avait faite.

Elle suivit le regard de Jack vers Michel, quand Arianne anéantit les balbutiements d'un tout dernier espoir... vain. Elle ferma les yeux, résolue à ce que les arguments de Michel resteraient inutiles. Pendant son instant lassitude, Lise le regarda intensément, entraînée par la déroute.

Croyant que Michel accordait sa confiance en ce Jack, malgré l'impulsivité maladroite qu'il avait démontré en faisant naître tant d'inquiétudes, elle décida d'accepter, puisque le sort en était jeté.

Elle se tourna vers Jack, et l'étudia un instant.

- Mon estime, Monsieur Jack, est proportionnelle à la qualité de l'expérience que je vis au contact de chacun.
Et si votre offre reçoit la confiance de Monsieur Michel, alors...

...elle lança un regard vers Michel...

- ... nous verrons bien...

Puis elle s'avança pour sortir.

Les paroles d'Alister la retint, elle se retourna pour l'écouter, l'observer.

- Monsieur, je doute pouvoir me targuer d'avoir un quelconque choix, ici. Mais je prend bonne note de vos recommendations, et tenterai de discerner le marteau de l'enclume... Cependant, la distinction me semble ici, un défi de taille.

Elle hocha la tête, dans la direction d'Alister, le perçant de son regard des plus sincères, faisant tomber la barrière de leurs animosités passées .

Elle regarda Michel une dernière fois avant de s'engager enfin dans le corridor, à la suite de Guillaume...

...espérant qu'il y ait un lendemain.

*Arianne avait reçu les paroles d'Alister comme une gifle. Son attitude se modifia quelque peu laissant voir qu'elle ne se laissait pas impressionner par les accusations qu'on lui lançait. Elle semblait aussi déçue d'entendre de telles paroles. Il était visible qu'elle attendait que tous partent avant de prendre la parole.*

L'homme qui dirigeait les gens vers le sous-sol arriva dans l'élysée. Il avait entendu les débordement de voix dans le sous-sol. Il y avait aussi un autre homme vraiment costaud avec lui. Ce dernier était vêtu d'un habit noir, il semblait sortir du film le parrain dans son attitude général. L'homme qui dirigeait les gens prend la parole.

-Madame D'Archer, je viens assurer votre sécurité avec Vincenzo. Madame un homme qui défend les intérêts de monsieur Fleury dans la ville m'a demander de vous avertir qu'il est présent ici et qu'il désir vous parler.



Cet homme entra dans la pièce avec un regard enragé. Il passa devant les deux goules pour aller près d'Arianne. Il arrive devant elle avec a un sourire plein de malice. Il prend la parole sur un ton directe remplit de haine.

-Tu m'obliges à sortir de ma quiétude pour venir te sortir du pétrin. Tu n'as pas honte. Tu n'es pas encore assez grande pour régler tes choses toute seule. Je veux savoir pourquoi la ville est dans un chaos, comme ça et pourquoi je dois venir mettre de l'ordre. Allez, dis-moi pourquoi tous est en train de déraillé petite insignifiante...

Il attend l'a réponse d'Arianne avec la même attitude que quand il est arrivé...

*Arianne parla avec arrogance.*

- Je vous souhaite la bienvenue monsieur. Veuillez prendre place, je vous prie. Bien que vous interrompiez notre rencontre, je crois que je peux prendre un temps pour vous entendre. Je n'ai pas le plaisir de comprendre la raison de votre présence parmis nous. La ville se porte bien, elle survivra à quelques morts, ce n'est qu'une perte mineure. Vous pourriez peut-être expliciter ce que l'on attend de vous, et de moi.

*Elle se tenait droite et digne, aucunement intimidée, du moins elle ne le paraissait pas.*

L'homme devant Arianne semblait sur le point de la frapper, il regarda les gens dans la pièce et dit sur un ton enragé.

-Je vois que cette ville n'est pas dans le chaos, la moitié des policiers de la ville son devant cet hôtel pour un meurtre. Mon ami m'annonce qu'il est soupçonné de participer à une organisation terroriste, et sale insignifiante, tu oses me dire que cette ville va bien. Je suis ici pour remettre de l'ordre dans cette ville et dans cette assemblée. Si tu n'es pas capable de faire le travail qui t'es confiée, tu mérites juste que je te tabasse pour m'avoir mentit et avoir osé dire que tout allait bien dans la ville. Je vais te poser la question une dernière fois, petite salope, pourquoi la ville est dans le chaos, et que monsieur Fleury est soupçonné de faire partit d'une cellule terroriste. Réponds!!!

Il regarda Arianne avec le même sourire et parlait avec la même rage dans la voie.

Michel avait regardé Lise jusqu'à ce qu'elle soit hors de son champ de vision. Puis, juste comme les vampires qui avaient eu la "permission" de partir étaient sortis, Michel ajouta, comme pour lui-même,

- Oui, j'suis certain que Jack connaît l'importance de son engagement. On peut donc y faire confiance.

Puis, l'homme enragé était arrivé. Michel semblait guère impressionné par son attitude... Il prit la parole.

- Donc, vous nous dites que Monsieur Fleury ne fait pas partie d'une telle organisation?

L'homme attendait toujours la réponse d'Arianne quand un autre homme dans la pièce prit la parole. L'homme se retourna vers lui, avança lentement jusqu'à sa hauteur. Il le regarda dans les yeux un certain temps avec un sourire sur les lévres. Il prend la parole sur un ton sarcastique.

-Je présume que tu te nomme Arianne D'Archer pour me parler. Sinon je me demande ce que tu veux me dire qui pourrait m'intéresser. Je suis sur qu'un minable comme toi, ne sais même pas de quoi il parle et je te conseille de te taire si tu ne veux pas sortir rejoindre les morts dans la rue. Je suis sûr que c'est la meilleur mort que tu pourrais espérer avec une vie aussi pathétique que la tienne. Alors si je t'adresse la parole, tu me répondras, sinon tais-toi. Je suis gentil car je suis chez mon ami, sinon je t'aurais déjà frappé assez fort pour que la douleur te fasse comprendre que tu n'es rien et que je n'ai aucune considération pour ta vie.

Il se retourna de nouveau vers Arianne, il s'approcha d'elle et attendit de nouveau sa réponse.

*Arianne parla fort.*

- ASSEZ!

*Elle reprit un ton plus habituel.*

- Surveillez vos paroles monsieur. Que je ne vous entende plus menacer de mort qui que ce soit sur mon territoire. Je suis convaincue que monsieur Fleury ne vous envoit pas quérir des informations, pour cela il se serait adressé à moi directement. Et comme il n'a aucun lien avec des activités illégales, les soupçons seraient vites tombés. Votre présence ici présage qu'il y a quelque chose de bien plus grave, n'est-ce pas?

*Arianne conservait son attitude arrogante.*

L'homme se mit à rire entendant les paroles d'Arianne. Il la regarda et la frappe violament à la tête. Arianne roule sur le sol de la salle. Il la regarda sur le sol et prit la parole sur un ton enragé.

-Tu oses lever le ton envers moi, tu n'ai rien et tu le sais bien, tu es ici car un ancien l'a décidé, ne l'oublie jamais. Si je veux te tuer, je peux le faire sur le champ, je n'ai pas de compte à rendre à personne sauf à monsieur Fleury, je suis sur qu'il comprendrai mon geste en sachant que tu n'es même pas digne de la confiance qu'il t'a accordé. Je ne suis pas un de tes petits jouets comme tous le membres de ta ville, si tu me remanque de respect une autre fois, je te tue, es-ce clair?

Il prend un ton plus calme et posé.

-Pour ce qui est de ma venue, je suis sur que tu connais la cause. Je suis ici justement car monsieur Fleury ne peut plus communiquer avec toi, ta ligne est sur écoute, mais il ne peut rien faire pour le moment. Je suis venue te dire que ta vie est en danger, je ne sais pas ce qui c'est produit mais vous avez attiré bien des gens qui vous veulent du mal. Si tu n'arranges pas ceci, je vais devoir le faire et je ne garantit pas que ça va être plaisant pour personne. Es-ce que tu comprends, que vous devez agir vite, car tous vos vies sont en danger, mais je dois comprendre la cause de cette situation. Alors pour la dernière fois, dis moi ce qui se passe dans cette ville????

Il attendit la réponse d'Arianne...

Alister avait regardé la scène en faisant preuve d'une maitrise de soi assez surprenante eut égard a la violence du nouveau venue. Il regarda Michel enlever sa veste en signe de défi et se contenter de se pencher de son cotès pour lui dire a voix basse.

- Monsieur Michel, nous avons tous un ancien a qui nous devons des explications. Veuillez ne pas interférer dans celles de notre Prince. Même si ce spéctacle est peu réjouissant, c'est la voie normale de procéder.
Reprenez votre place, gardez votre calme et attendez que la parole vous soit donnée pour intervenir.
Vous n'etes pas plus de taille que vous n'êtes concerné.

Les choses se doivent d'etre mise au clair ce soir. C'est regrettable, mais nous n'y pouvons rien d'autre qu'esperer que notre prince s'en sorte. Si elle désire notre aide, ne vous en faites pas elle la sollicitera.

Alister reprit calmement sa pose initiale attendant que la parole lui soit remise, ou que l'individu s'en aille.

*Arianne se releva, elle avait une partie du visage en sang qui se guérissait lentement. Elle essuya le sang et retrouva son port digne. Elle adressa un regard sincèrement reconnaissant à Alister. Enfin, elle se retourna vers l'homme qui l'avait frappée l'air sérieux.*

- Vous vous moquez de nos règles monsieur, ce qui est intolérable à mes yeux. Je ne vois qu'une seule solution à votre comportement. Je déclare officiellement la fin de notre réunion. Maintenant vous pouvez frapper comme bon vous semble et autant que vous le voulez, ancien. Il semblerait que certains services spéciaux dont je ne connais pas la nature s'intéresse à certaines entreprise de la région. Il semblerait qu'ils aient découvert que j'utilise le nom de ma mère pour faire certaines affaires et mon propre nom pour d'autres. J'imagine que tout cela paraît suspicieux et qu'ils tentent de trouver des embrouilles qui n'existent pas. C'est pourquoi je crois que l'hotel Wellington est sous surveillance. Si vous vous calmez, je suis certaine que nous pourrons tirer tout cela au clair et que tout ira dans les intérêts de monsieur Fleury. Je ne traînerai pas le nom de ma mère dans la boue pour une simple erreur policière. Ils ne m'ont toujours pas interpellée ni accusée, je crois qu'ils tentent de rassembler des preuves et à moins qu'ils ne les fabriquent, ils n'en trouverons pas, il n'y a donc rien à craindre.

L'homme avait écouté les belles paroles d'Arianne. Il se mit à rire de nouveau. Il prit la parole sur un ton méprisant.

-Je ne considère pas cette assemblée comme faisant partie des standards que j'ai appropos de notre famille. Elle n'est rien, comme la direction que vous faites de cette assemblée. Il y a des gens qui se foutent du nom de votre mère qui arrivent dans cette ville. Ils vont vous cherchez vous et les membres de votre assemblée. Il est certain que c'est le premier déplacement d'un pion sur l'échiquier de la vie. Vous semblez ne pas comprendre que plusieurs de vos coups sont déjà comprit par l'adversaire, vous êtes en retard et lorsqu'il frappera, il sera trop tard pour vous. Je ne désir aucunement aider cette assemblée, mais un ami m'a demandé de vous aider. Si vous répondez à mes questions, je pourrais mieux vous donner des conseilles et peut-être vous faire comprendre votre ignorance face à ces gens qui veulent votre mort. Es-ce que vous comprenez la nature de mes paroles, ou vous êtes trop innocente pour saisir la gravité de celle-ci!!!

L'homme attendit la réaction d'Arianne.

*Arianne détourna le regard de Mike, refoulant sa colère. Elle fit signe à ses goules de partir.*

- Je vous ai donné du travail à faire il me semble, partez et activez-vous.

*Elle reporta ensuite son attention sur Mike.*

- Je vois que vous êtes plus disposé à examiner notre situation. Ceux qui sont dans cette salle, à l'exception de votre personne, du moins pour le moment, sont de toute évidence surveillés, ou même traqués si l'on peut parler ainsi. Louve et Morgan étaient aussi recherchées, Morgan pour ses crimes, Louve pour son association avec un présumé criminel, plus particulièrement un terroriste. Ce dernier prétexte s'applique à monsieur (pointant Michel) ainsi qu'à moi-même. Monsieur (désigant Michel) semble porté avec un lui un passé peu reluisant qui pourrait rendre crédible son association avec ce présumé terroriste. Monsieur Alister MacEnroy ici présent, est celui qui est soupçonné de terrorisme. Il venait tout juste de revenir de son interrogatoire dont le récit semble être digne des films américains lorsque vous avez fait irruption dans la salle. Peut-être serait-ce le moment d'écouter ce qu'il a à nous dire. Il semblerait qu'il y ait un peu de confusion dans toute cette histoire. Je suis aussi désireuse que vous de voir clair dans tout cela, cependant, je crains que votre tempéramment ne fasse ombrage aux discussions, alors je vous pris de retenir votre violence.

L'homme écouta Arianne avec un sourire sur les lèvres. Il dit sur un ton méprisant.

-Je crois que la personne qui vous a choisi pour ce poste avait surement de bonnes raisons de vous inciter à prendre ce poste. Je vais vous laisser la chance de me surprendre et vous permettre d'essayer de changer l'opinion très mauvaise que j'ai de vous et les gens qui compose cette assemblée. Je vais vous écouter m'énoncer la situation et diriger cette discution. Après je verrais si vous êtes digne d'avoir une certaine forme de respect de ma part. Je suis tout ouïe à la suite de cette rencontre, mais j'espère que vous ne me ferez pas perdre mon temps. J'attends la suite de cette discution.

L'homme attendit la suite de cette discution.

*Arianne se tourna vers Alister.*

- Pardonnez-moi de cet petite parenthèse. J'ai bon espoir que nous pourrons chasser les brumes qui entoure cette histoire. Mais avant tout, avez vous toujours certains objets que vous portiez sur vous lors de votre séjour loin de nous? J'aimerais pouvoir les étudier, ils pourraient nous révéler certains secrets.

Alister sortit de sa léthargie pour répondr a Arianne d'un ton posé et neutre.

- Mon Prince, je possède tous ces objets en ma demeure et je peux faire mander mon chauffeur afin qu'il les ramène ici ou qu'il les porte dans un de mes ateliers afin de vérifier si ils ont été parasiter ou pas.

Néanmoins, mon costume est maculé de sang, est j'aimerai le confier aux bons soins de Jared, afin qu'il puisse m'en dire plus sur la nature de ce sang que je sais n'etre pas le mien.
Je reste toutefois a votre disposition quant a l'étude de ces choses.
Je crois en accord avec vous, qu'il est temps de mettre un nom sur le visage de notre ennemi, et nous n'y arriverons qu'en agissant de concert.

Alister se tourne alors du cotès de l'Ancien.

Par ailleurs, Monsieur, votre aide serait la bienvenue et pourrait achever votre mission dans une issue favorable pour les intérêts que vous êtes venus défendre si je puis me le permettre.