Nuit du 18 août Élysée

Explication de la scène:

Louve est toujours sur le point de tomber en frenzie, elle semble avoir retrouvé un peu de lucidité pour un certain temps, mais elle est toujours à fleur de peau.

Vous pouvez continuer à écrire, mais je vais devoir faire un autre intervention si vous brassez trop fort Louve, donc n'écrivez pas trop d'un coup pour que je puisse intervenir demain s'il a lieu.

Merci

Conteur

Tandis qu'elle reprend momentanément ses esprits, Louve se redresse sur ses pieds. Ses yeux semblent avoir repris une couleur normale. Elle desserre les poings pour parler d'une voix rauque et lente:

- Écoutez, si j'ai entrepris, avec la collaboration du comité environnemental de cette ville, de faire circuler une pétition contre le déboisement de ce secteur particulier, c'était pour démontrer une volonté de préserver l'entente entre les garous et la Camarilla. Je le répète, les garous ne sont pas venus me demander quoique ce soit. Si j'avais su que certains d'entre vous avaient des intérêts dans le secteur, j'aurais sans doute agi autrement.

Louve s'arrête quelques secondes puis reprend, sachant très bien que ce répit est momentané :

- Il est cependant vrai que nous ne pouvons rien contre les actions humaines, qui détruiraient les territoires occupés par les garous. Il n'y a aucun conflit imminent et Madame la Prince sera la première informée s'il se produit quoique ce soit en rapport avec les garous. Je continuerai à veiller sur le territoire forestier, comme Monsieur le Sénéchal me l'a demandé, lors de notre première rencontre du comité de sécurité.

Louve retourne dans le silence, espérant que le calme de son âme se poursuivrait pour encore un bon moment.

*Morgan observais Louve,et se leva pour allé a ses coté ,et posé une mian sur son epaule,temoignant son soutien a la gangrel,lui murmurant quelque chose,ooo que elle comprend son desarois,puis s'adosse au mur derriere elle,ecoutant la scene en cour*

Michel sembla abasourdi par l'intervention de Louve. Il prit tout de même la parole, s'adressant directement à elle.

- Tu penses pas qu'tu dis un peu n'importe quoi? Si on commence par "on peut rien contre les actions humaines"... C'pas vrai pantoute! Check : j'connais pas l'histoire du boisé, ni qui voulait l'faire déboiser, mais c'tait par une action humaine. Pi ton affaire, c'tait par une action humaine, contre une action humaine. C'que j'disais, c'tait qu'les actions humaines, officiellement, sont indépendantes des notres. P'têtre que tu pourrais m'dire è où mon erreur de raisonn'ment là d'dans?

Lise n'avait pas quitté Louve des yeux et sembla soudainement soulagée d'entendre ces paroles qui la rassurait, bien que sceptique quand aux explications en tant que telles.

Elle écouta Michel, puis, elle lui prit la main, la tapotant pour le ralentir dans son élan de débats, qui, bien qu'intéressants, ne soient pas à propos dès à présent...

- Mais nul besoin de faire autant de cinéma, après tout... n'est-ce pas?

Elle observa Morgan le temps de dire:
- J'imagine que nous pourrons bientôt nous pencher sur les dangers plus immédiats...

Elle se tourna enfin vers Arianne, et continua, innocemment (pas faussement du tout, je tiens à le préciser):

- Nous nous questionnerons probablement plus tard sur la motivation qui a bien pu la pousser à agir de la sorte, malgré l'ignorance des interférences potentielles qu'une action aussi majeure pouvait avoir sur l'évolution du bassin démographique, je suppose.

Puis elle se tut, attendant, un peu fébrile, ce que réservait la suite de cette convocation, l'attention centrée sur Arianne, la main toujours dans celle de Michel.

-Ce que Louve veut dire en langage simple,c que une tel action faite par les humains,les lupin peuve pensé que c de nous que ca vien,et nous mettre ca sur le dos,et de fait,sen prendre a nous.
Vous connaissez tous le charactere de mon clan habituellement,et bien dites vous tous,que les lupins quand il sagit de vampire ils sont 10 fois pire,et nimporte quel pretexte est bon pour nous cognez,et que le moindre truc entreprit face a un bois peut etre le risque et la raison de une guerre pour eux.

*se tournant vers Louve*

-Je me trompe?

*puis elle regarda Lise et dit*

-Elle a raison,nous avons une autre mennace qui plane sur nos tetes,et celles la est plutot immediate et pourrait engendré une degeneration massive des evennement.

*puis elle regarde lassemblé*

Michel réagit spontanément. Il se leva, puis dit :

- Nononon!... Ça marche pas pentoute! L'sujet, y'est pas clos, pas pantoute. Si vous voulez qu'on change de sujet, on va soul'ver toutes les incohérences dans cel'la, pi après, même si des explications logiques seraient de mise, au moins, les choses vont avoir été dites, pi on changera d'sujet si vous l'voulez.

Il regardait directement Louve.

- Me semble que c’t’action là, ça fait partie de c’qu’on appel le développement d’la ville. Que ça aille dans c’te sens là ou à l’encontre, on a un comité qui s’occupe de t’ça, non? Dans c’cas là, y’a fallu qu’tu fasses pas mal l’autruche pour pas savoir que ça allait à l’encontre des plans d’quequ’un! J’veux dire, c’est la job de c‘te comité là d’s’occuper d’ces affaires là. T’aurais pu y’enk leur dire : « j’fais ça, ça marche avec vos plans? » pi ça aurait été parfait.

- Ok, si c’est pour préserver l’entente entre les garous pi la camarilla, c’est parfait. Mais là, y faudrait p’têtre dire c’t’entente là c’est quoi d’autre que « on vous laisse tranquille pi vous nous laissez tranquilles, » parce que si c’tait juste ça, on n’aurait pas à s’mêler de c’qui s’passe entre les humains pi eux. Pi si tu m’dis qu’tes plus au courant d’comment gérer la ville que l’prince pour le bien de tous face aux garous, chapeau, t’as fait c’qui fallait, mais là, y’aurait certaines choses qui seraient à changer. Sinon, ben… c’est p’têtre que t’as des intérêts personnels avec les garous qui vont à l’encontre de ceux d’la communauté, ça s’peut aussi, ça.

- Pi à part de t’ça, j’comprend pourquoi t’es pas din’s relations internationales. Check ça : l’autre gang te d’mande rien, pi là, tu nous dis que c’est selon ta propre initiative que tu leur fait l’message « On est trop poches pi on l’sait, si vous plait, on vous craint tellement qu’on va travailler pour vous, sans qu’vous le demandiez, mais on vous en prit, fâchez-vous pas, parce qu’on sait très bien qu’en cas de conflit, vous nous pètez tout’t la gueule. C’est clair qu’on est inférieurs à vous. Maintenant, si on peut travailler d’égal à égal, ça serait bien… » On pourrait savoir en quoi c’tait une bonne idée? Pi surtout, on peut tu savoir en quoi ça maintien la paix?

Puis, il se rassit, ayant dit ce qui était à dire.

Le calme de l'âme fut de courte durée...Louve sent à nouveau la Bête en elle, qui ne demandait qu'à sortir. Elle avait réussi à s'expliquer calmement, et on remettait encore en question ses dires. Ce petit con de Brujah savait fort bien qu'il ne fallait pas la faire sortir de ses gonds, mais ne semblait pas prendre ce fait pourtant simple en considération.

Louve savait que la seule personne qui serait capable de la maîtriser serait Morgan. Elle se tourne vers elle et lui murmure quelque chose à l'oreille. Puis, la Gangrel ferme les yeux pour tenter le plus possible de garder son calme.

*Morgan regarda Michel et dit*

-Michel svp,cesse de la harcelé de la sorte et de faire des accusation directe.
Si on est encore en vie du coté garou c bien de elle,et a elle que on doit ca.
Tu parle de maintien de la paix,et tu crée ici un conflit en l'accusant de mal faire son travail,je sais pas si tu a remarqué mais elle est proche de peté les plomb,chose qui mets ici la securité des membre de la ville en danger et entre dans mon champ d'action.
Donc je demande sois au gardien des Elysée,ou a son altesse de bien voulori intervennir afin que cesse cette situation avant que ca devienne violent par ici.

*puis elle pose le regard sur Guillaume,et ensuite Arianne,le tout aillant été dit,de facon polie,et calme*

Michel se tourna vivement vers Morgan.

- Come on! J'la harcèlerais pas, si à l'admettait, qu'c'est poche, son affaire! Je sais ben pas comment ça se fait qu'on est en paix avec les garous, si c'est d'même qu'a fait ça... En tout cas, moi, si j'étais sauvage, j'profiterais d'une démonstration d'faiblesse de même. Tsé, ya un dicton qui va d'même : « si tu veux la paix, prépares la guerre... » Ça dit pas « Si tu veux la paix, montre que t'es faible! » Pi j'vois ben pas pourquoi à pogne les nerf de même, comme tu dis...

*Morgan et Lise, en reportant leur attention sur Arianne, purent remarquer qu'elle avait déposé un pieux travaillé sur la table. Elle semblait complètement ennuyée par la situation.*

- Assez. Je conclue que Louve a travaillé au désavantage de tous, incluant elle-même.

*Arianne se tourne vers Louve et s'adresse à elle sur un ton détaché.*

- Très bien, sors de ma ville, court après après l'une de ces choses que tu nommes garou et rapportes-moi une preuve de leur existence.

Que Michel s'insurge de la sorte n'avait peut-être rien d'étonnant, mais Lise en resta tout de même stupéfaite et écouta son plaidoyé, interdite, jusqu'à ce qu'il s'assoit de nouveau.

Elle le regarda ainsi longuement, puis elle lui adressa un sourire résolu et compréhensif. Elle voulut lui assurer son soutien dans ce qu'il avait apporté, mais son regard persistait à communiquer que le temps pour ce sujet était malgré tout peut-être un peu trop mal choisi.

Elle écouta Morgan avertir Michel avec appréhension, et c'est légèrement désabusée qu'elle constata que même la Prince n'en avait pas fini avec ce sujet. Alors elle se recroquevilla un peu sur sa chaise, repliant ses genoux contre elle, inquiète de ce qui allait suivre.

Le calme semble se prolonger. Mais les paroles de la Prince tombèrent comme un couperet.

Louve jette un dernier regard vers l'assemblée, de manière vide...
"Je n'ai plus rien à faire ici, se dit-elle."

Elle regarde la Prince dans les yeux, fronçant les sourcils. Elle lui répondit de sa voix rauque :

- Très bien.

Puis, elle quitte la salle sans se retourner.

[

*Arianne prit son téléphone cellulaire et fit un appel.*

- J'ai besoin de toi au centre-ville. Considère que tout membre qui brise la mascarade ce soir est automatiquement considéré comme ayant perdu ma protection.

*Arianne se tourna vers Morgan et lui tendit le pieu qu'elle avait posé sur la table.*

- Si tu le désires, tu peux aller t'assurer qu'elle ne perde pas son sang froid, du moins sans qu'elle cause de problème.

*Morgan approcha alors et prie le pieux et dit*

-Bien que elle sois mon amie,je ferais respecté la mascarade coute que coute altesse,merci de la confiance temoignez pour cette tache,je vais m'assuré que tout sois en ordre et que elle ne cause aucun probleme,doije revennir ici ensuite ou je reste avec elle si elle reste calme?

*tout en allant vers la porte*

- Suis ton jugement, il est biensur évident que tu ne devrais pas revenir en traînant un cadavre mutilé dans tes bras. Je doute que son calme perdure, alors je te conseille d'être rapide.

-bien

*puis Morgan sortie en prennant son blouson et alla retrouvé Louve*

*Arianne se détendit, mais semblait conserver sa mauvaise humeur.*

- Bon, cela est fait.

*Elle reporta son attention sur Lise.*

- Laissez-moi vous faire part de mon étonnement à vous retrouver parmi nous. Il me semble que vous étiez dans une position qui laissait peu présager une tel éventualité. Peut-être pourriez-vous nous éclairer quant aux événements qui vous ont conduite à nous rejoindre ce soir. Je dois avouer que bien que ce soir une agréable surprise, votre retour si rapide est loin de ce que j'anticipais.

Toujours recroquevillée sur sa chaise, Lise parût étonnée de la question de la Prince. Elle se tourna vers Michel, le regarda un instant puis, elle lui sourit. Ensuite, elle se retourna vers Arianne et se replaça de façon beaucoup plus convenable. Elle redressa sa posture, afin de bien paraître devant Sa Majesté, mais ne pût s'empêcher d'esquisser une légère grimace de douleur causée par un faux mouvement ravivant probablement une blessure toujours un peu à vif.

- Si... si rapide? Je suis curieuse de savoir combien de temps aurait dû s'écouler avant que cette période soit considérée aussi longue que je l'ai ressenti de mon côté! C'est étrange comme je croyais que vous auriez été davantage concernée par les événements entourant ma capture.

Elle revit en un flash ces moments troublants, plissant le front à mesure que ces images défilaient dans son esprit, puis secoua la tête légèrement pour se resaisir.

- Quoi qu'il en soit, si ce sont uniquement les circonstances de ma libération qui vous préoccupent, C'est Monsieur Michel qui m'a trouvée et libérée, hier.

Lise ferma les yeux pour rassembler ses souvenirs tout en poursuivant:

- Il a ouvert le tombeau dans lequel il a trouvé mon corps, meurtri, pieu au coeur...

Elle fait une pause, brève, le temps de se rappeller la suite, puis reprend aussitôt:

- Il... il m'a... il m'a nourrit... transportée en lieu sûr, et m'a emmené sur sa moto jusqu'ici.

Elle ouvrit à nouveau les yeux et, le regard franc posé sur Arianne, elle ajouta:

- Il n'y avait personne là où j'étais retenue, ni gardes, ni personne. Pourtant, ils étaient nombreux quand j'ai été mise là...

Elle fit une autre pause pour réfléchir encore un bref instant.

- Je dois avouer, Madame, que je ne comprend pas pourquoi j'ai dû subir une telle épreuve, ni pourquoi ces gens ont cru bon de m'utiliser, moi, pour vous faire chanter, vous.

La porte ouvre d'un coup sec et Foxy entre rapidement dans la pièce. Elle ne prend pas le temps de regarder qui s'y trouve. Elle porte son attention sur Arianne et dit sur un ton frénétique en pointant la porte.

- Madame... Scusez-moi si je suis en retard... La police est devant en train d'arrêter Louve et Morgan... Y'a plus de gun que dans un mauvais film américain. Je fais quoi Madame?

Michel avait écouté le récit de Lise, acquiesçant quelques fois d'un hochement de tête. Puis, lorsque Foxy fit irruption dans la pièce, clamant cela, il fut étonné.

- Wèyon donc! Qu'estcé qu'y ont fait encore!?

Guillaume se leva. Il paraissait un peu ébranlé par tout ce cirque.

-Avant que tout cela ne dégénère, je crois que l'idéal serait que tout le monde ici présent reste calme. La police fédérale avait des mandats de recherche et d'arrestation contre Louve et Morgan...

Guillaume sembla soudainement fatigué, comme si le poids de nombreuses années s'abattaient soudainement sur ses épaules. Il se tourna vers Michel.

... et afin d'éviter une surchage de problèmes, je vous suggère Monsieur de ne pas aller rejoindre vos compagnes.

Il reprit place et ajouta, sans directement fixer la prince du regard

Si Madame me le permet, je peux aider les gens ici présents à quitter l'élysée sans heurts et puisque les autorités avaient probablement leurs supects sous filature, je puis à votre demande remplacer Monsieur afin qu'il «quitte normalement» votre établissement.

- Une offre très normal mais qui sera impossible d accomplir dans un temps relativement court !? Je crois ne pas avoir besoin de service pour l'instant, mais peut être devriez vous seulement vous assurez d'isoler la pièce .

*Arianne ne sembla pas surprise de l'annonce de Foxy. Elle n'eu aucune réaction. Elle semblait parcontre irritée par la réaction de Michel. Elle garda tout de même une attitude détachée. Quand elle répondit à Guillaume après avoir écouté Black Jack émettre son opinion.*

- Je ne crois pas qu'il soit nécessairement de faire sortir tout le monde. De plus, il serait peu judicieux que vous preniez la place de Michel, vous seriez embarqué pour vous rendre je ne sais où. Je n'ai aucune envie que mon hotel se fasse fouiller parce que ces hommes ne trouvent pas ce qu'ils cherchent. Cependant, je ne crois pas qu'ils tentent quoi que ce soit de musclé ce soir vue les pertes des forces de l'ordre.

*Arianne reporta son attention vers Michel et Lise.*

- Je vous conseille de garder un profil bas. Un trafficant d'arme et de drogue faisant affaire avec un membre de l'IRA n'est pas très bien vu vous savez. Je vous conseille de prendre une chambre dans mon hotel. Aussi, vous serez venu ici pour que nous discutions d'une jonction entre nos deux projets, chose qui devait être faite mais qui semble ne pas pouvoir se concrétiser. Ce point étant quelque chose que je voulais aborder avec vous, cela n'est qu'un demi mensonge que je crois que vous pourrez endosser.

*Arianne s'adressa à tous.*

- Si vous voulez bien m'excuser, nous reprendrons bientôt. Je vais aller m'occuper un peu de mon hotel et de mes clients qui doivent être un peu inquiets. Je vais tenter d'aller limiter les dégats.

*Arianne se tourna à nouveau vers Michel.*

- Je vous prendrai une chambre et vous rapporterez la clée.

*Arianne se leva et se dirigea vers le rez-de-chaussé.*

Lise afficha graduellement une expression de plus en plus effarée et confuse. Son regard basculait frénétiquement entre Guillaume, Michel et Arianne. Elle cherchait manifestement des yeux une bouée. Lorsqu'Arianne sortit, Lise se tourna vers Michel, une lueur d'espoir dans son oeil bleu.

Dans un geste discret et délicat, elle s'aggripa au bras du Brujah comme à son seul salut. Elle lui parla tout bas dans un effort inutile puisqu'il régnait dans cette pièce un silence vertigineux tant le coup de théâtre fit son effet.

- Mais qu'est-ce qui se passe? Monsieur Michel... Je... je n'ose comprendre... je ne comprend plus rien...

Puis elle reprit, plus bas encore, tout près de son oreille, les dents serrées par la retenue immense de l'angoisse qui la rongait de tout son être:

- Restez près de moi... je vous en prie...