Nuit du 18 août Élysée

Michel, l'espace d'un instant, eut l'air de se demander quelque chose. Puis, il se reprit, et répondit à Arianne.

- Heum, oui, oui, bien sûr, bien sûr, votre invitation est bienvenue...

Puis il s'adressa à Lise.

- Je n'ai pas du tout l'intention de vous quitter...

Un sourire éclaircit légèrement le doux visage de Lise alors que Michel la rassurait... un peu.

Elle se tourna vers Guillaume, et l'observa un moment. Elle ruminait quelque chose, de toute évidence. Puis, enfin, elle se risqua.

- Puis-je m'enquérir, Monsieur Guillaume, si vous connaissez d'autres faits susceptibles d'influencer le cours de nos destinées, tels celui que vous venez d'exposer? Je ne voudrais surtout pas abuser de votre générosité inégalable ni de votre sens de l'honneur, mais j'aimerais tout de même vous faire part de toute ma gratitude s'il vous venait à l'esprit de les partager...

Elle était toujours tendue par l'aspect tragique des événements, mais s'efforçait avec brio de conserver cette sincère gentillesse pour présenter sa requête.

Guillaume se crispa quelques instants lorsqu'Arianne intervint pour calmer la situation. Son regard dénotait une certaine exaspération. Il regarda la prince quitter la pièce, croisant Foxy du regard, son attention se porta sur elle.

-Venez très chère prendre place, puisque l'élysée semble être le seul endroit convenable aussi bien vous installer confortablement.

Le ton était ironique, il était visiblement dérangé par les récents événements. Il se leva et tira une chaise pour Foxy. Tout en continuant son geste, il regarda en direction de Lise lorsqu'il entendit son nom.

-Je comprends votre inquiétude, mais je ne connais pas d'autres détails qui puissent alimenter ou calmer nos craintes...Les personnes susceptibles d'être interpellés par la police étaient Morgan, Louve, Michel et Jared. Possiblement moi et Foxy, mais nos identités sont trop incertaines pour les autorités...enfin j'espère.

Comme s'il en avait besoin, Guillaume prit une grande respiration avant de poursuivre.

-Le reste n'est que pure spéculation...Je ne connais pas les procédures policières, mais si les forces de l'ordre avaient déjà pris en filature l'un de ceux que j'ai mentionnés, il est fort à parier qu'ils auraient pu suivre leurs déplacements et ainsi...Et ainsi connaître leurs allées et venues, de même que leurs fréquentations...La prudence est donc de mise pour nous tous.

Foxy se calme et parcoure les visages de l'assemblée à mesure qu'ils parlent. Elle s'arrête sur Lise un bon moment, comme dans la lune.

- Bon... retour... madame...

Elle se ressaisit à l'appel de son nom et va aussitot, boitant, s'asseoir à côté de Guillaume et se penche quelque peu vers lui.

- Si vous voulez M'sieur Guillaume, j'peux filer les flics et voir où ils vont... Ou en trouver un et le faire parler... Ça serait moins mortel que de rester assise sur une chaise.

Lise sourit gentiment à Foxy pour son effort, comprenant bien son intention originelle, mais répondit sur un ton un peu contrarié.

- À moins qu'il ne s'agisse d'un sarcasme, fort habile, cela dit, j'ai le regret d'avoir à mentionner, Mademoiselle Foxy, que c'est raté. Ce retour n'est pas bon du tout et commence à prendre une tournure mélodramatique fort mal orchestrée...

Les paroles de Guillaume inquiétaient plus qu'elles ne rassuraient Lise, qui rafermit sa main sur le bras de Michel, pour y puiser une force supplémentaire alors que les siennes s'estompaient peu à peu. C'est sur un ton faible et doux qu'elle s'adressa de nouveau à Guillaume.

- Auriez-vous la moindre idée, Monsieur Guillaume, depuis combien de temps ces policiers ont pris en filature les personnes que vous avez mentionnées? Voilà un détail qui, je crois, serait fort utile de connaître afin d'évaluer l'ampleur de la situation.

Guillaume se pencha à l'oreille de Foxy pour lui murmurer quelque chose. Il semblait inquiet, puis il reprit place sur sa chaise afin de répondre à Lise.

-Selon mon hypothèse depuis quelques jours tout au plus...Depuis la réunion du conseil
de sécurité en fait.

Lise parut soulagée d'apprendre que la filature avait dû commencer si récemment. Sa nouvelle demeure était toujours sécuritaire, dans ce cas, puisque personne n'y avait encore mis les pieds.

Elle détendit légèrement son étreinte du bras de Michel et se mit à réfléchir lourdement et longtemps, dans ce silence pesant. Son expression variait entre le doute et l'inquiétude, à mesure que ses pensées défilaient dans sa tête.

Elle releva la tête doucement, et plongea ses yeux dans ceux de Michel, se demandant si leurs pensées se rejoignaient, puis elle attendit un peu, passivement.

Après un instant, elle s'étira le cou pour atteindre à nouveau son oreille et lui dit tout bas un commentaire d'un air des plus sérieux, puis s'écarta un peu pour voir ce qu'il en pensait.

Foxy écoute attentivement Guillaume et se relève aussitôt. Elle porte un regard a Lise.

- Sarcasme ou non, c'est l'fun de vous r'voir m'dame Lise. Maintenant escusez-moi, j'ai un poulet au four.

Et Foxy quitte la salle aussitôt, passant discrètement la porte.

Michel se tourna vers Lise et dit, d'un ton se voulant rassurant :

- Bah, j'pense pas... Y'm semble que c'est plutôt compliqué pour rien, ton affaire...

Guillaume regarda Foxy quitter la pièce perplexe et inquiet. Il reporta son attention à l'écran de son portable, oubliant les autres vampires présents dans la pièce.

*Arianne revint quelques instants plus tard, toujours aussi apathique. Elle vint pour prendre la parole quand elle s'arrêta net, faisant lentement le tour de la salle du regard, semblant chercher quelque chose. Elle parla sur un ton contrarié.*

- Foxy n'est plus là?

*Elle reporta son attention sur Guillaume, le regard inquisiteur.*

Au retour d'Arianne, Lise se crispa à nouveau, rafermissant doucement, bien malgré elle d'ailleurs, son étreinte sur l'avant bras de Michel. Pendant que la Prince, incrédule, regardait de tous les côtés, Lise cherchait, consternée, un refuge autour d'elle.

Elle n'en trouva que dans la bulle passagère d'une pensée éphémère qui illumina son visage le temps de ses yeux clos, savourant ce réconfort temporaire.

Elle ouvrit les yeux dans un sursaut quand Arianne brisa le silence en interrogeant Guillaume. Elle observa, silencieuse, la réaction de Guillaume face à cette question fatidique tout en analysant sa contenance.

Guillaume leva la tête à l'arrivée de la prince. Il ne fut pas surpris par sa question. Il répondit calmement, tout en jaugeant ses mots et l'effet que ceux-ci auraient sur Arianne.

-Effectivement, elle semble avoir quitté la pièce. Je lui ai demandé de me rendre un léger service qui demandait une absence plus ou moins prolongée afin de clarifier les récents événements.

*Arianne semblait ambivalente quant à ses émotions pendant un moment. Elle finit par esquisser un sourire qui se voulait appaisant. On pouvait voir qu'elle était tout de même contrariée, mais qu'elle tentait d'avoir une attitude agréable.*

- Serait-il possible de connaître la nature du service qui a été demandé, de façon à ce que nous ne travaillons pas inutilement de façon parallèle sur la même chose.

Guillaume se leva et commença à marcher autour de la table. Il s'arrêta derrière Michel et Lise, appuyant ses mains sur le dossier de la chaise occupée par la Toreador.

-Vraisemblablement, les derniers événements dépassent le supportable. La tension et la peur sont palpables et je suis vraiment écoeuré de tout cela. Vous êtes Prince de cette ville parce que vos contacts nous sont précieux et essentiels, personne ne pourrait prétendre à usurper votre place à cause de cela, mais de grâce faites nous au moins l'honneur de nous dire quels sont vos préoccupations!

Guillaume s'emportait, il en avait conscience. Il se tut quelques instants, le temps de ressasser ses idées.

-J'ai toujours agi pour le bien de la cité et vous le savez. Je n'ai pas l'intention de laisser deux autres membres de notre maigre assemblée dissparaître et ce malgré les tensions qui pouvaient parfois surgir entre elles et moi. Nous avons perdus Monsieur MacEnroy et bien que la cause ne semble pas être la même, j'imagine que nous aurions aussi bien pu perdre Mademoiselle Marchand. Au rythme ou vont les choses, vous n'aurez qu'une Camarilla de fantômes à gouverner...

Guillaume avait quitter son poste et avait contourné la place qu'occupait Arianne avant son départ. Il revint à sa place, s'asspuya sur le dossier, visiblement fatigué.

-J'ai envoyé Foxy pour m'assurer que tout irait bien pour elles...mais j'imagine que ce sera inutile...

Puis Guillaume prit place et referma son portable. Son regard était hagard et triste, semble à celui de quelqu'un qui est incapable de pleurer.

*Arianne sembla surprise de l'attitude de Guillaume ce qui la fit sortir de son "engourdissement" apparent. On put voir pendant une fraction de seconde une violente colère passer derrière ses yeux. Elle serra les poings et monta le ton.*

- MacEnroy perdu vous dites! Si seulement c'était le cas. Ne voyez-vous pas...

* Elle s'arrêta sec dans son élan. Son teint rosit et elle expira profondément. Arianne sembla envahit d'une soudaine fatigue. Elle prit son téléphone cellulaire sans quitter Guillaume des yeux et composa un numéro.*

- Oublie ce que je t'ai dit, tu t'occuperas de la police plus tard. File les journalistes.

*Arianne raccrocha sans attendre de réponse. Elle s'adressa à tout le monde, ou peut-être à personne fixant un point dans le vide, le regard froid.*

- Je ne serai plus clémente. Je n'ai plus le temps pour parfaire les éducations malfaites. Louve mérite ce qui lui arrive. Quant à Morgan... un peu de réflexion sur ses erreurs ne lui fera pas de tord. JE ne les couverai plus! Elles apprendront ou mourront! Ceci s'applique à tous.

Le téléphone cellulaire d'Arianne ce fait de nouveau entendre...

*Arianne regarde l'afficheur. Elle semble troublée par ce qu'elle y voit et hésite. Elle répond. Elle ne dit rien, puis raccroche. Elle semble une fraction de seconde paniquée, mais ce la passe aussitôt. Elle reste encore quelques secondes sans rien dire, se vie de ses émotions, puis prend la parole.*

- Notre bien-aimé sénéchal est de retour. Il sera sur place dans peu de temps.

*Arianne reporte son attention sur Guillaume.*

- Je vous remercie de votre bienveillance. Sachez que jamais je n'ai douté de vos intentions, ni de votre compétence.

*Arianne regarde le couple Michel-Lise*

- Donc, Michel vous a sauvée en héro, à ce que je vois. Pouvions-nous réellement s'attendre à moins d'un chevalier servant dans une situation si désespérée? Comme vous ne semblez pas connaître les circontances de votre prise d'otage, je vais vous éclairer. Les anarchs de drummonville, ceux qui suivent Kyle, ont... une dent contre Québec depuis le soir de la passation des pouvoirs où ils ont subi d'importantes pertes. Ils s'en sont pris à vous lors de votre retour de Québec, car vous êtes faible et sans défense, ni réelle relation influente si ce n'est que votre ami de coeur Michel.

Il n'en reste pas moins que vous êtes un membre de ma ville et donc, sous ma protection ou si l'on veut le voir autrement, que je suis seul juge pour ce qui est de la durée de votre vie. C'est sur ce point que Kyle voulait jouer. Il établit un chantage peu rafiné : votre retour parmis nous en échange de mon appui tacite contre Québec. La bonne entente entre Sherbrooke et Québec pesant beaucoup plus lourd dans la balance qu'une éventuelle relation de dette envers ces méprisants petits êtres, je refusai, au risque de compromettre votre existence. Les négociations ne s'était pas très bien passées pour plusieurs facteurs, alors je m'attendais à recevoir vos restes ou bien un second appel à la négociation. N'ayant pas parlé à Kyle en personne, je n'ai pu jauger les motivations de l'homme, donc la probabilité de ces deux options m'apparaissait équivalente.

Quoi qu'il en soit, je suis heureuse de vous compter parmis nous vivante, si l'on peut s'exprimer ainsi. Mais, ne vous inquiétez pas, jouissez du temps de répit que vous avez avant que la mort ne vous rattrappe, je me chargerai de la politique. Comme vous avez pu le comprendre de la bouche de Morgan avant que tout ne dérappe, Kyles et ses acolytes sont très contrariés de la situation et veulent entrer en guerre semble-t-il. Nous pouvons dire que le sauvetage de votre vie entraîne une possibilités de plusieurs pertes parmis nos membres et ressources. Cependant, j'ai bonne confiance de pouvoir apaiser le climat.

À mesure qu'Arianne parlait, Lise se décomposa graduellement sur place. Elle la regarda, complètement abassourdie des paroles qu'elle était en train d'entendre.
Sa mâchoire se crispa, retenant fiel et venin qui ne demandaient qu'à sortir et elle lança un regard noir à Arianne.

- Ne... pas... m'inquiéter, Madame? Vous me demandez de ne pas m'inquiéter? La mort me rattrapera, vous dites? Je suis donc si inutile et sans valeur aucune à vos yeux? Et c'est ainsi que le Prince de Sherbrooke assure donc la protection de ces citoyens? Vous qui êtes seule juge de la durée de mon existence, dites-moi, de combien de temps je dispose, alors, Madame? J'espère que vous ne m'en voudrez pas de douter du plaisir que vous osez témoigner de me revoir parmi vous... mais, voyez-vous, ma confiance est pour le moins ébranlée, pour le moment.

Elle se tourna vers Michel:

- Vous disiez que j'exagérais?

Puis elle balaya la salle du regard, implorant une intervention qui la soutiendrait.

Alister arrive dans sa limousine noire, il se fait déposer devant l'Hotel du Wellington et entre sans demander son chemlin a quiconque. Alors qu'un valet vient a sa rencontre il lui lance d'un ton véhément trahissant une légère exaspération.

- Vous... LA PAIX !

C'est sur le fond de sa voix résonnante dans le hall qu'Alister entre sans frapper dans la salle de réunion, il est impéccablement vétut comme a son habitude dans un costume cravatte de grande facture. Il fait une légère réverrence de la tête et va s'asseoir a la place qui n'est habituellement pas la sienne non sans noter l'absence de plusieurs membre.

Il enlève calmement sa veste et la pose précautionneusement sur le rebord de sa chaise. Il ne porte pas sa malette habituelle.
En enlevant sa veste vous remarquez sous sa chemise des formes abruptes laissant penser qu'il y a quelquechose il s'asseois en vérifiant les plis de son pantalon avant de prendre la parole d'un ton calme et calculateur.

- Bonsoir, je tiens a m'excuser auprès de vous tous pour ce retard inqualifiable que je dois à des évenements largement indépendants de ma volonté et auquels je ne comprends que peu de choses. Néanmoins, du peu que j'ai compris j'ai plusieurs raisons de ne pas me réjouir d'être des votres ce soir.

Alister fait une pause réthorique avant d'entammer son discours.

- Je vous dois quelques explications je le pense. A la suite de l'entrevue du conseil de sécurité, j'ai comme beaucoup le savent été emmené par un groupe de force de Police mélé a un autre faisant parti d'une faction antiterroriste du gouvernement.

J'ai été retenu plusieurs heures, en pleine journée et devant répondre de l'accusation de préparation d'un acte terroriste pour le compte de l'IRA.
Je puis vous assurer que l'experience fut autan déplaisante qu'humiliante et je réserve a ceux que je sais coupables de cette félonie a mon encontre un traitement tout a fait particulier.

Alister se tourne alors vers l'assemblée.

- J'ai appris de sources sures et vérifiées par moi même que les choses qui me sont arrivées n'étaient pas le fruit du hasard. En effet, cette accusation est ancienne et n'a donné jusqu'alors qu'un rejet pour manque de base légale et donc de preuves.

Au demeurant, quelqun a mis en tête des forces de l'ordre que mon passé était beaucoup plus complexe qu'il ne le laissait paraitre et donc de réouvrir l'enquête me concernant.

Cette personne, si elle est parmi nous et je le saurais très vite, surement demain soir d'ailleurs, je l'invite a venir me trouver, et a m'expliquer son geste tant que faire se peut. Parce que croyez moi sur mon nom et mon honneur, je possède près de 5 millions que dollar dont je ne profiterais pleinement qu'une fois tiré au clair ces deux jours que je viens de passer qui m'ont mis dans un état passablement désappointant.

Alister se lève alors et poursuit son récit en accélerant un peu le rythme de sa voix.

- Comme je vous le disais, et c'est une affront intolérable aux valeurs que nous défendons. Ces gens du bureau antiterroriste, savaient que je pouvais a loisir les manipuler du simple fait de ma pensée. Ils savaient que j'avais plus de 90 années et que j'en parais 35.

Ils savaient pour moi, ils savaient pour nous, ils savaient pour vous.
Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que dans un avenir proche, vous serez tous devant ces mêmes personnes qui m'ont interrogé. Mais vous ne lirez pas leurs pensées, vous ne leurs direz pas ce qu'ils veulent entendre, vous ne pourrez pas leur suggerer que vous êtes un parfait citoyen.

Alister tape du poing sur la table.

- ALORS COMMENT VOUS DEFENDREZ VOUS ? COMMENT DEFENDREZ VOUS LA MASCARADE?

Alister se reprends et après un raclement de gorge salvateur reprends sur un ton plus calme.

- J'ai eu les plus grandes peines du monde à me sortir de ce traquenard dans lequel j'aurais pu laisser ma vie. Heureusement il n y avait pas de fenetres dans cette salle sans quoi je ne serais pas parmi vous. Mais attendez la suite...
Je n'ai pu contacter ni mon avocat, ni mes agents, ni même l'un d'entre vous pendant tout ce temps. J'etais prisonnier dans un lieu que je ne connais pas et que je pense être un sous sol.
Mes interrogateurs n'ont pas césser une seule seconde de me poser des questions, sur moi, sur mon entreprise, sur ma jeunesse, sur vous...
Ces gens la vous connaisse, vous et toutes vos frasques a quelques exceptions près, Guillaume ne figure sur aucune de leurs photo, pas plus que Black Jack ou même Madame d'Archer. Tous les autres par contre y sont et clairement identifiés.

Alister se pose de plus en plus calmement.

- Je n'ai rien dit d'autre que vos prénoms qu'ils connaissaient déja par ailleurs. J'ai appris des choses sur chacun d'entre vous en lisant ,ca et la, les pensés de mes interlocuteurs.
J'ai vu vos crimes, les choses que vous n'avouez pas. Dorénavant, sachez que je suis le pire des dangers qui vous guette et de loin devant le sabbat, devant les autarkis et devant le reste.
Et croyez moi, je n'hésiterai pas une seule seconde a faire usage de tous les moyens nécessaire a l'éradication pure et simple de quiconque désirera formenter contre moi ou mes intérets.

Alister fait une expiration forcé.

- Une chose singulière a néanmoins éguayer pour un temps ma journée. Monsieur Jack m'a appellé je ne sais comment, en se faisant passer pour mon avocat. J'ai immédiatement reconnu la voix enjoué du maitre des jeux.
Seulement, il m'a proposer de me permettre de sortir en renoncant a ma fortune, en renoncant a la direction de mes entreprises, en renoncant a tout ce pour quoi je m'etais battu avant même d 'avoir des canines.

Aussi, actuellement suis je partagé entre le fait de faire pleuvoir une foule de tracas sur Black-Jack pour ce chantage et celui de le remercier pour cette ultime tentative pour me faire sortir.

Dans le même esprit, sachez que mes tortionnaire m'ont donné droit a un appel. UN APPEL, que je ne désirais pas gacher en appellant mon avocat, mon gérant d'entreprise ou même mon Sire. J'ai donc appeller Madame D'archer et lui ait fait savoir que j'etais retenu sous de faux chefs d'inculpations.

J'attends toujours sa réponse ce qui a une légère tendance a me faire croire que je suis le dindon d'une farce que je n'apprécie que peu.
Néanmoins et, a sa décharge, je ne porte aucune accusation par manque de preuves, mais je saurais demain.

Alister s'éclaircit a nouveau la voix pour signifier qu'il en a bientot fini.

- La suite est tout a fait singulière, alors que je tentais en dépit de cause d'utiliser mes disciplines comme je commencais a comprendre que personne ne viendrait a mon secours.
J'ai lu dans l'esprit d'un de mes interrogateurs une fois de plus. Mais j'ai été interrompu.
En effet, je ne sais ni pourquoi, ni comment, pour le moment; Mais je me suis réveillé couvert d'un sang qui n'étais pas le mien, dans un Motel de la région d'Ottawa a peine quelques minutes avant la tombée du jour.

J'ai apparement et pour une raison que j'ignore fracturé la porte pour trouver du repos. J'avais toutes mes affaires sur moi et un gout de sang dans la bouche.
J'ai fait affréter un jet, suis passé chez moi, changer de tenue et fais au plus vite pour être des votres.

Alister finit son histoire de manière surprenante, sans porter d'accusation directe ni exprimer une réelle colère exprimée pleinement, il se contente de regarder l'intégralité de l'assemblée avant d'ajouter.

- Madame Sullivan n'est pas des votres ce soir?

- Bien le bon soir Monsieur MacEnroy ! Je vois que mes conseil vous on été utile malgré tout puisque que vous êtes ici ce soir ? Malheureusement je crois qu' il aurais été mieux pour vous de prendre quelque temps avant de vous joindre a nous par risque de nous dévoiler encore plus a leurs questionnement ou a leur surveillance ... Je souhaite de tout mon âme que vous survivez a ceci et nous tous aussi mais Louve et Morgan on subit l' assaut d un groupe policier dans la rue ici devant il y a pas longtemps, ce qui me fait me demander si l'immeuble est encore surveiller par ces force policière violente !

- Monsieur Guillaume, je crois que votre offre est maintenant des plus approprier, est-ce quelle tien toujours ?

L'arrivée du sénéchal avait réellement surpris Guillaume. Il écouta attentivement les paroles du ventrue. Il songeait encore aux atrocités qu'il avait pu subir lorsqu'il fut tiré de ses pensées par l'appel de son nom.

-Euh! Ma proposition?

Il regarda furtivement en direction de la prince et sans même attendre une réaction il répondit.

-Oui elle tient toujours.

*Arianne avait fixé Alister pendant tout son discourt. Toute une gamme d'émotions se bousculaient chez elle. Elle s'adressa à Guillaume en premier.*

- Vous pouvez partir, à l'exception de Michel et de monsieur MacEnroy.

*Arianne se tourna vers Lise.*

- Madame Marchand, je n'ai pas l'intention qu'il vous arrive quelque malheur qu'il soit. Cependant, personne n'est à l'abris et je n'ai plus les ressources pour vous protéger en particulier est-ce clair? La ville passe avant votre personne. Pour le moment, vous êtes l'une de celle qui a le moins à craindre, j'espère que vous êtes rassurée.

*Arianne se tourna vers Alister son regard était sérieux et froid.*

- Vous, nous avons à parler.

*Arianne alla vers Guillaume et lui chuchotta quelques mots, l'air résolu.*

- Maintenant, partez.

Alister pris la peine de poser ses mains sur la table sans quitter des yeux Arianne. Il dit d'une voix calme.

- Pour sur Mon Prince, nous avons a parler...

Une fois qu'Arianne eut demandé aux autres de partir Alister s'exprima a l'attention de Black Jack et de Guillaume tandis qu'ils se levaient pour quitter et de sortes à ce que tout le monde entende.

- Monsieur Jack, j'apprécierai que vous m'accordiez un entretien privé dans les délais les plus favorables afin que je puisse savoir si lors de cette "Noyade" vous avez plus tenté de me jetter une bouée malheureusement crevée a votre insue, ou de lester mes pieds avec des lourds boulets de plombs afin que je ne remonte pas.

Alister se tourna alors vers Guillaume.

- Pareillement Monsieur Guillaume, j'ai un besoin urgent de m'entretenir avec vous pour dissiper les doutes que je nourris quant au fait que vous êtes la seule personne totalement étrangère aux services de Police locaux et fédéraux. Mais je dois avouer que cela m'étonne de moins en moins.

Enfin Alister se tourne vers Michel.

- Monsieur Michel, la raison de votre présence m'est inconnue, mais je sens que nous allons tous deux apprécier largement ce qui va suivre et cela sera sans doutes une experience des plus innovante. Etes vous pret a la nouveautée?

Alister s 'exprimait de plus en plus a demi mots ce qui ne lui ressemblait pas. Ce changement radical de comportement était sans doutes motivé par son experience personnelle.