La nuit du 18 septembre

Myria s`inclina vers la prince a nouveau pour lui signifier son respect. Elle la remerciais egalement pour son conseil. Elle tenterais de voir ce qui serait possible de faire pour se preparer a cet affrontement, Non pas qu`elle avait hate mais elle tenais a survivre.

- merci de vos conseils, j`irai parler a la louve des que possible. Quelque soit les moyens que je devrai uttiliser, savoir me defendre ne me sera jamais totalement inutile. n`est ce pas?

*Arianne répondit sérieusement.*

- En effet, on s'attendra que tu sois autonome sur ce plan, de part ton appartenance à ton clan. Disons que la faiblesse n'est pas très appréciée, mais Louve saura te renseigner davantage à ce sujet.

Fée regarda Michel, lui sourit amicalement

- Je vois que j'ai trouvé un connaisseur! Je n'ai malheureusement ici que mes armes de petites chasses. Quand le gibier en vaux davantage la peine j'en choisi de plus belles, de meilleures
Et en faisant le tour de la salle des yeux elle ajouta, évasivement,
-il semble que je devrai en sortir des meilleurs dans cette ville...

Puis son regard passa rapidement de l'un a l'autres puis s'arrêta sur Lise

- Demoiselle Marchands, merci pour votre bel accueil, vous venez a vous seule de faire remonter le niveau de courtoisie de la cité de Sherbrooke.

-Peut être l'un de vous pourrait-il m'indiquer le nom du primogène brujah et me dire par le fait même si cette personne est présente ce soir ?

Michel eut un sourire en coin.

- Certainement, à chaque cible, son calibre...

Lorsque le regard de Jade croisa le sien, il la salua du regard et lui répondit simplement :

- Jade.

Puis, à la question de Fée, il répondit :

- C'est p't'être à cause d'la p'tite taille d'la ville, p't'être à cause d'sa jeunesse, p't'être c't'à cause du peu d'monde icitte... Aux dernières nouvelles, y'a pas d'primogène ici'd'dans. *Montrant Guillaume de la main,* on 'n a un qui s'occupe des réunions, *montrant Louve de l'autre,* On 'n a une qui s'occupe d'la sécurité, on a eu quequ'un qui s'occupait des plaintes, mais y s'plaignait un peu trop. Fait qu'on 'n n'a pas. 'zallez m'dire que c't'à côté d'la question, mais pour ceux qui forment le clan, *il désigna Morgan de la main,* y'a elle, pi moi.

*Arianne se retourna en entendant les paroles de fée. Elle écouta Michel. Elle répondit ensuite à fée, assez fort pour qu'elle l'entende, le ton neutre.*

- Comme l'a souligné Michel il n'y a pas de primogène. Personne n'est en situation de se nommer ainsi. Vous ne relèvez donc que de moi.

*Arianne prit un moment pour faire le tour de la salle du regard.*

- Je crois que nous pouvons commencer la réunion. Je vous invite à prendre place.

*Elle se déplaça et s'installa à un bout de la table.*

À mesure que Lise discutait avec Arianne, elle entendit d'une oreille bien distraite des bribes de la conversation qu'avait Michel avec Fée. Tout en écoutant La Prince lui répondre, elle lança brièvement quelques coups d'oeil perplexes dans la direction de Michel, puis redoubla d'efforts pour se concentrer sur les propos de sa Souveraine, jusqu'à ce que cette dernière s'en retourne auprès d'autres de ses sujets.

Lise rendit la courtoisie envers Jade avec amabilité, la gratifiant d'un sourire agréable. Elle la suivit du regard, plissa un oeil en sondant l'échange de regards entre Michel et Jade, et suivit le déplacement de Jade jusqu'à ce qu'elle prenne place.

Lise lança un regard à Foxy l'air de dire "mais qu'est ce qui se passe?", sans toutefois s'attendre à une réponse. Le discours échangé devant elle entre Michel et Fée l'intriguait. Elle écoutait avec attention, essayant de comprendre le sens de leurs propos, quand le sujet bifurqua rapidement vers elle pour lui faire entendre ce gentil compliment. Elle inclina la tête, acceptant humblement le commentaire.

Elle s'apprêta à répondre au sujet du primogénat, quand Michel répondit spontanément. Elle approuvait de la tête les énoncés de Michel et dû retenir un rire en entendant les mots au sujet du responsable des plaintes qui se plaignait trop, sans toutefois cacher le grand sourire que cette mention lui avait décroché.

À l'intervention d'Arianne, Lise écouta attentivement et s'insalla aux côtés de Michel, non sans avoir à nouveau salué d'un regard, d'un signe de tête ou d'un sourire ceux et celles avec qui elle se trouvait. Elle s'assit bien droite, élégante et gracieuse, sans condescendance ni froideur, disposée à entendre ce que Madame D'archer avait à communiquer.

D'un oeil attentif, Louve suivit les mouvements des Kindreds présents pour la réunion. Elle remarqua la présence de la jeune Myria, qui s'entretint brièvement avec la Prince, qui hocha la tête dans la direction de la Prévôt.

Allait-elle devoir faire l'éducation de cette jeune infante, délaissée par son sire...Peut-être.

Puis, elle remarqua aussi la présence de Morgan, sa vieille amie, vers qui elle fit quelques pas. Elle la salua d'abord puis se pencha à son oreille, lui chuchotant quelques mots.

Hésitante, Fée progressa lentement vers le lieu de réunion afin de s'assoir avec les autres membres de cette cité, elle pris place près du seul membre de son clan qu'elle connaissait, Michel

Elle croisa les jambes et l'air perplexe au visage attendit le début de cette réunion quelle attendait avec impatience

*A la mention de son nom par Michel,elle dit un*

-Salut,t des notre? je suis Morgan,comme la dit Michel,contente de voir,que la famille s'agrandit

*puis offre son oreille a Louve,quand elle eu finit,elle acquiesce et reporte son attention sur Fée,et sur michel,puis sur arianne*

*Arianne pris la parole dès que tous aient terminé de se choisir une place. Elle jetta un coup d'oeil à Lotus avant de ne commencer sur un ton formel. Elle ne souriait pas, mais elle n'était pas froide, plutôt professionelle.*

- Tout d'abord, pour ceux qui pourrait s'y intéresser, Alex et Emmanuel de la famille Gangrel se sont vus accordés le pardon par monsieur de la Verra. Je peux peut-être vous raffraichir la mémoire, ce sont les deux personnages qui avaient agi de façon ridiculement agressive le 14 juin dernier à l'auberge Sainte-Catherine de Hatley et qui avait fait perdre son sans froid à Alister MacEnroy. Quoi qu'il en soit, ce pardon est, à mon avis, plus officiel que sincère. Disons que, dans le cas d'Alex, elle serait plutôt condamnée à un exil volontaire. Pour ce qui est d'Emmanuel, c'est plutôt la situation contraire. Je ne crois pas qu'il quitte Québec de sitôt, à moins que ce ne soit pour satisfaire monsieur de la Verra.

*Arianne fit une pause, et parcourit la salle du regard tout en reprennant.*

- Voici les faits. Maintenant, voyons les conséquences. Ce sont des membres de la même lignée qu'Uriel, celui qui se faisait appellé "monsieur le député". *À Myria.* Je te conseil de conserver ta provenance secrète, *À tout le monde.* et si vous ne voulez pas nuire à cette petite, vous le ferez aussi. *De retour à Myria.* Alex à une fâcheuse tendance à la jalousie, la possession, l'hystérie et la violence. De plus, tu es la dernière à l'avoir vu vivant. Elle violerait facilement son serment d'exil pour venir t'extirper toute information le concernant, et s'assurer que tu n'en caches pas.

*Arianne jetta un vif coup d'oeil à Lotus.*

- Il est assuré que monsieur de la Verra a subit quelque pression pour en arriver à un tel verdict. Si de telles pressions trouvaient leur source à Sherbrooke, tel que présumé par monsieur de la Verra, il serait judicieux, pour les personnes concernée, de faire connaître aux favorisés la dette qu'ils ont contractée. Il est évident que l'ingérence dans la politique d'une ville étrangère n'est pas bien accueillie par la ville cible. Ceci, mêlé à la mauvaise réputation dont vous souffrez et à certains comportements déplacés a conduit monsieur de la Verra à cesser de vous tolérer chez lui. Biensur, vous n'êtes pas tous responsables de ce que l'on dit à votre sujet. Cependant, pour ceux qui le sont, je suis certaine que la sagesse viendra. Dans le cas contraire, l'épuration est aussi envisageable.

*Arianne arrêta son discours et attendit les réactions.*

Lise écouta Arianne avec beaucoup d'attention. Elle ne sembla pas sur le point d'émettre une réaction, cependant, lorsqu'Arianne s'interrompit pour laisser place aux interventions potentielles, elle se pencha vers Michel pour lui chuchotter quelques mots à l'oreille.

Elle le regarda un moment, guettant une réponse de sa part s'il en avait une à offrir, puis rendit son attention à la Prince et à son discours.


Elle réfléchit un moment puis se risqua à prononcer:

- Votre Majesté, si je puis me permettre, je souhaiterais peut-être vous rassurer en vous rappellant que Monsieur McEnroy avait reçu pour sentence une dette envers Mademoiselle Alex. Peut-être que l'influence extérieure favorisant cette dernière provenant de Sherbrooke vient de son oeuvre. Si tel est le cas, les membres actuels de cette communauté n'ont probablement rien à voir avec cette histoire. Or donc, puisque Monsieur McEnroy semblerait aujourd'hui détruit, le problème ne se pose peut-être plus...

*Arianne répondit sans agressivité.*

- Le problème n'est pas vraiment ce qui a été fait, mais ce que monsieur de la Verra croit ou soupçonne qui a été fait. Aussi, nous nous retrouvons tous à Sherbrooke ce soir. Il faudra seulement composer avec l'hospitalité en moins de Québec. Je me charge évidemment d'entrenir les relations avec les camarillas avoisinantes. Cependant, je ne crois pas que nous pourrons compter sur Québec pour s'y réfugier à nouveau, pas dans un avenir proche.

- Je vois.

Elle réfléchit encore un moment.

- Peut-être que la situation s'améliorerait plus rapidement si ce fait était porté à l'attention de Monsieur de la Verra. Mais encore faut-il qu'il veuille l'entendre, bien sûr. C'est fort dommage, cela dit. Si je puis être utile à quoi que ce soit, je me ferai un devoir et un plaisir de vous aider selon mes capacités, Votre Majesté.

Jade écouta attentivement, semblant prendre note de quelques informations mentalement. Elle resta cependant silencieuse.

Michel retourna le murmure à Lise, attendit quelques instants pour finalement prendre la parole.

- Faudrait savoir si la pression est vraiment v’nue d’Sherbrooke et si oui, si c’tait d’Macenroy ou d’que’qu’un encore en vie. Dans ‘é deux premiers cas, on peut p’t’être pas faire la différence, mais ça r’vient au même, c’t’à dire qu’personne icitte est responsable. Parce que l’problème, en fait, c’est qu’not’ assemblée actuelle est t’nue responsable d’l’acquittement d’Alex pi d’Emmanuel. Si al’l’est pas, c’t’in affaire. Si al’l’est, c’en est in aut’.

Il se jetta un regard à Myria.

- Myria, si tu veux ‘n apprendre su’ comment ça fonctionne, prends des notes.

Son attention revint à l’assemblée.

- C’que j’dis, c’est qu’en tant qu’assemblée d’la ville de Sherbrooke, faudrait qu’on s’tienne. Au moins en politique extérieure. Si y’a personne parmis nous qui est responsable de t’ça, on n’a rien à se r’procher de c’côté là. Sauf que là, si d’La Verra a raison, c’pas ça qui s’passe pantoute. J’décrirais ça plus comme… un affront envers Québec mal backé, avec d’la marde qui r’tombe su’ tout’l’monde. Bon. Moi, chu prêt à pell’ter d’la marde pour une bonne cause, mais chu pas prêt à en manger pour que’qu’un qui voudrait pas nous dire c’qui en est.

Son regard fit le tour de l’assemblée.

- Fait que v’la c’que j’propose. Si que’qu’un parmis nous a fait c’que d’La Verra nous accuse d’avoir fait, c’t’à dire d’avoir mis d’la pression pour qu’Alex pi Emmanuel reçoivent le pardon, pi qu’cette personne-là veut des chances d’avoir le support d’l’assemblée dans c’te dossier là, qu’y nous l’dise là. Après ça, on saura c’qui en est pi ça s’ra mille fois plus facile d’en arriver à une solution. Si personne ‘a fait’ ça, ou si y veut pas en parler, ben… certaines mesures peuvent être prises pour que l’assemblée arrête de s’faire ch… *il eut un regard vers Lise…* heum… enfin, qu’a’l arrête d’avoir du trouble pour rien.

Myria ne perdait pas un mot de ce qui se passait avec beaucoup d'intérêts. Elle s'était assise et resta quelque peu surprise de se faire interpeller par Michel... Décidément, elle comptait prendre un peu de temps pour connaitre davantage ce vampire qui semblait l,avoir pris sous son aile. Elle devait aussi parler avec la louve qu'elle regarda un moment histoire de se faire une petite idée de ce qui se préparait. Quelle genre de vampire était ce?

Puis, son regard se posa sur Foxy. Elle aimait bien Foxy avec son petit caractere et sa facon directe de dire les choses.... Elle regarda aussi Morgan avec son énergie qui l'intriguait également.

Elle reporta bien vite son attention sur ce qui se passait autours de la table.

Lotus sembla émerger de ces pensées aux moments où Arianne pronnança le nom
d'Uriel. Elle regrada partout autour d'elle, comme si elle cherchait quelqu'un. Puis
elle posa les yeux sur Myria pour enfin revenir sur Arianne. Elle se leva doucement,
comme si elle ne voulait pas dérager personne.

Pardonnez moi. J'ai rencontrer le grand Sir d'Alex en Europe et je l'ai mis au courant
de la situation de mon amie. Je lui ai simplement demander si il était possible qu'elle
ne soit pas détruit pour le fait qu'elle est tenter de retrouver un être cher.

Lotus planta son regard dans celui de la Prince.

Car je crois que nous serions tous prêts à faire beuacoup de choses pour ceux qui
compte vraiment pour nous.

Lotus resta debout attendant la réponse d'Arianne. Elle n'osait détourner son regard,
espérant capter la réaction.

*Arianne sourit à Lotus, satisfaite. Sans détourner le regard de Lotus, elle prit la parole.*

- En effet, madame Marchand, la dette de MacEnroy a été payée. Comme Lotus, pardon, Zinaida est disposée à parler, disons que son chemin s'est vu facilité, en raison de cette dette. Et comme vous semblez tous prendre la situation à coeur, je peux aussi apporter de la lumière sur quelques éléments qui pourraient complexifier la chose. Isabelle a aussi porté appui à Emmanuel. Je ne peux par contre expliquer ses motivations. Cependant, si quelqu'un se sent d'humeur à lui demander, je ne m'interposerai pas. Je crois qu'il serait préférable de ne pas exposer au grand jour ce qui concerne Isabelle, j'ai l'impression que cela ne ferait qu'empirer la situation. Par contre, cela n'empêche pas qu'elle sera d'un grand soutien, ses relations avec Québec sont... bien établies.

*Arianne détacha son regard de celui de Lotus. Lorsqu'il croisa celui de Guillaume, Arianne sembla s'interroger et parut légèrement déstabilisée. Elle reconcentra rapidement son attention sur l'assemblée.*

Michel semblait intéressé par la tournure des événements. Il prit de nouveau la parole.

- Fait qu', c'est la noblesse d'la quête d'Alex qui aurait motivé Lo... euh... Zinaida, à y mettre son grain d'sel... On peut pas vraiment blâmer ça... J'comprends aussi, qu'pour Isabelle, faudrait qu'ça reste mort. La dernière fois qu'on l'a vue, a'était d'pas pire humeur, me semble, *il jetta un regard vers Jack,* - j'vois qu'tu t'en es ben sorti - j'irais ben y jaser ça...

Lise haussa le sourcil en entendant Michel s'exprimer avec tant d'éloquence. Le sourire qu'elle lui offrit quand il lui jetta ce coup d'oeil avant de corriger son niveau de langage était à la fois charmé et charmant. Elle parut flattée de cet égard pour elle et attarda son regard sur lui tandis qu'il continuait d'expliquer sa pensée.

C'est lorsque Lotus se leva que Lise détourna les yeux de Michel pour l'observer. Elle fit un geste de la tête de côté de consternation en l'entendant parler de cette demoiselle Alex comme d'une amie. Elle continua d'écouter son aveu et conserva le même air stupéfait en entendant Arianne évoquer Isabelle.

Que Michel se prétende volontaire pour discuter avec Isabelle la fit sursauter, bien que discrètement. Elle tourna la tête vers lui dans un geste ralenti, incertaine d'avoir bien entendu ce qu'il venait de dire. Elle le toisa, remuant les lèvres à son intention, muette, mais articulant une phrase pour lui seul. Ses yeux passaient successivement de lui à Jack à quelques reprises avant de s'immobiliser à nouveau sur Michel réflétant une certaine inquiétude.

Louve comprit à ce moment, pourquoi elle détestait tant la politique et les conflits inter-Camarilla...Un flot inlassable de paroles remplissait la salle de réunion et pourtant, elle ne put en boire une seule goutte, Elle ne manqua pas de remarquer le regard de Myria sur elle; elle esquissa à son endroit un sourire bienveillant.

Lorsque Guillaume revint, Louve remarqua immédiatement un changement d'attitude; elle le dévisagea l'air de dire "Tout va bien ?" Bien que les échanges furent intéressants, Louve n'avait point envie d'y prendre part pour le moment, jugeant que son meilleur argument était pour le moment, le silence.

Fée resta assise calmement, écoutant attentivement, jettant un coup d'oeil de temps à autres au décore qui entourait cette drôle de rencontre.

souriant a certains propos, masquant un rire pour certaines réactions... elle semblait prendre un plaisir malin à écouter et observer les gens, la fiereté des uns, les malaises des autres, les conivences...