La nuit du 7 juin 2008

*Arianne semblait avoir perdu sa passion lorsqu'elle prit parole pour répondre à Lise.*

- Je suis sincèrement désolée de vous contredire, madame, mais oui, vous avez la permission, bien qu'un territoire de chasse ne vous ait pas été directement attitré. Vous, de même qu'André, êtes reconnus en ville et cela n'est pas sans comporter certains privilièges, dont celui de se nourrir.

*Arianne fit une pause. Elle hésita avant de continuer.*

- Pour ce qui est de Foxy, j'attendrai qu'Isabelle se prononce avant de le faire à mon tour.

Lise sourit à Arianne avec une tendresse sincère.

- Merci, chère amie. Je soulignais simplement que je n'en avais pas fait la demande officielle. Je suis d'ailleurs tout à fait honnorée de m'être fait octroyer le statut de reconnue et je m'incline en rendant grâce aux autorités de cette ville pour un tel privilège.

Lise inclina la tête avec humilité à ces mots.

*Arianne rendit un sourire à demi triste à Lise, l'air un peu ailleur.*

Alister regardait Lise d'un air enjoué comme a chaque fois qu'elle parlait. Et bien qu'elle eut fini, il écouta les paroles d'Arianne tout en la regardant.
Une fois la phrase d'Arianne arrivée a son terme, il reprit en acquiessant sur un ton neutre et sans émotion si ce n'est un léger sourire qui paraissait forcé, chose qui était assez inhabituelle chez Alister.

- Pour éviter tous malentendus, Je n'ai fait qu'émettre des propositions que je suis ravi que vous commentiez une fois de plus Mademoiselle Lise. Comme vous ne le savez pas encore, cette assemblée est libre dans sa parole, son dialogue et il n'y a guere que les décisions des autorités qui sont au dessus de toutes discussions.

En l'occurence, je salue ici vos élans humanistes, mais laissez moi vous dire qu'a l'avenir il serait sans doutes préferables que vous sachiez de quoi vous parliez avant de prendre cette facheuse habitude contestataire envers les propositions que je soumets a cette assemblée. En outre, je suis persuadé que de la discussion nait la vérité; A peu près tout autan que je le suis du fait que de la reflection nait la discussion.

De ce fait, je vous invite a la réflection autan qu'a la documentation, avant d'entrer dans la discussion. Et pour vous montrer que je n'emets aucune hostilité à vos propos, je vous prierai de prendre le temps de commenter l'intégralité des miens, et non de vous attarder sur le point avec lequel vous etes le plus en désaccord, si tant est que vous en trouviez le temps et les moyens.

Alister se retourna vers Isabelle.

- Il va sans dire chère Isabelle que votre décision sera la bonne pour tous ici, et qu'elle sera executée dans les plus brefs délais avec force et détermination.

Alister resta calme et malgré ce rictus qui le transformait passablement, il contenait a merveille le peu d'émotion qui souhaitaient sortir de son corps et de sa voix.

- Oh mais je ne conteste en rien vos propositions, cher collègue, ce sont plutôt vos manières imprégnées de fatuités mal placées que je commente, puisque, comme vous le précisez si bien nous avons droit de parole.

dit-elle tout sourire.

Alister resta impassible.

- Je suis tout a fait d'accord avec vous. Par contre, j'ai le regrêt de vous annoncer que nous ne sommes pas collègues, et qu'au pire vous pouvez m'appellez Monsieur, et au mieux Monsieur MacEnroy. Cela dit, vous pouvez garder vos familiarités avec ceux qui les tolèrent ici bas.
Vous êtes hélas bien jeune et bien naïve, mais le jeune sang n'obeit pas a de vieux décrêts c'est fort connu.
Et si par hasard nous venions à être mis sur un pied d'égalité, je pense que même alors le mot de "collègue" me serait assez pénible.
Tenons nous en donc aux patronymes qui nous ont été donnés et non pas a la futilités de surnom diminutifs tant pas la forme que par la fond.

Alister regarda Lise, puis écrivit quelques mots dans son carnet.

- Monsieur MacEnroy, vous devriez prendre un peux de temps pour vous calmer, si non vous aller vous octroyer une ride et en cela serait dommage a votre si beau visage. Mais si au contraire vous adoptez la révélation de vos sentiment réel, peut etre que plusieurs d entre nous aimeraient converser plus souvant avec vous ?

Jack semblait avoir envie que cette instant arrive.

Oh! mais que savez-vous de mon âge, vilain personnage!
En voilà assez maintenant! Vous ne désirez donc pas me considérer collègue? et bien soit! Vous ne méritez donc aucun égards et j'estime qu'être jugée sur un pied d'égalité avec vous serait me réduire à un niveau encore plus bas que la semelle de mes chaussures!

Elle regarda Alister comme s'il avait été un vulgaire microbe.

Alister frgarda lise tout d'abord et sans changer d'attitude dit d'un ton calme et posé.

- Il me semble que vous vous fendez une fois de plus d'une effusion incontrolée de sentiments hostiles ma chère. Alors soit, je n'ai jamais demandé a m'entretenir avec vous et sans doutes cela vaut il mieux ainsi. Pour le reste vos considérations ne m'interessent que peu, mais je vous fais la promesse d'y repenser lorsque je n'aurais vraiment plus rien d'autre a penser au monde. Par ailleurs, vous êtes venu vous inviter dans mes propositions a cette assemblée, acceptez donc que je fasse mauvaise oreille a vos dire, même si la politesse a réclamer une amende honorable que je vous ai donnée.
Au plaisir de ne plus vous parler mademoiselle.

Puis Alister se tourna alors vers Jack.

- Votre sollicitude me touche réellement, aussi, c'est avec plaisir que j'accepterai un entretien avec vous lorsque cela vous plaira. Pour le reste, je n'attendais pas moins de vous que vous preniez la défense de la dernière venue de votre clan et votre démarche vous honorre.
Sachez Monsieur Jack que je reste a votre disposition si il y a quoi que ce soit dont vous vouliez me parler en toute franchise.

Alister a cette instant reprends sa posture initiale.

Le député avait écouté depuis un certain temps la discution dans la salle. Il était encore plus découragé, quand il attendit les paroles d'André. Il écouta les gens parler et ne semblait pas avoir l'intension de prendre la parole. Il lui vit une idée soudaine et prit la parole après Alister. Il dit sur un ton amical.

-Il est certain que la jeune femme sur le sol demande à connaître notre organisation. Peut-être qu'une personne pourrait lui enseigner les coutumes et usage dans notre secte. Bien-sûr, il faut d'abord qu'Isabelle prenne une décision dans ce sens.

Il regarda la jeune femme sur le sol et attendit la réponse d'Isabelle.

Michel se gratta le sourcil puis, se levant, il s'adressa à Isabelle.

Madame, il semble que certaines personnes ici présentes ont un profond besoin que la forme soit la plus officielle possible lors de nos rencontres. Aussi, j'ose croire qu'il ne serait pas déplacé de m'adresser à vous comme au président que pourrait vouloir notre assemblée.

Alors, madame, je voudrais dire à mon homologue du clan ventrue que je comprends bien sa passion pour le rationnel. Par contre, madame, je voudrais lui dire que je comprends moins bien l'aversion pour les émotions que je crois percevoir chez lui. Peut-être a-t-il oublié toute l'énergie qu'elles peuvent générer et sans doute a-t-il de bonnes raisons, de par son vécu que je n'évoquerai pas, pour considérer de telles choses, mais je voudrais souligner que le mépris et la mauvaise foi qu'il exprime nous laissent percevoir des sentiments qui sont peut-être de moindre intensité, mais tout aussi hostiles que ceux qu'il dénonce.

Aussi, madame, je me demande bien quel mesure, autre que le pif-o-mètre, pourrait être utilisée pour jauger le contrôle que, selon mon homologue du clan ventrue, chacun devrait avoir sur ses émotions.

Merci, madame, pour ce droit de parole.

Il se rassit, l'air sérieux.

Isabelle avait écouté les paroles de Foxy avec intérêt. Elle avait écouté aussi les personnes qui avaient fait des interventions sur le cas de Foxy. Elle avait aussi entendu le petit accros entre Alister et Lise. Elle écouta les dernières paroles de Michel avant qu'elle parle. Elle prit la parole sur un ton neutre.

-Merci Michel pour votre intervention, je crois que si les gens dans cette pièce était aussi courtois que vous, tous serait plus simple dans cette assemblée. Pour ce qui est des paroles d'Alister, on va voir ça plus tard mais je comprend votre position. Je voudrais revenir sur le cas de Foxy pour le moment.

Elle regarda Foxy et prit la parole sur un ton toujours neutre.

-Foxy, il est certain que ta situation est particulière. Tu dois aussi comprendre le point de vue de Michel et des autres personnes dans cette pièce, il est suspect que la sabbat ne vous est jamais tombée dessus. Si c'est le cas, soit ils sont moins vigilent ou bien ils ont de gros soucis que je ne souhaite pas voir venir vers notre ville. Je suis un peu confuse face à toi. Tu ne connais rien de notre secte, et tu connais rien de la sabbat non plus. Je crois que la meilleur solution pour tous, c'est une période de probation avant que tu soit reconnu dans cette ville. Je connais la personne idéale pour pouvoir faire ton éducation s'il le veut bien. Je lui demanderais plus tard. Je ne crois pas que tu es vraiment le choix d'accepter cette propostion car sinon, c'est la mort qui t'attend. Es-ce que tu accepte d'être sous la tutelle d'une personne pour un certain temps?

Isabelle avait les yeux rivé dans ceux de Foxy et ne semblait pas être déranger de cette situation. Elle attendit la réponse de Foxy.

Foxy regarde autour d'elle, posant son regard sur chaque personne, l'une après l'autre.
Finalement son regard reviens sur Isabelle.

J'me soumet à votre décision, j'me dis que vous allez choisir quelqu'un d'correct. Mais si j'peux me permettre un commentaire, si vous pensez à Arianne, c'est non. Son chien de garde pareil. Alistair? Tuez-moi tout de suite. Pour les autres ça va.

Le député regarda Foxy avec un sourire sur les lévres. Il regarda ensuite Arianne et Isabelle. Il dit sur un ton amusé en regardant toujours Isabelle et Arianne.

-Madame Isabelle, peut-être que vous pourriez me confier la responsabilité de cette pauvre fille égarée. Je vais me charger de lui incluquer les principes de base de notre camarilla et les choses qu'elle peut faire dans notre belle société. De toute manière, si elle ne m'écoute pas, ce que je ne souhaite pas pour elle, car elle risque de trouver Arianne douce avec ses methodes. J'espère que vous allez considérer ma proposition.

Le député remarqua le soudain intérêt d'Evra dans la conversation. Il reprit la parole sur un ton cordial.

-Il est certain que si madame Evra veut faire l'éducation de cette jeune personne, je pourrais l'assister dans cette tâche. Quand pensez-vous madame Evra?

Le député attendit une suite à ses paroles...

Evra releva un sourcil de surprise à la remarque du député...Elle ne savait guère comment prendre le tout...Comme un compliment ou comme une insulte. Malgré tout, Evra avait certes un intérêt énorme en ce qui concernait l'éducation...N'avait-elle pas passer sa vie à propager ses connaissances aux plus jeunes...Certainement. Elle retourna à nouveau son regard sur Foxy et y le porta plus longtemps sur la jeune vampire. Un regard plutôt intimidant avec la montée de caractère d'Evra dans les derniers jours. Malgré tout, elle semblait étudié la petite, jugé si elle était apte...Malgré son horripilante apparence, elle ne semblait pas pour autant dégoûtée...Plutôt intriguée... Puis elle prit la parole.

- Il serait certes mieux que cette jeune caïnite reçoive l'éducation de la part d'un membre de son clan...Toutefois, Si vous jugez, Dame Isabelle, qu'elle serait entre de meilleures mains si elle était entre celle d'une personne expérimentée en ce qui concerne l'éducation, j'ai certes un grand bagage dans ce domaine, cela pourrait me permettre de me rendre utile à la ville. Monsieur le député a effectivement bien vu mon intérêt puisque pour moi, tout commence dans l'éducation, un caïnite ne recevant pas une éducation bien paufinée est certainement un danger pour tout les autres. Le choix final revient certainement à vous, Dame Isabelle, votre sagesse et votre âge vous permettront de juger mieux que moi ce qui sera plus adapté pour la jeune Foxy.

Sa voix était resté totalement dénudé d'émotions alors qu'elle avait tout fait pour ne pas faire ressortir ses émotions dans sa voix. Elle ne voulait surtout pas que l'intention derrière ses paroles soit faussées par sa colère...

Je crois pas avoir insulté personne alors pourquoi on me traite de chien de garde?

on parle ici de courtoisie et on se fait insulté,cest toujours la meme rengaine,mais que voulez vous,partout c pareil,le prevost le fleau et leurs accolyte on toujours ce manque d'egard malgré leur tache nescessaire a notre survie.

*un soupire en croisant les bras,regardant un instant la nosferatu puis regardera les autres,qui sais ce que elle pense*

Le cellulaire d'Evra se mit à sonner. On pouvait entendre sa sonnerie dans toute la pièce.

Les yeux d'Evra devinrent rond comme des trente sous...Elle fut visiblement malalaise et inquiète...

- Veillez m'excuser pour ce contre temps...

Elle répondit en s'éloignant un peu pour ne pas dérangez plus longtemps la soirée en attendant la voix au bout de la ligne, elle vira totalement rouge...

Isabelle continua à regarder Foxy dans les yeux, elle écouta la proposition du Député et d'Évra. Elle prit la parole sur un ton neutre.

-Madame Von Hörsten, je suis contente de voir que cette proposition vous intéresse et que vous considériez faire quelque chose pour cette ville. Je suis aussi contente que monsieur Le Député est aussi eu l'idée de se proposer pour vous aider. Je crois qu'à vous deux, Foxy est entre de bonnes mains. Je présume que personne dans cette pièce n'a d'objection à cette proposition. Je vous souhaite bonne chance avec Foxy et j'espère que ça va bien se passer.

Isabelle fit une pause et regarda les gens dans la pièce. Son regard se posa de nouveau sur Foxy.

-Foxy, votre présence dans cette ville et toléré tant que vous ne serez pas reconnu dans cette ville. Si vous ne respecté pas une de nos lois, votre châtiment est la mort. Es-ce que vous comprenez ce que je viens de dire. Vous devez rester avec le Député et madame Von Hörsten en tous temps. J'espère que vous allez comprendre notre façon de faire et allez devenir une de nos membres dans un avenir proche. Es-ce que c'est clair Foxy?

Isabelle attendit la réponse de Foxy.

Evra resta à l'écart, plus la conversation avançait, plus elle semblait visiblement malalaise. La conversation se déroulait en anglais et plusieurs fois, le nom d'Arianne fut prononcé. D'ailleurs, Evra posa son regard vers la fin de la conversation semblant faire un mouvement vers elle, puis se ravisa. Lorsqu'elle raccrocha, elle resta quelques instants sur place regardant le mur...Avant de retourner dans le cercle en se dirigeant vers Arianne. Elle lui glissa quelques mots à l'oreille puis, retourna à sa place le regard perturbée. Elle prit alors la parole.

- Dame Isabelle, excusez moi encore pour cet appel surprise. Mon interlocuteur s'excuse aussi d'avoir dérangé la rencontre. Pour ce qui est de m'occuper de l'éducation de Foxy avec monsieur le député, il en sera fait selon votre jugement. J'accepte cette charge que vous me donner.

Elle retourna alors dans son silence sa colère semblant apaisée, plutôt suspendue par l'effet de surprise que l'appel avait eu sur Evra.

*Arianne avait parut légèrement stressée lorsqu'Isabelle indiqua qu'elle voulait confier l'éducation de la petite à un des membres. Cependant, lorsque le député se proposa, Arianne se tourna vers lui, un sourire amusé et reconnaissant au visage. Elle aquiesca à la réponse d'Isabelle puis s'adressa ensuite à Evra après que son téléphone ait été terminé.*

- Nous en reparlerons plus tard. *Faisant un léger regard vers Foxy* Je crois que nous avons toutes deux des choses à nous dire.

- Monsieur Michel je tien a vous avisez que vous m impressionner plus le temps passe. Nous avons tout en commun, vous êtes un être libre et vous êtes très bon orateur quand le besoin en est, vous avez un sans pratique de vivre la mort intensément. J aimerais fortement vous appeler : Frère .

Jack en étais d un sérieux

*Arianne pencha la tête, acotant son front sur son poing. Elle laissa tomber un soupire presqu'imperceptible accompagné d'une phrase qu'elle dit pour elle-même.*

- Suis-je la seule à voir qu'il se fout de nous...

Michel se tourna vers Black Jack, avec un sourire :

Oh, mais si ça vous plait, faites! Contrairement à mon homologue du clan ventrue que je ne nommerai pas, je ne considère pas avoir besoin de cacher mes défauts derrière des manières froides et distantes. Peu importe à quel point on se réfugie dans une tour d’ivoire, on ne parviendra jamais à tout cacher. C’est inutile d’avoir honte de ce qu’on est, il suffit d’en tirer profit. Les autres, y s’en crissent ben de qu’est-ce qu’on pense de soi-même : c’est un problème qu’on se crée tout seul. Pis c’est clair que quelqu’un qui se crée des problèmes de même s’en créera avec les autres. La honte, c’est comme le respect, ça se fait par soi-même.