La nuit du 10 mai 2008

Suzie avait écouté les paroles de tous dans cette assemblée, elle avait un sourire sur les lévres et regardait Arianne. Elle prit la parole sur un ton courtois.

-Vous avez beaucoup d'appuis dans cette ville madame d'Archer. Peut-être devriez-vous accepter l'offre que ce personnage impose à monsieur De La Verra. Je ne suis pas ici ce soir pour apporter votre réponse à monsieur le prince. J'espère que si vous choisisez de devenir Prince de cette cité, vous pourrez annoncer cette grande nouvelle aux personnes concernées. Il est certain, que je peux annoncer à monsieur De La Verra la grande émotion de joie que cette annonce à sucité chez les vampires de cette ville.

-Vous pouvez demander une audience à monsieur De La Verra, mais je crois que pour la prochaine semaine, ça risque d'être un peu compliqué. Vous devriez vous faire à cette possibilité Arianne.

Suzie regardait toujours Arianne avec un sourire sur les lévres.

*Arianne rendait son sourire à Suzie.*

- Je ne crois pas, madame, avoir un quelconque pouvoir de décision. Monsieur De La Verra est seul à pouvoir octroyer à la personne de son choix les pouvoirs et le titre de Prince. Alors, je crois que mon avis sur la question n'est d'aucune utilité. C'est à notre Prince et à lui seul que revient le droit de choisir celui qui gouvernera Sherbrooke et qui déterminera le temps de son indépendance, et ce, peu importe les influences qu'il pourrait recevoir de votre part ou de celle d'un autre. D'après ce que vous avez dit notre Prince est pris de colère. Connaissant ses qualités de sagesse et de jugement, je ne crois pas qu'il prenne une décision aussi importante dans cet état. Il m'apparait donc inutile de nous éterniser sur ce sujet. Il ne nous reste plus qu'à attendre la décision de monsieur De La Verra. Cependant, si vous insistez pour en parler plus longuement, peut-être serait-il plus approprié de le faire en priver.

*Il était évident qu'Arianne tentait de clore le sujet avec politesse.*

Suzie regardait toujours Arianne. Elle dit sur un ton cordial.

-Madame Arianne, je suis d'accord sur le point que monsieur De La Verra soit un homme très sage et qu'il soit capable de prendre des décisions part lui-même. Il est certain que la personne qui désir vous voir au poste de Prince fait de très grande pression sur monsieur De La Verra. Depuis que je travailles avec monsieur le Prince, je ne l'ai jamais vu dans cette état, ou sinon jamais sur un point semblable. Je suis certaine, que la décision de monsieur De La Verra va être la sienne et il va l'assumé jusqu'au bout quoi qui arrive,

-Je suis d'accord avec vous madame Arianne, que cette discution peut ce terminer dans un autre endroit comme votre havre et en privée.

Suzie fit une pause et regarda les gens dans l'assemblée, elle reprit sur le même ton.

-Madame la prévôt, es-ce que vous pouvez m'exposer la situation de la ville de Sherbrooke et les avancés sur l'agression d'Isabelle.

Suzie attendit la réponse d'Arianne.

Le député semblait être supris sur le coup de voir Suzie. Son expression changea quand il entendit le discours de Suzie et d'Arianne. Il semblait être vraiment découragé. On pouvait voir qu'il ne désirait qu'une chose, que cette attaque entre les deux toréadors se termine au plus vite.

- Biensur.

*Arianne fit un tour de la salle du regard et l'arrêta sur la porte par laquelle Isabelle et Morgan étaient sorties. Elle revient à Suzie, un air de défis dans les yeux.*

- Premièrement, les points qui sont encore d'actualité. Les anarchs apportés par la jeune et défunte Lolita représentent une menace potentielle pour la sécurité de la ville. Ils s'organisent et se dispersent sur le territoire, en prennant soin de ne pas mettre les pieds ni à Sherbrooke, ni à Magog, cela va de soi. Ils sont entre 10 et 20. Il est très difficile de savoir si leur nombre a augmenté depuis que Québec les a reconnus étant donné que Québec n'a pas recenser les membres anarchs qu'elle a acceptés sur son territoire. Le bruit court qu'ils n'hésiteraient pas à s'en prendre à la faible camarilla qu'est Sherbrooke pour faire avancer leur "cause". Les efforts qui sont déployés pour l'instant sont dans un objectif de recensement et d'observation de leur déplacement et comportement. À ce nombre, les bris de mascarade sont des éventualités probables qu'il ne faut pas néglier. Cependant, vu que Québec a eu la bonté de leur accorder à tous la légitimité, nous devons attendre qu'ils commettent une faute avant de frapper.

Pour ce qui est de l'incident impliquant Isabelle, des efforts policiers sont déployés afin de retracer leurs déplacements avant et après l'incident. D'autres efforts à l'intérieur des ressources vampiriques ont été mise à contribution. Sur ces deux mesures, les résultats sont maigres ou nous les attendons toujours. Nous savons qu'ils ont été vus dans l'état du Massachusset peu avant leur attaque à Sherbrooke.

Il n'y a eu aucun contact connu avec la sabbat depuis le début de la restauration de Sherbrooke. Les lycanthropes respectent pour l'instant une entente de paix. Les relations avec Magog sont stables. Les relations avec Ottawa sont harmonieuses, elle appuit la restauration de Sherbrooke.

Pour ce qui est des affaires règlées, Anastasia et son culte ne sont plus. Bien qu'ils aient été éliminés, il serait bien possible que de leurs relations bien connues ici soient toujours actives et continuent l'effort commencé par Anastasia, qui est de nuire à la restauration de Sherbrooke. Cela reste à être vérifié.

Finalement, les anarchs qui étaient présents en 76 ont été soit éliminés par Magog ou ils ont fuis par peur. Il ne reste plus aucune trace des chasseurs non plus. Aimeriez-vous plus de détails?

*Arianne fixait toujours Suzie.*

Le député semblait être vraiment découragé. Il prit la parole sur un ton sarcastique.

-Madame Desbien et Madame Arianne, vous n'êtes pas seule dans cette pièce. Il faudrait que vous pensiez aux autres et à ce qu'ils ont à dire sur les sujets mentionnées. Peut-être qu'il y a des gens qui ont de nouvelles informations à nous transmettre. J'ai demandé au gens, il y a deux semaines de faire leur enquête sur l'agression d'Isabelle. On pourrait entendre leurs informations.

Il fit une pause et regarda Arianne avec un sourire et ensuite Suzie avec le même sourire.

-Je suis content de la nomination au poste de prévôt d'Arianne. Je crois qu'Isabelle a fait un choix songé et même si elle est dur à suivre des fois, j'apprécie travailler avec elle. Maintenant, je crois qu'on pourrait laisser parler les gens dans cette salle.

Le député entendit la suite de la soirée...

*Arianne se retourna vers monsieur le député. Elle avait le regard noir.*

- Ta tâche n'est pas de décider à qui doit revenir la parole et qui devrait se taire. Je ne tolérerai plus cette attitude, est-ce clair?

*Arianne se retourna vers l'assemblée avec le sourire.*

- Cependant, s'il y a des gens parmis vous qui souhaitent apporter des précisions sur la situation actuelle, je les encourage à le faire. Madame Desbiens semble ce soir s'y intéresser fortement, je ne voudrais pas qu'elle reparte déçue du peu d'information que j'ai pu lui fournir.

Louve a l'air de s'impatienter sur son siège. Elle regarde Arianne puis Suzie, puis le député. Quand elle entend Arianne énumérer ce qui se passait dans la ville, elle décide de prendre la parole d'un ton très cordial:

- Excusez-moi, Madame Arianne, les actions que vous venez d'énumérer sont louables, mais je tiens à préciser que ces actions n'ont pu être accomplies qu'avec la collaboration des membres de cette assemblée, comme les relations avec les garous, par exemple. Une Camarilla n'est pas qu'une tête dirigeante, ce sont ses membres qui en font une structure qui marche ou qui ne marche pas.

Louve avait retrouvé son calme, mais elle regardait la porte constamment.

Guillaume était stupéfait de la réaction des gens. Il hocha de la tête pour chasser certaines idées noires puis prit la parole.

-Suis-je le seul ici à comprendre que nous ne sommes pas en démocratie? Le message est clair il me semble...Nous devons suivre la vague en tentant de surfer dessus. De toute façon, ce que nous pensons ne pèsera pas dans la balance des jeux de pouvoir. Moi qui croyais être naïf et bien je crois que vous l'êtes tous plus que moi!

Il se tourna ensuite vers Louve.

-Chère amie, même si vos intentions et vos actions servent à consolider la présence de la Camarilla à Sherbrooke vous aurez droit au mieux à une vague reconnaissance car le mérite ira à ceux qui seront au devant de la scène. Telle est la réalité du système dans lequel nous évoluons...

Son regard erra dans le vide quelques instants. Puis il se posa sur les membres de l'assemblée autour de la table.

-La patience est définitivement une vertue dans notre monde...

Alister avait regardé silencieux le debat entre suzie et Arianne, pour autan il n'avait pas même cligner des yeux se contentant de prendre avidement les émotions des deux cainites tout autan qu'il affinait les renseignements dont il avait eu connaissance.
Son regard se tourna vers le nosfératu au moment ou celui ci prit la parole. Il lui répondit en des termes clairs et un brin ironique.

- Monsieur Guillaume, voyons, nous ne sommes pas en démocratie, nous le savons tous. Ce dernier mode de gouvernance est uniquement bon pour les humains.
Néanmoins, il faut avouer que nos assemblées semblent souffrir du manque de cohérence.
Je suis cela dit heureux de voir, que sur le dernier point qui nous interesse cela ne semble pas être le cas.

A ce titre, nous ne devrions pas nous moquer si ouvertement de nos avis respectifs qui ont une valeur certes, infime, mais qui influence tout de même.
En effet, Quebec est lointaine, et même avec son soutien, un Prince qui ne serait pas appuyé par la population perdrait rapidement les forces de la ville qui se disperseraient alors.

Alister tapa alors du doigt sur la table comme poèur appuyer cette partie de son discours.

Je pense que ceux qui nous dirigent sont plus intelligent que cela, et prendront en compte notre avis. Tout de moins tant qu'il sera conforme a leurs projets.
Pour le reste, ce que vous dites est vrai, et c'est sans doutes cela que nous nommons la Seconde Mascarade, celle de croire que nous faisons parti d'un tout homogène.

Alister expira de façon forcée avant de reprendre.

Au demeurant, cette vision bien que naive, n'est pas sans confort, par conséquent, je pense que tant que les choses ne sont pas mieux définies dans la ville de Sherbrooke, sans doutes ferions nous mieux de nous y complaire et ce sans attirer l'attention, pour éviter de tomber a contresens dans les plans des anciens.

Alister regarda le Nosfératu, comme en esperant que ce dernier ait comprit le message.
Il fit un léger signe de la tête vers lui et reprit sa position initiale.

Lise était toujours debout, près d'une issue. Elle semblait de plus en plus contrariée sur la tournure qu'était en train de prendre les choses. Son regard passait entre suzie, arianne, le député, louve, guillaume et alister... et exprimait une perplexité sans équivoque.

Son regard s'arrêta enfin sur Guillaume..

- Ah!, merci! vous me rassurez monsieur... ainsi on ne m'aura pas si mal éduquée sur le sujet de la politique camarillenne.

- Puis-je cependant préciser, cher ami, qu'une réprimande généralisée manque de savoir vivre! Je considère intolérable de me faire inclure dans vos prétentions que tous auraient une perception erronée de l'état des choses , mis à part votre personne. Il s'agit d'un manque de respect des plus désagréables qui me soit donnés d'expérimenter jusqu'à ce jour! Ignorez-vous donc chacune de mes paroles pour oser vous avancez ainsi sur ce terrain? Puisqu'il en est ainsi, pour le reste de ce que je pourrais avoir à ajouter, il ne semble pas que j'aie encore suffisamment de pertinance pour m'y risquer. J'ignore si la suite de cette assemblée pourra encore me concerner, mais s'il n'en est point, je pourrais ainsi peut-être me retirer ?

Elle adressait alors un regard interrogateur, presque supplicatif, à Arianne, qui comprendrait sûrement la nature de sa requête...

*Arianne fit un rapide sourire reconnaissant à Alister avant de se retourner vers Lise.*

- Madame, bien que je comprenne votre inconfort, je vous prierais de rester. Partir ainsi risquerait de déplaire à Isabelle, qui je crois, a probablement des choses concernant la ville à annoncer, autres que ce qu'avait à nous dire madame Desbiens. Cela mis à part, je peux comprendre votre inconfort et vos réactions, mais j'apprécierais grandement que vous passiez outre pour le moment. La présence des membres de mon clan m'est importante. Je suis convaincue que les intentions de Guillaume étaient loin de vouloir offenser les gens présents dans la salle. Je crois plutôt qu'il a tenté de souligner à ceux qui ne sont pas habitués à ces dynamiques la portée de leur "pouvoir" afin de ne pas les laisser entretenir des illusions, prévenant ainsi leur déception. Son intervention peut-être un peu maladroite est tout de même louable à mon avis.

* Les yeux d'Arianne étaient sincères. Il était évident qu'elle tentait d'éviter les remous devant la sénéchal.*

Evra sortit de son silence pour s'adresser à Guillaume... Son ton était neutre, sans animosité.

- Détrompez vous...Je ne crois pas nécessairement que mon avis sera pris en compte...Par contre, Dame Desbiens nous a demandé notre avis, et c'est le moindre des respect de lui répondre à ce propos. Il ne faut pas oublier que derrière cette question, il y a aussi l'interrogation sur la pertinence d'avoir un Prince à Sherbrooke. Je crois qu'au contraire, Ici, ce n'était pas un vote démocratique loin de là car rien est fait. Nous n'en somme pas encore rendu à couronner un Prince à Sherbrooke...

- Il est effectivement important de ne pas s'emballer car ce projet de nommer un Prince à Sherbrooke est encore au stade embryonnaire...Nous pouvons tous être honnoré que Québec prenne le temps de nous demander notre avis...Voilà une belle preuve de respect.

Evra fit un signe de tête respectueux vers Dame Desbiens en remerciement.

Au commentaire de Louve, Michel eut un éclat de rire

AH! Pfff! Voyon donc!

Mais il attendit tout de même la suite. Puis il prit la parole, regardant Louve dans les yeux :

Louve, j`me d`mande dans quel monde t’as vécu, pour parler d’reconnaissance… C’est ben connu, dans toutt’ les domaines d’la vie, la reconnaissance er’viens à’a personne qui a dirigé l’projet. Pi la honte aussi, quand c’t’applicable. Dans’ politique, de qui on entend parler? Des chefs de partis. Dans’ recherche, c’est l’nom d’qui qui r’sort? Du gars en tête du labo. À’a guerre, on r’connaît un bon général quand ses troupes font ‘a job. Pis c’est la même chose avec les présidents d’compagnie pis d’banques. ‘Fait que c’est quoi, à chaque fois qu’tu lèves le p’tit doigt, y faudrait t’dire merci!? Come on! Comme Guillaume dit, si t’as une tape dans l’dos, compte-toi chanceuse…

Puis il se tourna vers Guillaume.

Guillaume, c’t’une bonne idée d’vouloir provoquer l’assemblée. C’est d’même qu’on change le statu-quo. Parce qu’en déclarant que’qu’chose d’aussi évidemment faux, j’vois juste ça comme objectif. C’est ça ou ben t’as juste pas suivi.

Avec un regard vers Lise

Merci d’avoir si bien soul’vé l’cas.

Puis, en regardant l’assemblée en général,

Bon, y’a yenk une affaire qui m’gosse… Tsé, quand vous parlez d’démocratie, en opposant nott situation à celle des humains, ben ça fait tu si longtemps qu’ça qu’vous êtes morts!? La démocratie, chez les humains, c’t’une vrai joke!? J’sais ben qu’on veut illustrer les différences, mais c’est pas en s’disant qu’y ont une * il fit un signe de guillemets des mains * "démocratie" qu’on va y arriver. En tous cas…

Puis, avec l’air amusé,

Maintenant qu’c’est dit, on pourrait profiter pleinement d’l’évén’ment, pis s’faire v’nir de l’huile!?

Guillaume semblait soudainement mal à l'aise. Il trouva cependant étrange que tous ceux qu'il ne voulait pas offenser le furent...Il regarda Lise directement dans les yeux.

-Mon but n'était pas de provoquer un tel remous. Je n'ai pas voulu manquer de respect à quiconque, simplement ouvrir les yeux de ceux qui semblaient s'être égarés...

Puis Guillaume tourna son regard vers la table cherchant un refuge imaginaire.

À l'intervention d'Arianne, Lise obéit et s'avança vers la table pour s'y rasseoir. Elle rendit également son sourire à Arianne, lui transmettant ainsi tout son désir d'obtempérer et de satisfaire ses attentes.

-Désolée...

Suite au discours de Michel, lise le remercia et choisi de s'asseoir juste à ses côtés, comme il lui avait lançé une invitation un peu plus tôt.

Elle sourit enfin à Guillaume.

- Veuillez excuser mon emportement, cher ami. Je suis un peu déstabilisée par tout ce qui arrive depuis quelques temps. Je tâcherai de tenir compte de la noblesse de vos intentions à l'avenir.

Son regard retourna à Mme Desbiens.

- Mes respects, Madame. Pardonnez mon esclandre je vous prie. Désiriez-vous continuer? ...

Alister semblait amusé de la situation même si il ne laissait rien paraitre, il regarda avec insistance en direction de Lise. Puis lorsque furent fini les actes digne de la plus haute théatralité il prit la parole.

- Hum, il semblerait que vos origines soient par trop visible ma chère, en outre sans doutes serait il profitable que vous preniez quelques secondes avant de parler, ne serait ce que pour méditer vos propos avant de les faire sortir de votre bouche comme un oiseau régurgite la nourriture pour nourrir ses petits, a savoir dans un geste instinctif sans réel acte de reflection.

Pour le reste rassurez vous, vous n'avez heurter personne, et cette assemblée a connue bien plus d'animosité que la simple souffrance d'anonymat d'une nouvelle venue.
Par ailleurs, pensez que ce qui se dit ce soir nous concerne tous. Même lorsque le discours dévie.

Alister fit une pause de style avant de continuer sur un ton plus modéré, et plus pédagogue.

- Il ne me fait aucun doutes, que vous êtes un membre a part entière de notre assemblée, en conséquence, vous devriez prendre avec plus de respect votre propre condition. Le fait que vous soyez une nouvelle arrivante, ne vous prive en rien d'exposer votre avis et de le partager de manière raisonnable avec tous ici.
Pour le reste vous comprendrez vite la portée de ce qu'a voulu dire Monsieur Guillaume.

Alister s'arreta a ce moment la, il savait qu'il ne servirait a rien de lutter contre la nature même de la toréador.

Michel sembla abassourdi par les propos d’Alister

Tu vois, y’m semble que sa réaction, c’est probablement la plus saine qu’y soit. C’tait emplein d’authenticité. D’ailleurs, j’sais pas pourquoi t’as essayé d’choisir le réflexe que tu trouvais l’plus dégueux pour illustrer c’que t’avais à dire. Pis même c’te réflexe-là, y’est sain. L’oiseau qui régurgite pour nourrir ses jeunes, y’aura plus de jeunes que celui qui l’dénigre pour c’qui fait. À part de t’ça, j’vois pas en quoi a s’est manqué d’respect.

S’adressant ensuite à Lise

Moi, j’pense que t’as vraiment bien réagis. L’authenticité de c’que t’as dis y donnait toute sa valeur. Y’a personne icitte qui en a à t’dire sur tes réactions, bien au contraire. J’trouve que c’est de s’respecter de r’fuser de s’faire dire certaines choses. Quoi qu’on t’dise, perds pas ça.

S’adressant ensuite à Guillaume

Tu sais que c’qu’y avait d’bien dans c’qu’a a dit, c’est l’authenticité d’la réaction, pas la confrontation en soi. C’est le fait de s’respecter assez pour réagir à c’qu’a trouve inacceptable.

Michel fit une pause de quelques secondes

D'ailleurs, en matière d’authenticité, ta précision sur c'que tu voulais dire aussi, c'est remarquable. *Jetant un regard à Alister* C'est pas donné à tout'l'monde de le r'connaître quand y font une gaffe.

*Arianne sourit Guillaume, reconnaissante. Elle se tourna vers Lise, le même sourire aux lèvres. Elle fronça par contre légèrement les sourcils aux paroles d'Alister. Le froncement s'accentua en lien avec la figure de style. Cependant, l'intervention de Michel parut attirer l'attention d'Arianne. Elle le dévisagea un moment, le regard interrogateur.*

A la lumière de tout ce qu'elle avait entendu, Louve tente de rester calme. L'adversité ne serait que grandissante et elle devrait s'y faire. Son dégoût pour la politique n'en était que plus grand. Le simple fait de demeurer dans la pièce et d'être un pion pour les dirigeants lui donnent la nausée. Ses yeux brillent d'un éclat étrange - comme les yeux d'un chat dans la noirceur...Elle semble dépassée par les événements.

Louve regarde Arianne, fixement de ses yeux brillants, cherchant à lire au fond de son regard.

- Alors, je tâcherai de suivre la vague sans me noyer...

Louve enlève ses gants, pendant un moment, découvrant ses griffes, bien entretenues. Elle passe la main dans ses cheveux, puis croise ses mains sous son menton, attendant la suite.

Lotus était abasourdie par les propos que les gens présent dans cette
salle, se lançaient. Elle préféra garder le silence et essayer de comprendre
la raison de cette réaction chez chacunne des ces personnes. Si au moins elle
pouvait rester concentrée sur ce qui est le plus important...

Elle tourna les yeux vers Paradoxe essayant de voir sa propre réaction face à
tout ce remu ménage.

- Mon très chère Michel, en ma personne, vous venez de trouver le meilleur des alliés ! Vous auriez du être journaliste pour la presse dans les pages ouvertes, vous savez faire des paroles assez justes et directes. Si un jour je peux un jour vous octroyer un titre chez notre clan, je le ferai ! Pour l huile je crois que une visite a mon club serais agréable de votre part pour faire des affaires, avant que des humain croient qu ils peuvent venir dicté leur règles chez moi.