La nuit du 28 juin 2008

Depuis son arrivée, Louve n'avait pas placé un mot, si ce n'est que de saluer les gens présents. Elle est toujours debout derrière sa chaise, ne baissant jamais les yeux. Elle parcourt du regard tous les Kindred présents et se dit que ce serait probablement à son tour de parler. Elle regarde d'abord Isabelle dans les yeux avant de prendre la parole d'une voix grave et lente :

- Si vous le permettez, Madame, j'aimerais prendre la parole.

Louve reste bien droite quand elle raconte son récit, sa voix toujours aussi grave et lente.

- J'étais partie depuis quelques minutes de l'auberge quand je reçus l'appel d'urgence de Monsieur MacEnroy. J'ai donc fait demi-tour pour retourner à l'auberge. Quand je suis arrivée, j'ai vu Monsieur MacEnroy pieuté sur le sol; Alex et Emmanuel s'étaient déjà éloigné vers le bosquet. J'ai vu Madame d'Archer près du corps de Monsieur MacEnroy. Je m'en suis approché et Madame d'Archer m'a appelé d'un nom qui n'était pas le mien.

Louve s'arrête quelques instants, semblant chercher ses idées. Son regard n'avait pas quitté celui d'Isabelle.

- Qu'est-ce que c'était déjà ? Ah oui, Beckett... Une Gangrel morte depuis 30 ans. Madame d'Archer m'a semblé ne pas être dans son état normal pendant quelques minutes et les autres personnes présentes prirent un court moment avant de réagir à la gravité de la situation. Puis,Monsieur Guillaume me dit que je devais laisser Monsieur MacEnroy à Madame d'Archer, et que les autres devraient rentrer chez eux. Puis ce fut au tour de Monsieur Jack de donner des instructions.

Louve fait à nouveau une courte pause, regardant toujours Isabelle d'un air franc et sans peur :

- Comme je suis responsable de la sécurité de Monsieur MacEnroy, je l'ai ramené chez lui, non seulement pour sa propre sécurité mais aussi celle des autres, pendant que Madame la Prévôt reprenait ses esprits. à mon souvenir, les seules personnes encore présentes à mon départ étaient Madame d'Archer, Mademoiselle Foxy,Monsieur Guillaume et Monsieur Jack. Voilà, Madame, ce que j'ai vu après le combat.

Louve reste toujours debout derrière la chaise, bien droite et fière, sans une pointe d'arrogance. Seuls ses yeux bougent pour regarder les réactions autour d'elle puis s'arrêtent à nouveau sur Isabelle.

Isabelle avait entendu la réaction d'Alister, elle écouta ensuite celle de Louve. Elle écouta vraiment attentivement pour ne pas perdre une trace du récit de Louve. Elle prit la parole sur un ton neutre.

-Madame Louve, votre récit est vraiment intéressant, il va nous aider à faire la lumière en partie sur la scène après le combat. Vous avez dit si je me trompe, Arianne avait perdu toute notion de ce qui se passait autour d'elle. À la fin de votre intervention, vous dite, et je vous cite: je l'ai ramené chez lui, non seulement pour sa propre sécurité mais aussi celle des autres, pendant que Madame la Prévôt reprenait ses esprits. Ce qui veut dire qu'Arianne reprenait ses esprits, alors pourquoi avoir agit de façon si précipité. Comme je l'ai déjà dit dans cette soirée, la menace n'était plus face à vous. Vous ne saviez pas le nombre de vos ennemis, qui vous faisait croire que votre ennemis ne voulait pas vous pièger. Vous obligez à partir sans précaution pour vous suivre et vous tomber une fois de plus sur vous. J'aimerais vraiment savoir le danger qui pouvait vous tombez dessus, et pourquoi cette hâte soudaine, si Arianne retrouvait ses esprits.

Isabelle fit une pause avant de reprendre sur le même ton.

-Qui est monsieur MacEnroy pour avoir le droit d'avoir des prévilèges qui vous permettez de désobéir à la parole du Prévôt et du gardien des Élysées. Je crois que les traditions s'applique à tous, la preuve monsieur MacEnroy nous a récité souvent nos lois dans l'Élysée et il a accepté le châtiment pour sa faute. Alors même s'il est votre employeur, vous devez respecter les lois de la camarilla et les suivre en tous temps, ce qui n'a pas été fait.

Isabelle fit une halte avant de reprendre, sur le même ton.

-Es-ce que Black Jack à un poste dans cette camarilla que je ne connaitrais pas, pourquoi écouter ses paroles au lieu des paroles du Gardien des Élysée et de la prévôt. C'était les seules personnes à ce moment là qui pouvaient prendre des décisions en mon nom sur la sécurité de la ville.

Isabelle fit une dernière pause dans son discours, elle reprit sur un ton très neutre.

-Pourquoi, ne pas avoir essayé de discuter avec Arianne ou bien Guillaume en leur expliquant que vous êtes l'employé de monsieur MacEnroy et que vous deviez veiller à sa sécurité. Je crois que Guillaume et Arianne sont des gens capable de compromis, ils auraient pu revoir leur décision.

-Louve j'aimerais entendre vos explications sur c'est quatre points.

Isabelle attendit la réponse de Louve.

Louve avait regardé Isabelle dans les yeux tout au long de l'explication. Le silence entre les deux discours est pesant, voire palpable. Louve rassemble ses idées puis répond à Isabelle d'un ton tout aussi neutre.

- Tout d'abord, je tiens à m'excuser si je n'ai pas été assez claire dans les explications données. J'ai agi en tenant compte de l'état actuel de la situation sans savoir que Madame la Shérif reprendrait ses esprits; et je m'en excuse. Ensuite, la raison pour laquelle j'ai agi si rapidement en emmenant Monsieur MacEnroy est pour respecter une loi camarillienne, la mascarade. Un homme pieuté sur le terrain d'une auberge aurait tôt fait d'attirer l'attention, donc, étant donné l'état de confusion du moment, il n'y avait pas de temps à perdre.

Louve s'arrête un moment, sans jamais quitter Isabelle des yeux:

- Cependant, dès mon arrivée sur les lieux, j'ai expliqué à la Shérif que j'étais responsable de la sécurité de Monsieur MacEnroy mais il se peut que, étant donné la confusion dans laquelle elle se trouvait, mes explications n'aient pas été pris en compte.

Louve s'arrête pour reprendre une dernière fois :

- En terminant, Madame, si j'ai commis une faute envers cette Camarilla, en préservant la mascarade ET la sécurité d'un de nos membres, alors je m'en excuse sincèrement, à vous et aux postulaires de cette ville. Si cette faute nécessite un châtiment, alors, je serai la seule à le prendre. Je ne laisserai personne prendre le blâme à ma place.

Louve redevient silencieuse mais ne baisse pas la tête. Le silence regagne à nouveau l'endroit, encore plus pesant que l.humidité emplissant l'air.

Alister redressa la tête et se tourna vers Isabelle comme pour demander la parole, ce qu'il fit rapidement.

- Je me permets de vous demander pardon Isablle pour ma grossiereté a prendre la parole sans qu'on ne me l'ait donné, mais je pense qu'il est crucial que vous sachiez quelques choses.
En effet, si j'ai engagé Madame Sullivan c'est parce qu'elle est la seule en cette assemblée a connaitre mes préferences en matière hémathologique.
Vous n'etes pas sans connaitre le défaut qui nous encombre nous autres ventrues et qui nous force a garder en grand secret nos gouts sous peine d'être vulnérable.

Par ailleurs, comme vous le dites, j'affectionne particulièrement ce que nous pourrions appeller vulgairement le droit vampirique. Aussi, bien que reconnaissant de votre clémence quant a la perte de contrôle de ma personne qui est éminement punissable.
Je ne pense pas que sauver la non vie d'un vampire qui plus est faisant parti de sa ville soit un crime.

En outre, cet incident s'est produit bien loin de chez nous et bien loin de nos institutions étant donné que ce n'était pas une rencontre officielle.
Pareillement, j'aimerai me laisser convaincre du fait que les prévots et les gardiens des Elysée ont des droits régaliens sur nos personnes et qu'ils peuvent en disposer comme bon leur semble. Car comme vous le savez, sans nourriture adéquate je serais mort a l'heure qu'il est.
Mort... ou au mieux dépendant au sang de l'un ou l'autre de nos supérieurs hiérarchiques, au demeurant, la vaulderie et les attachements au sang de cette sorte sont les apparats du Sabbat et ne sont chez nous que tolérés si ils sont consentis ou le fruit d'une sanction et punis si ils sont le résultats d'une manoeuvre fourbe visant a asseoir son pouvoir personnel si je ne me trompe pas.

Par conséquent, je comprends mal vos accusations et vous prie, comme quoi nul n'est parfait, de m'expliquer les règles s'appliquant aux droits et devoirs de nos amis prévots et Gardien des Elysée, sans doutes a t on omis de m'apprendre de telles manières.

Enfin, malgré mon appartenance farouche a la Camarilla, je vois mal comment un supérieur hierarchique pourrait interferer dans mes affaires et d'autan plus celles mettant en jeu ma sécurité personnelle.
La sécurité du groupe est une chose que je conçois, et que je respecte, mais étant a l'état de torpeur et qui plus est pieuté, je vois mal d'ou venait le danger en l'espece.

Aussi je vous prie madame, bien que votre décision n'ait pas été prise, de prendre en compte les différents arguments que je viens de porter a votre connaissance.
Votre pouvoir est de jugé, et je m'executerai immédiatement a la sanction que vous croierez bonne.
Par contre, eut égard aux bons services de Madame Sullivan, je réclame une fois de plus que la faute m'en soit confiée pour Ordre donnée. Les règles de la Camarilla sont immuables par conséquent faut il les respecter or je ne vois ici de faute que celle que j'ai commise et pour laquelle vous avez prononcé la sentence.

Alister conservant ses lunettes se tint droit et regardait dans une direction quelconque tout le long de sa réplique.

Après les paroles prononcées par Alister, Louve hoche de la tête et lance au ventrue son regard le plus glacial :

- Merci de votre sollicitude, Monsieur MacEnroy, mais je crains que vous n'ayez entièrement saisi la portée de mon discours. Si Madame Isabelle, représentante de notre Prince, m'impose une sanction pour mes actes, alors je serai la seule à la prendre, LA SEULE ! Bien que ce soit une action chevaleresque, je ne peux pas accepter qu'un membre de notre Camarilla, subisse la sanction qui ME sera imposée.

Louve regarde Alister directement et le fixe, en s'assurant qu'il a bien compris ce qu'elle venait de dire.

Alister se tourna en direction de Louve et pris d'un ton autoritaire.

- Madame Sullivan, j'emplois désormais pres de 273 employés et ce que je fais pour vous, je le ferais pour chacun d'eux si ils se trouvaient dans une situation inconfortable de par les ordres données par moi même.

Alister abaissa ses lunettes un instant puis repris.

- Je vois que vos services sont tout comme votre amitiée, exclusifs et sans concessions. Dans ce cas, je vous laisse prendre vos responsabilitées ma chère. En esperant que cela ne soit rien de douloureux ou d'accablant.
Pour le reste j'aurais mauvaise fortune de vous priver de votre honneur.
Alors, je vous laisse faire comme bon vous semblera, vous m'avez deja bien trop apporté pour que je m'oppose a votre décision.

Alister reprit sa posture monolithique.

Alister avait remarquer Michel marmoner et bien que n'ayant pas entendu la remarque de Michel il se tourna alors vers lui.

- Michel, vos commentaires excquis sont d'une grande importance, et vous devriez les afficher fièrement vous qui avait détallé comme un lapin poursuivit par un coyotte dès que les choses ont mal tournés.
Par ailleurs, ces messes basses n'engagent que vous par conséquent le mieux est sans doutes de les taires alors que nous parlons de choses autrement plus importantes, ou de les afficher si vous pensez qu'elles ont une quelconque valeur, et vu que cela ne semble pas être le cas, le mieux est sans doutes de faire silence.

Alister demeura un instant attentif puis replongea dans son silence.

Lise avait l'air effarée. Tant de tension de l'atmosphère semblait suffisant pour la déstabliser. Le moindre remoût la faisait sursauter. Aussi, lorsque Michel réagit, elle le regarda, une frayeur dans le regard. Après l'intervention d'Alister, elle fût prise d'un vertige qui fit céder ses genoux. Elle se laissa donc tomber, assise, sur l'une des caisses de bois qui jonchaient le fond de la salle. La chute émit un bruit qui brisa l'atmosphère, une seconde à peine. Elle resta là, dépassée par les événements, complètement perdue dans des pensées qui semblaient toutes plus atroces les unes que les autres.

Lotus tourna la tête vers Michel lorsque celui-ci émit son commentaire.
Elle fronça les sourcils comme si elle était à la recherche d'un souvenir.
Puis, en entendant le bruit que fit Lise, elle l'observa. Voyant que celle
ci restait accablé dans son coin, Lotus reposa son regard sur Alex.

*Arianne semblait se détendre. Elle sourit à Louve avant de prendre la parole.*

- Voilà de belles paroles, on ne pouvait en attendre moins d'un membre de votre clan. Je dois avouer que je n'attendais pas de vous un autre comportement que celui de prendre sur vos épaules ce qui vous revient. Il aurait été paradoxal pour un garde du corps de laissez son employeur prendre les coups à sa place.

*Arianne fit une pause. Elle parlait sur un ton adoucissant et amical.*

- De votre discours, j'ai cru comprendre que vous reconnaissez avoir été à l'encontre de l'autorité. J'ai cru comprendre aussi que vous êtes prête à demander pardon, si cela était demandé. Vous dites aussi dans votre discours que vous êtes de bonne foi et que vous avez agit, impulsivement certe, mais dans l'intérêt de nous tous. Je crois que si vous faites amende honorable, Isabelle n'aura de choix que de voir cette bonne foi dont vous vous réclamez.

*Nouvelle pause.*

- Croyez que je n'aurai aucun plaisir à vous administrer de châtiments s'il advenait qu'Isabelle vous en attribuait. Si par votre comportement ce soir, vous pouviez en diminuer la peine, nous en serions toutes deux gagantes. L'humilité n'entache pas l'honneur et je suis d'avis que vous connaissez les limites de la dignité et de l'orgueil.

*Arianne avait conservée une attitude adoucissante et bienveillante.*

En entendant les paroles d'Arianne, Louve se contente de hocher la tête. Elle ajoute sur un ton tout aussi cordial en regardant Arianne dans les yeux :

- Je crains que vous ne m'ayez pas compris, Madame d'Archer. J'ai présenté des excuses à trois reprises au cours de mon intervention, et ces mêmes excuses étaient pour vous, pour le gardien des Élysées et pour Madame Isabelle, ici présente. En outre, je ne crois pas que mon attitude soit désobligeante ou agressive.

La Gangrel ne montrait aucun signe d'agressivité ou de colère. Elle demeure très calme et plonge son regard dans celui de la Prévôt.

*Arianne répondit sur un ton neutre.*

- Très bien.

Michel avait eu l’air offusqué par les derniers propos d’Alister. Il leva la tête, jeta un subtil coup d’œil vers Isabelle, puis fixa le Ventrue sans sourciller. Il parlait maintenant ouvertement.

- Étant donné qu’un des principaux intéressés dans l’affaire me demande si gentiment mon avis, ch'peux pas y r'fuser...
- Homologue, *il avait mis l’accent sur ce mot* ton accusation est tellement grotesque pi mensongère qu'j'en suis étonné. S'rais-tu tombé si bas dans'honte pi l'déshonneur? Pi c'est la même chose dans vos défenses, à vous deux. J’me d’mande comment vous pouvez oser insulter Isabelle à c'point là, surtout dans vott'situation. Pi d’aller jusqu’à mentir dans vos défenses… J’sais pas comment c’est pris d’habitude, dans ‘camarilla, mais me semble que normalement, dans un procès, c’est assez poche…

- Ah oui, pi l’histoire de faire semblant de vouloir prendre les responsabilité pour elle, pour la parure, c’est ben beau, mais faut être cave pour se laisser berner. C’est clair que c’tait fake. Maintenant, avoir eu l’moindrement d’honneur, homologue, *il avait remis l’accent sur ce mot* on sait toutt’ c’que t'aurais fait, mais là, on apprend à t'connaître…

Guillaume suivait avidemment la conversation. Il était sur le point d'intervenir lorsque Foxy lui remit le petit bout de papier. Il prit rapidement connaissance du message, froissa le papier et le mit dans la poche intérieure de son veston.

-Messieurs, dit-il en regardant Alister et Michel d'un air grave, nous ne sommes pas ici pour savoir qui est parti quand et pourquoi lors de cette facheuse soirée. Je vous somme de cessez ces propos acariâtres. Vous ne faites que diluez les détails ayant une importance véritable afin qu'Isabelle puisse prendre une décision raisonnée.

Guillaume fit une pause et inspira profondément avant de poursuivre. Son regard s'était endurci.

-De surcroit, vous ne faites qu'augmenter la tension qui règne ici ce soir...Si vous désirez poursuivre vos accusations mutuelles afin que cette soirée dégénère à nouveau, je vous prie de le faire ailleurs...Et cette remarque vaut pour tout le monde ici présent!

Lorsque Michel se leva, Lise se recroquevilla sur elle même, les genoux entre ses bras, blotissant son menton entre ses genoux, conservant son attention sur Michel.

Elle semblait vouloir que l'univers entier se dissipe autour d'elle, quand Guillaume intervint. Elle ferma les yeux, un air infiniement affligé sur les doux traits de son visage, et demeura ainsi.

Lotus dévisagea Paradoxe suite aux mots qu'il lui avait gliiser.
Voyant sa mine grave elle lui répondit à voix très basse.

Lotus tappotta la main de Paradoxe comme pour le calmer.

Isabelle avait écouté toutes les discutions dans la pièce. Elle regarda les gens de l'assemblée avant de parler sur un ton neutre.

-Je crois que cette petite récréation touche à sa fin, la prochaine personne qui prend la parole pour insulter un autre ou pour dire des niaiseries risque de ne pas aimer ce que je lui réserve. Je remercie Guillaume pour son travail ce soir. Je vais continuer sur les explications que je vais vous donner et les éclaircissements, que je désir de votre part.

Isabelle fit une pause avant de reprendre sur le même ton.

-Louve, vous n'avez répondu à aucun de mes interrogations, es-ce que c'est parce qu'il n'a pas de réponse ou vous ne voulez pas me répondre.

-Pour ce qui est de préservé la mascarade, comme vous aimez tant nous dire, que tous ceci est pour cette raison. Je vais vous demander de nouveau ceci. De quel ennemis vouliez-vous protéger monsieur MacEnroy, je crois que les seules personnes qui auraient pu vouloir vous attaquer étaient déjà parties. C'est ce que vous avez dit dans votre première intervention. Pour ce qui est de la mascarade, pourquoi ne pas avoir caché monsieur MacEnroy dans l'auberge, il n'avait aucun mortel dans l'endroit. Dans l'invitation, je vous ai dit que vous ne seriez pas dérangé par personne, et es-ce que vous avez vu des mortels, non. Alors pourquoi ne pas avoir mis monsieur MacEnroy à l'intérieur avant de prendre cette décision.

-Une autre chose que je veux vous faire comprendre, combien d'ennemis étaient avec vos attaquants. Es-ce que vous aviez pris le temps de faire le tour de l'auberge avant de prendre votre décision. Si un ennemis aurait voulu vous suivre et vous pièger. Avez-vous pris des précautions en vous rendant chez monsieur MacEnroy. Je crois que vos sentiments Louve avaient pris le dessus sur votre raison, mais contrairement à Arianne, vous avez agit sans prendre le temps de voir toute les possibilités. Es-ce mieux qu'un délire momentané.

-Pour ce qui est de la mascarade, personne ne savait qu'Emmanuel avait calmé la rage de monsieur MacEnroy, vous auriez pu le dépieuté en chemin ou bien chez lui et faire un bris de mascarade. De plus, lorsque vous avez dépieuté monsieur MacEnroy, es-ce que vous avez pensé à la soif irréfléchi d'un Vampire en manque de sang. Encore un fois, cette situation aurait pu être un bris de mascarade. Vous avez été chanceuse dans votre impulsivité et votre ignorance dans la situation.

-Comme je vous ai dit plus tôt, monsieur MacEnroy n'a pas plus de privilège qu'un autre dans cette camarilla, tous le monde est égaux et doivent se conformer à nos traditions. Il est vrai que la sécurité de monsieur MacEnroy ne découle pas d'Arianne et de Guillaume. Mais la sécurité de la ville et de ses membres découlent de ces deux personnes. La sécurité d'un membre ne doit pas être plus important qu'un autre, où bien mettre la sécurité des autres membres en péril. Vous auriez du faire votre travail après que la situation soit réglée.

-Un endroit où je vous invite est considéré comme un élysée. Il n'a pas juste les rencontres officiels qui sont des élysées. Alors Guillaume avait juridiction aussi dans cette soirée. Surtout après que vous pensiez qu'Arianne n'était plus en mesure de faire son travail. Vous auriez du l'écouter.

-Pourquoi avoir écouté les directives de Black Jack au lieu de celle d'Arianne et de Guillaume? Il n'a pourtant pas de poste dans cette camarilla.

-Pourquoi n'avez vous pas prit le temps de discuter avec Guillaume et Arianne de votre tâche pour Monsieur MacEnroy et attendre leur assentiment avant de quitter avec lui.

-Autre choses, pourquoi se soucier juste de la sécurité d'un membre de notre famille, tous les gens présents dans cette situation auraient pu être en danger, pourquoi juste monsieur MacEnroy? Une camarilla qui n'est pas unie n'est pas une camarilla, monsieur MacEnroy nous l'a répété et martelé de nombreuse fois, pourquoi ignorer la sécurité des autres et penser qu'a vous deux.

Isabelle fit un pause avant de répondre de nouveau...

Isabelle regarda Alister et prit de nouveau la parole sur le même ton.

-Je vais répondre à monsieur MacEnroy.

-Sauvez la non-vie d'un membre de notre camarilla n'est pas un crime, c'est de sauvez cette personne en mettant en péril la sécurité des autres membres de la ville qu'il l'est, surtout en ne respectant pas l'autorité compétente en la matière.

-Le prévôt est la loi dans notre camarilla, mais aussi la personne qui a le devoir de nous protéger. Il doit voir à la survie de tous le membre de la ville et de prendre des décisions en se sense, il est aussi ma parole dans des situations ou la sécurité de la ville est en jeu. De plus, cette endroit était un élysée, le gardien pouvait aussi prendre des décisions.

-De plus, pieuté un vampire ne le tue pas, il est en torpeur et au pire, il peut tomber en torpeur de sang. Rien n'indiquait que vous seriez tombé en torpeur de sang dans les quelques heures qui allaient suivre à moins que vous vous nourrisez un fois de temps à autre et que vous gardez votre niveau de sang très bas en vous, ce que je crois qui serait vraiment stupide de votre part. Donc vous ne seriez pas tombé en torpeur de sang dans la même nuit. Et même si vous seriez tombé en torpeur de sang, je crois que vous ne seriez pas en mesure d'être ofusquée de ça après ce que vous avez fait. De plus on n'est jamais vraiment lié au sang après une fois. Je crois que ça fait partie de l'apprentissage de base.

-Pour conclure, vous aviez commis un acte d'agression envers un autre vampire, vous auriez du être prit en charge par la prévôt car c'est ça tâche d'apporté les personnes qui ont commis des fautes devant moi.

-Je crois que j'ai fait le tour, j'attends toujours vos explications Louve, et pour ce qui est de monsieur MacEnroy, je vais vous le dire pour la dernière fois, votre sécurité n'est pas prioritaire quand vous avez commis un crime dans notre camarilla, et que de plus vous pourriez être menace potentiel si on vous dépieutait avant le temps, et que cette sécurité mettait la sécurité des autres membres de la camarilla en péril. Es-ce que je suis assez clair, ou vous avez d'autre question pour moi.

Isabelle regarda tous les gens dans la salle est attendit la réponse de Louve et d'Alister.

Après avoir écouté en acquiessant ponctuellement Alister tourna son fauteuil vers Isabelle.

- Isabelle, j'ai parfaitement compris votre raisonnement et ne peux qu'acquiesser a la majeure partie de votre déduction.
Au demeurant, et avec votre permission il reste des choses que j'héstime peu claire et dont l'applicabilité parait incertaine.

Alister mis ses mains sur la table et parla calmement.

En effet, vous dites que tous les membres de la ville sont égaux en matière de Sécurité, je trouve cela bien en théorie mais cela ne peut être en réalité. Les ghoules, les Calices, les êtres dominés sont la pour ca depuis des générations. Par ailleurs, si un cainite trouve intérêt a me défendre dans mon intégrité physique, alors je ne vois pas ou est le crime.

Pareillement vous parlez de sécurité des membres de la ville, pour justifier la main mise d'Arianne sur ma personne. Mais comme vous le soulevez peu après, il n'y avait de danger que moi même ce soir la. Et je suis certain que Madame Sullivan aurait été a même de me maitriser et cela en tenant compte de la plus noire des frénésie a laquelle j'aurais pu succomber.
Les risques que vous décrivez comme folie était donc calculés et maitrisés et on ne peut que constater que cela fut le cas non réellement par chance mais par anticipation des dangers et des risques.
Madame Sullivan est mon employée depuis les premiers jours de ma venue ici et je pense que quoi que dira cet élysée, je la conserverai parmi les miens car j'ai une dette de vie envers elle.
Independament de la protéction offerte par cette assemblée qui est louable, il appartient a chacun de se protéger individuellement et cela personne ne peut le nier.
J'invite d'ailleurs ceux pour qui la securité personnelle passe en second plan a se manifester, et a me parler de leurs domaines et des gens qui les assitent pour seule preuve que mon comportement est celui de tous les cainites ici présents et dans le monde.

Après un raclement de gorge tout ce qu'il y a de volontaire Alister continua sur le même ton courtois et monocorde.

Par ailleurs, vous parlez de liens de sang au premier degré, en effet c'est l'apprentissage de base de tout vampire. Mais je ne suis pas venu a Sherbrooke pour me faire soumettre et humilier de la sortes pour le seul plaisir de devenir un potentiel laquais d'un pouvoir que je défends par ailleurs. La vaulderie comme je l'ai dit est l'unique apparat du Sabbat et j'aurais eu mauvaise humeur de me voir manipuler de la sortes. D'autan plus pour une infraction commise en défense des intérêts que sert cette assemblée.
Ce que vous prenez comme un lien bénin est pour moi un affront à peine de mort.

Alister repris apres un instant de réflection et son ton se durcit légèrement sans omettre l'étiquette vampirique et le courtoisie allant de paire avec l'entretien qu'il avait avec Isabelle.

Enfin, pour ce qui est de ma présence devant vous, j'ai assez de fierté et de sens de l'ordre pour venir m'expliquer en toute honneteté devant vous des gestes que j'ai commis et ce malgré le fait que je saches être en tord. Je n'ai point besoin que l'on me livre a vous comme un vulgaire criminel de sang ou comme un fauteur de trouble. Vous me voyez réellement arrivé pieuté et déposé tel un amas d'immondice au centre de cette assemblée?
La piètre idée que vous donnez de moi n'est pas sans m'atteindre Isabelle, d'autan plus que je vis ici, que tous connaissent mon domaine, mon entreprise et mes intérêts.
Je n'aurais pu fuir quand bien même je l'aurais voulu.

L'autorité de vos décision est sans appel, mais sachant ce qu'il adviendra ce soir, mon corportement en cas de pareille agression envers les notres dans le futur se soldera par un coup de téléphone à mon chauffeur et de polies salutations laissant la cible de l'aggression livrée a elle même et a la sécurité de la ville.
Je ne risquerai plus mon intégrité physique, ma non vie, mon indépendance et mon sang limpide pour des valeurs qui me porteront préjudice malgré le fait que je les cherisse au plus haut point.

Alister prit un ton solennel pour clore son discours.

"On est trahis que par les siens" m'a dit un jour mon père, et je me rends plus que jamais compte de ce dont il voulait parler.
Une ultime chose, rien de tout cela ne se serait passé, si nos homologues de Quebec n'étaient pas venu nous provoquer lors d'une de nos assemblée qui n'avait jusque la en rien troublé la tranquilité de nos membres ou celle des membres de Quebec.
J'aimerai d'ailleurs savoir de quel droit et avec quel aval sont ils venus ainsi pour nous intimider et si cela est dans les projet de Quebec de faire de nous les cibles de la colère injustifiée de ses membres.

J'en ai fini Isabelle. j'attends avec impatience vos conclusions définitives sur cet épisode afin que nous puissions passer a des affaires visant a nous regrouper et non a effectuer une chasse aux sorcière visant a dénombrer les coupables d'actes sans autre fondement que le désir de diviser nos forces et de les épuiser dans des luttes fraternelle.


Alister se remis en mode léthargique le temps que d'autres intervenants prennent la parole.