La nuit du 28 juin 2008

Foxy fait un signe de tête à Evra :

- Oui m’dame, j’pense que j’ta ma place vu que…

Puis les portes ouvrent pour laisser entrer la délégation. Foxy s’éloigne aussitôt d’Evra en évitant le plus possible de se courber, pour aller s’installer autour de l’assemblée. Elle s’arrête près d’une pile de pôts de peintures non loin de Paradoxe, en prend un comme siège et ne bouge plus.

*Arianne salua poliment les trois nouveaux arrivants, bien que l'on puisse sentir une tension bien réelle entre elle et Alex (la fille qui n'a pas encore parlé). Puis, elle se retourna vers Isabelle et quand celle-ci eut terminé, Arianne prit la parole.*

- Comme vous voudrez, madame.

*Arianne fit une pause et s'adressa à l'assemblée sur un ton neutre et formel.*

- Je restreindrai ma description de la soirée aux événements qui requièrent, ce soir, notre attention. Donc, la soirée s'est déroulée en extérieur. Nous, c'est-à-dire Black Jack, Lotus, Guillaume, Foxy, monsieur MacEnroy et moi-même, étions sur la terrasse de l'Auberge Sainte-Catherine de Hatley lorsque Alex et Emmanuel firent leur apparition. Je décrirais leur attitude comme totalement dénuée de civisme et emplie de mauvaise foi. Leur première approche se fit en insulte pour moi et pour la ville.

*Arianne fait de nouveau une pause et continua sur le même ton neutre.*

- Monsieur MacEnroy demanda par deux fois de mettre fin à ces comportements irrespectueux et qu'Alex et Emmanuel face lumière sur leur identité et allégence. Ce qu'ils ne firent pas. Pour me forcer à coopérer afin de régler une affaire personnelle, Alex commença à proférer des menaces. À ce moment, Monsieur MacEnroy fit interruption, laissant libre cours à sa bête. Alex pria et je pieutai Monsieur MacEnroy. Puis Emmanuel emmena Alex avec lui et je m'approchai de Monsieur MacEnroy. Puis, Louve apparut. Elle fit la demande de s'occuper de Monsieur MacEnroy, expliquant qu'elle était payée pour assurer sa sécurité. J'affirmai qu'après cette soirée, c'était au prévôt de s'occuper de Monsieur MacEnroy. Guillaume prit la même décision, demandant aux autres membres de l'assemblée de quitter aussi. Puis, Black Jack émit une série de directives contraire à sa position et au souhait des autorités présentes. Louve me prit Monsieur MacEnroy de force puis quitta avec lui. Ensuite, nous partîmes tous.

*Arianne posa son regard sur Alex, puis se retourna vers Isabelle et s'adressa à elle seule, le ton toujours neutre.*

- Vous connaissez déjà comment je perçois les actes des protagonistes impliqués. Je ne crois pas avoir à me prononcer aussi personnellement en assemblée, à moins que cela soit votre souhait.

Louve n'avait pas parlé depuis le début de l'assemblée et écoute avec attention les propos de chacun. Elle n'avait rien manqué de ce qui s'était passé.

Quand Arianne raconte le récit de la soirée du 14 juin, Louve hoche de la tête, toujours en silence, s'efforçant de garder son calme, le plus possible, ne voulant pas se mettre davantage dans le pétrin.

Son regard se porte sur les trois membres de son clan présents, pendant un moment.

Elle demeure cependant silencieuse, attendant que le droit de parole lui soit accordé.

Lise fronçait les sourcils, abasourdie par le récit d'Arianne. Elle se pencha vers Lotus, sans quitter l'assemblée des yeux, et lui demanda, tout bas, vraiment tout bas...

- Elle a bien dit "prier"? c'est quoi cette histoire?

Isabelle avait écouté le discours d'Arianne, elle ne semblait point faire attention aux expressions des gens dans la pièce. Elle regarda Arianne et prit la parole sur un ton neutre.

-Merci Arianne pour ces explications qui vont grandement m'aider dans ma tâche. Je vais donner la parole à l'autre personne conserné dans cet insident. Alex, si tu veux bien donner ta version sur cette soirée.

Isabelle attendit la réponse d'Alex.

Alex vint pour prendre la parole et s'avança pour le faire, quand Emmanuel lui mit la main sur l'épaule.



Emmanuel s'avança face à Alex et prit la parole sur un ton amical.

-Madame Isabelle, je sais que vous avez donné la parole à ma nice, mais je crois que pour avoir une explication plus claire et sans émotion. Je crois que se serait mieux si je prends la parole.

Emmanuel attendit l'assentiment d'Isabelle qui lui fit un signe de tête affirmatif.

-Merci Isabelle, la soirée du 14 juin est une chose qui n'aurait jamais du se produire. Je regrettes que MacEnroy est laisser cours à sa bête. Il est vrai que la courtoisie n'était pas de mise ce soir là. Alex était furieuse après Arianne car elle était certaine, qu'elle était responsable de la disparition de son sir et mon frère. Je n'étais pas vraiment heureux devenir dans cette ville, et je savais que c'était une soirée rencontre et non une soirée officielle. Nous pensions que pousser la grande Arianne dans ses limites nous révélerai l'information que nous voulions avoir. Les gens sur la terrasse voulait se mêler de cette discution. Nous avons donnée nos noms sans plus et avons montré notre intérêt seulement à Arianne. Il est aussi vrai qu'Alex a menacé Arianne ne la faire souffrir avec sa foi si Arianne ne voulait pas lui répondre. Je sais qu'Alex n'aurait pas fait ça et de plus, si elle aurait perdu le contrôle je l'aurais calmé et aurait quitté ce lieu. Au lieu de ça MacEnroy, a laissé libre court à sa bête et a attaqué Alex. Il est important de comprendre que ce n'est pas une rage ordinaire, elle était destiné à Alex et à elle seule. J'ai réussi à calmer MacEnroy, en même temps qu'Arianne le pieutait. J'ai quitté l'endroit après avec Alex, qui avait près que perdu le contrôle de sa bête. Comme je l'ai mentionné plus avant, si Alex perdait le contrôle, j'avais l'intension de quitter avec.

Emmanuel prit une pause et regarda Arianne pour la première fois avec une expression cordiale.

-Nous avons peut-être parlé fort ou manqué de courtoisie, et même menacer une personne pour avoir des informations, mais nous n'avons commis aucun acte violent ou menaçant envers un membre de votre cité Isabelle. Nous avons des tords dans cette histoire, mais cette soirée n'aurait pas du se terminer comme ça et je le regrette sincèrement. J'espère que vous aller prendre en compte, que c'est nos vies à nous et non ceux de vos membres qui était en danger, et si Arianne avait eu si peur de nous, elle nous aurait pas laissé quitter cet endroit. Pour un argument de plus sur notre bonne foi, nous avons parlé à cette jeune femme (désigne fleur de lotus) après le combat. Elle pourra vous prouver que nous ne sommes pas une menace.

Il fit une dernière pause en regardant Isabelle.

-Isabelle, j'espère que vous allez prendre en compte mon explication et voir à quelle point votre ville se referme sur elle-même. Merci de m'avoir écouté.

Emmanuel reprit sa place près d'Alex, qui semblait dévisager Arianne, et Anne-Marie. Il atendit la réponse d'Isabelle...

Isabelle écouta les paroles d'Emmanuel. Elle regarda de nouveau l'assemblée avant de prendre la parole sur un ton autoritaire.

-Pour le moment, je vais accorder la parole seulement au gens qui étaient présent à cette soirée et pendant le combat. Si vous avez une opinion face à ce qui c'est passé, c'est vos affaires. Je ne veux pas que cette rencontre se termine en foire ou en cirque comme à l'habitude. Je vais donner la parole à Monsieur MacEnroy et ensuite, les personnes qui était présente pendant le combat pourront prendre la parole. Après nous parleront de l'après combat. Es-ce que je suis assez clair?!

-Je vous remercie Emmanuel pour votre explication, je vais en prendre en compte.

-Monsieur MacEnroy vous avez la parole.

Isabelle attendit l'explication d'Alister.

Alister avait passiement écouté les conversations. La nervosité, le stress et le fait d'avoir la vue brouillée l'avait rendu quelques peu stoique. Aussi lorsque Isabelle lui remit la conversation il leva le tête et prit la parole tout en gardant ses lunettes et faisant comme si de rien n'était.

- Bien, je vous remercie Isabelle de m'accorder la parole en ces temps de confusion. Avant tout, je tiens a m'excuser de mon geste auprès des personnes que j'ai brusquée tant par mes actes que par la malheureuse démonstration de faiblesse vampirique que j'ai donnée ce soir la.
Je regrette sincèrement d'avoir injustement attaquer ces gens, qui plus est semblent être des représentants honorables de la Camarilla.

Le fait est que ces gens ne se sont présentés que succintement, et n'ont pas signaler leur allégeance comme le veut la coutume première. Par ailleurs aucun d'entre nous n'a été en mesure de les identifier comme tels, enfin lorsqu'ils se sont montrés menacants, ma bête a pris le dessus sans que je ne puisse expliquer pourquoi.

Alister baissa la tête un instant comme si il avait fini, puis quelques secondes plus tard il reprit sur un ton monocorde.

- Néanmoins, ceux qui me connaissent un peu, et je pense qu'ils sont nombreux ce soir, conaissent mon gout prononcé pour l'ordre, pour la hierarchie et le respect de l'autorité. Par ailleurs ma pondérence ici a depuis longtemps fait école.
Sans savoir, ces individus m'ont fait répeter ma phrase d'avertissement, de plus ils ont menacé celle qui en votre absence représente l'autorité.
Mon sang choisi n'a fait qu'un tour eut égard aux nombreuses attaques a des domaines que nous considérons comme sacré.
Pour ajouter a cela, les inconnus de cette soirée ont utilisés des prières et des outils de saintetée.

Alister esquisse une grimace légere en prononçant ce mot puis reprends.

- La damnation qui nous touche tous varie d'un cainite a l'autre. Certains tolèrent les symboles divins, d'autres les cherissent et enfin certains les aborrent comme pour refuter la théorie divine sur terre.

Alister a un léger renvoie qu'il contient a la manière d'un gentleman.

- Pardonnez moi.... En effet, ces individus ont cumulés sans le savoir probablement les raisons qui poussent ma bête a errer hors de moi. Sans doutes l'auraient ils su qu'ils n'aurait pas mieux fait dans l'hypothèse improbable ou cela était leur but.
En fait, ma bête n'a pas le droit a la parole en mon être, la maitrise des sentiments est une tradition ininterropue dans mon clan.
Au demeurant, ces manifestations forts rares sont a chaque fois plus violente bien que la majorité soient stoppés par la volonté et la fierté de résister au cotès détestable de nos êtres. A l'avenir je tacherai de me prémunir contre ce genre de distraction de l'esprit croyez le bien et j'y travaille aujourd'hui encore d'arrache pieds.

Alister se tourne alors dans le sens d'Isabelle.

- Il y a plusieurs choses que je tiens a tenir pour dites. Malgré la torpeur, j'ai entendu l'intégralité de la scène, même si des propos semblaient irréels. Je pense que la violence et la surprise a fait perdre les sens a plusieurs d'entre nous.
Nous ne pouvons nier que l'incohérence des propos de beaucoup d'entre nous est choquante et préoccupante, mais sans doutes ne suis je pas le mieux placé pour parler de cela et vous trouverez sans doutes ici de bien meilleurs informateurs que moi.

Aussi, je tiens a ce que soit dit le fait que je remercie Black Jack pour les conseils qu'il donna ce soir la. Je remercie Guillaume pour n'avoir pas succombé a cette esprit de démence qui nous entourait. Et par dessus tout je remercie Louve qui m'a emmenée et soignée, comme je lui avait précisé et donc ce pourquoi je l'emplois et en fait la récipiendaire de mon attachement a elle.
A ce titre, je réclame pour moi même les sanctions inhérente a sa personne due au fait que je suis le seul donneur d'ordre quand il s'agit de ma sécurité personnelle et croyez bien que j'en assumerait l'intégrale application sans même donner une impression d'inconfort.

Alister resta immobile un instant. Puis se tournant vers le trio venant de Quebec.

- J'accepte vos excuses si jamais vous en emmettez, et je ne vous tiendrais pas rigueur de vos menaces, ni de l'affront qu'a subit mon corps damné, ni même de la façon dont vous avez mis fin a cette folie. Mais je tiens a vous dire, que Sherbrooke et Quebec sont des entités indivisibles, et que les conflits entre nous ne font que renforcer nos ennemis, qui doivent si ils savent cela bien rire de nos frasques indigne de la respectable ville de Quebec et pourvoyeuse de honte pour la Bonne Ville de Sherbrooke qui n'a réellement pas besoin de cela.

Je crois n'avoir rien omis, fort heureusement, la Mascarade a été préservée je n'ose penser a ce que cela aurait produit dans le cas contraire pour de banales futilités entres personnes peu responsables pour eux même, et encore moi pour les gens qui les suivent, j'en ai fini a présent.

Alister n'avait pratiquement pas bougé le long de la fin de son discours, il se contenta de réajuster ses lunettes le temps que les autres trouvent une réponse.

À mesure qu'Alister parlait, Lise arrondit les yeux, laissant percevoir combien profond et perçant pouvait être le bleu de son regard. L'expression de surprise, sur son doux visage, sembla illuminer tout son univers. Elle eût un geste, peut-être pour applaudir, puis se ravisa, après s'être souvenue qu'elle ne pouvait émettre aucune réaction. Elle déguisa son geste en approchant une main de sa bouche afin de cacher l'air béat que ça lui donnerait si elle en venait à tomber. Elle fixait Alister, et la façon dont ses pommettes soulignaient ses yeux indiquait avec délicatesse un sourire réjoui.

Alex fulmina de rage en entendant les paroles d'Alister à son égard, comme si elle était responsable de tous et lui près que de rien et en prime, il demandait des excuses. C'est trop, elle vint pour répondre avec rage à Alister...



Emmanuel aggrippa Alex par ses vêtements, il lui fit un regard qui imposait le silence. Il vint pour prendre la parole lui-même...

Dès l'entrée des gens de Québec, Lotus gardat le silence et ce concentra sur les paroles
de chacun. Elle se raprocha de Paradoxe pour prendre place autour de la table. Quand
Emmanuel la désigna, le regard de Lotus fut pris pendant une fraction de seconde d'une
lueure de peur. Elle tourna la tête vers Paradoxe et chercha sa mains en dessous de la
table. Lotus écouta les propos de Alister et petit à petit, retrouva son sourire. Elle
attendit patiament, espérant au fond d'elle qu'on l'oublirais.

*Arianne coupa la parole à Emmanuel lui lançant un regard qui lui demandait de se taire. Elle s'adressa à Alister.*

- Nul besoin de maquiller vos propos, mon ami. Vous parlez des 2 ou 3 minutes de confusion que j'ai vécues ce soir-là. Je suis désolée si cela a pu perturber l'image que vous avez de moi et de mes facultés. Nous pouvons parler franchement, car par l'entremise de votre employé, cet élément de l'histoire s'est propagé comme une trainée de poudre atteignant plusieurs villes de ce côté de l'Amérique. Comme vous l'avez dit, chacun d'entre nous réagit de façon différente à la présence Divine. Cela a pour effet sur moi de confondre mes pensées pour un moment très cours, ce qui n'entravent pas mes capacités je vous l'assure. Je comprends que ce pu être inconfortable à vivre pour vous, et s'il m'était possible de soulager le malaise que cela a pu vous causer, je le ferai. Cependant, ce soir n'est pas le moment pour discuter d'une telle chose.

*Arianne fit une pause.*

- Je vous demande très sincèrement de reconsidérer votre désir de prendre en charge les châtiments de Louve avant d'avoir entendu Isabelle sur ce sujet. Bien que ce soit tout à votre honneur, il serait bon de connaître ce à quoi vous vous exposez.

*Arianne se tourna vers la shériff de Québec et la fixa dans les yeux.*

- De plus, je remercie madame Lévesque de bien avoir accepté de m'assister dans ma tâche. Elle s'occupera d'administrer les châtiments à Emmanuel et à Alex qui leur seront attribués par Québec.

Isabelle avait écouté le récit d'Alister avec la même attitude quelle avait depuis le commencement de la soirée. Elle pensait à ça réplique quand les gens de Québec essayèrent de prendre la parole et ensuite Arianne. Isabelle prit la parole sur un ton neutre.

-Merci monsieur MacEnroy pour vos explications sur cette soirée. Je commence à cerner la soirée plus dans son ensemble. Je crois que ça va m'aider à prendre une décision éclairé sur votre sentence et celle que je réserve à Louve, mais si vous voulez avoir toutes les sentences de la soirée, ça se résume à votre mort final, je vous laisse réfléchir à ça pendant qu'une autre personne prendra la parole.

Isabelle fit une pause, elle reprit sur le même ton en regardant les gens dans la pièce.

-Pour ce qui est de monsieur Guillaume et Arianne, j'ai pleinement confiance en eux pour faire respecter la justice dans cette ville. Si vous avez des commentaires à faire sur eux, vous devrez attendre après l'épisode du combat.

Isabelle fit une dernière halte dans son discours avant de reprendre sur un ton d'une neutralité près que morbide.

-Je cède la parole à monsieur Black Jack qui aime tant prendre la parole, en plus on peut voir qu'il désire la prendre depuis fort longtemps dans cette soirée.

-La parole est à vous Jack.

Isabelle attendit le discours de Jack.

Alister leva un sourcil en entendant la voix d'Arianne puis tournant vaguement la tête en sa direction, il dit d'une voix impassible.

- Me voici rassuré Arianne, j'avais eut en horreur que mes erreurs et mon manque de self controle soient les responsables de votre égarement. En effet, ma promptitude a défendre vos intérêts et votre image m'ont couté cher cette nuit la, et j'aurais eu grand mal qu'il vous en ait pareillement couté.
Pour le reste, je ne puis pas me prononcer car je ne sais pas comment j'aurais agis moi même dans la même situation, mais il y a fort a parier que la situation aurait été a tout le moins aussi dénuée de reflection.

Car, et je tiens a le souligner. le facteur d'urgence mélée au facteur emotionnel fort qui venait de se passer a laisser plus d'un d'entre nous dans l'incertitude concernant votre discernement.
Je suis ravi que cela ne soit qu'une des conséquences néfastes de l'usage des dons de nos invités et que cela n'ait donc aucune repercussion sur vous a long terme.
Au demeurant, je maintiens mes propos et assumerai seul mes engagements, car l'honneur est une autre valeur que je défends hardement.
Par ailleurs, je ne vois pas bien ce qu'il pourrait advenir eut égard a la nature du comportement de Madame Sullivan, mais je répondrai devant qui le voudra des accusations portées contre elle.

Alister acquiessa de la tête en direction d'Arianne comme pour accentuer ses propos. Puis il se retourna vers les invités de Quebec.

- Pardonnez notre Sheriff je vous prie, la parole qui devait vous revenir vous est présentement rendue et je souhaite que votre version soit entendu avec la même pertinence que les notres eut égard au fait que ce malentendu nous a tous touché de la même manière.
Comme je le précise, ce malentendu est eminement regretable, au demeurant sans doutes serait il plus valable pour les deux parties d'en arriver a une composition amiable de sortes a ce que celui ci ne fasse pas grand bruit et qu'il reste cloisoné entre les personnes concernés.
Par ailleurs, tout comme vous, je m'en remets aux conclusions des autorités compétentes afin de parfaire a l'aboutissmement de cet incident fortuit.

Alister ramena ses mains sur ses genoux puis les croisa en baissant a nouveau la tête comme un pantin qui se réanimait de temps a autres. Après les paroles d'Isabelle, il acquiessa en sa direction en prenant un air méditatif.

Lise regarda Lotus s'éloigner d'un coin de l'oeil, distraitement. Elle était toujours absorbée par les propos d'Alister, mais elle s'attardait cette fois davantage sur Michel, amusée par ses interventions. Elle dû retenir un rire lorsqu'il fit mine d'applaudir, mais elle demeura toutefois discrète. À l'évocation de la mort finale, Lise eût un regard choqué. Elle eût l'air de réfléchir sérieusement, révisant une leçon mentalement, puis fût déconcentrée par les paroles allemandes prononcées par Evra. Elle lui jeta un bref coup d'oeil, puis revint sur Michel...

Voyant la réaction de tous aux mots prononcés par Isabelle, Lotus se pencha vers
Paradoxe et lui murmura quelques mots. Puis ses yeux se remplirent d'inquiètude.
Elle regarda partout autout d'elle.

*Aux paroles d'Isabelle, Arianne baissa les yeux vers le sol. Elle semblait très nerveuse. Elle releva les yeux sur l'assemblée. Elle posa un regard attristée sur Alister. Puis, elle regarda Louve, ses yeux l'implorant de faire quelque chose. Il est évident qu'Arianne évite de croiser le regard d'Isabelle.*