Hôtel L'Oiselière, nuit du 6 septembre

Sans s'arrêter, sans même détourner la tête, il répondit à Guillaume un sec et sonore :

- Oui!

Puis il sortit, ouvrant la porte violemment.

Foxy suivait attentivement le développement autour de Michel. Quand elle le voit rentrer en furie et repartir sans même regarder Guillaume dans les yeux.

- Pis Lise elle?

Elle se lève et regarde Guillaume en faisant signe de se déplacer vers la porte.

- M'sieur Guillaume? J'vas voir?

Portée par son élan, elle passe la porte sans vraiment avoir entendu si Guillaume avait donné son accord ou non.

*A la mention de Lise,elle remarque bien justement,que elle est pas la,elle se leve presque dans un bond,et elle se dirrige vers la sortie,a la suite de Foxy,elle ne veut pas que certaine chose se reproduise,et va sen assuré elle meme,peu importe ce que les autorité en diron*

Jade haussa un sourcil après le départ impromptu de Michel. "Une autre piste qui finit en queue de poisson.", dit-elle, un peu ennuyé de la situation. Elle fixa un moment la porte d'entrée, par où Michel était passé en coup de vent, pensive, puis se retourna vers les autres.

"Est-ce que quelqu'un d'autres a quelque chose à nous dire à moitié? Reste-il une raison pertienente pour nous d'être réunie ici?"

Guillaume retourna à sa place, observant Jade lorsque celle-ci parla. Il referma son portable et commença à la débrancher. Il répondit à la Ventrue sans la regarder. "Vous n'êtes pas enchaînée ici, mais à votre place, j'attendrais l'arrivée de la prince." Il déposa son portable dans une malette et accrocha son précieux bagage au dossier d'une chaise.
"Attendez-moi ici je vais chercher les autres..." Puis il quitta la pièce.

*La porte de la salle s'ouvrit. Arianne adressa un regard à Isabelle, puis déposa son large sac sur la table face à une chaise innoccupée. Elle s'assied et sortit de son sac-à-main plusieurs boitiers de produits cosmétiques divers. Elle retira sa perruque et ses verres de contact. Elle entreprit de se recoiffer et de se remaquiller pour mieux accommoder les changements.*

À l'arrivée d'Arianne, Jade se tourna vers celle-ci et adopta une attitude plus professionnelle, laissant de côté son air ennuyé. Elle adopta une position droite, les mains devant elle, attendant que la Prince s'adresse à eux.

Myria etait soulagee de voir ariane arriver car elle etait restee sur la corde raide de peur de se faire accuser encore une fois meme si les choses semblaient s`etre ameliorer, elle savait tout de meme que si une personne avait les connaissances pour la proteger c`etait elle non pass qu`elle ne sattendait a cela de la part d`arianne car elle lui semblait etre une femme qui ne respectait aucunement la faiblesse...

Elle resta la donc a attendre que la prince parle.

Isabelle avait entendu le brouhaha des gens dans la salle pour une affaire dans le couloir. Elle se doutait que c'était en rapport avec Michel. Elle regarda Arianne arrivé avec une certaine malice dans le regard. Elle prit la parole sur un ton dégagé.

- Ma chère Arianne, comme je suis contente de te voir enfin arrivé dans ces lieux. Tu vas pouvoir mettre de l'ordre dans cette situation facheuse que deux personnes de ta ville ont fait. Tu as apporté le nécessaire pour faire de cette correction un exemple pour les membres de cette jeune ville qu'est Sherbrooke. Je suis sur que cette fois-ci, les gens de cette ville vont enfin comprendre c'est quoi notre société et comment il faut ce conduire dans cette organisation. Je te laisse la parole Arianne pour que cet enseignement soit clair pour tous.

Isabelle regardait encore Arianne avec ce regard malicieux...

*Arianne fit rapidement quelques retouches à son maquillage avant de disposer de ses produits de beauté. Elle s'adressa à Isabelle.*

- Je vous sens impatiente de me faire part de ces événements, mais surtout des noms de leurs auteurs. Évidemment, je me suis déplacée ici dans le but d'entendre et de répondre à vos doléances.

Isabelle était bien satisfaite de la réponse d'Arianne, elle prit de nouveau un ton neutre pour la suite.

- Arianne, je suis contente de vous entendre vous prononcer de cette façon. Pour commencer, il faut que je vous identifie la personne qui a manqué de respect à trois hommes que je respecte beaucoup. Cette personne sait que vous allez lui réservé un châtiment exemplaire, il s'agit monsieur Black Jack. Il a soupçonné Monsieur De La Verra, le responsable de la ville de Québec pour notre famille, celui qui a permit à tous de venir s'établir dans la région de l'Estrie et celui qui accueille sur ses terres vos réfugiés. Je crois que cette erreur ne peut-être passées sous silence. Il a aussi accusé mon père des mêmes crimes que monsieur De La Verra.

Isabelle avait un regard glacial pour Black Jack. Elle se retourna vers Arianne, imposant le respect. Elle continua sur le même ton.

- Il accusé mon PÈRE Michel Dutoit d'avoir conspiré contre les gens de cette ville pour leur nuire. Je crois aussi que cette offense se doit être corrigée de façon très musclée. Cette offense est aussi envers moi, car si mon père est responsable, je le suis aussi. Je sais, ainsi que vous Arianne, que mon père ne veut que du bien de quiconque ici, du moins pour le moment. Je demande réparation.

Elle attendit un peut avant de continuer, sur la même lancée.

- Il a aussi parlé contre monsieur Montfleury, je crois que vous comprenez qu'il doit être puni, et ce devant tous, pour avoir parlé contre ses personnes sans pourvoir soutenir ses accusations. Je vous laisse le soins de prendre la meilleure décision dans cette situation, madame Arianne.

Isabelle attendit la réponse d'Arianne.

Depuis la sortie de Lise, puis de Michel, Louve avait suivi les allers et venues de tout un chacun avec beaucoup d'amusement. Et après, on l'accusait de manquer de cohérence. Cette simple pensée la fit sourire...

Puis, la Prince arriva enfin, se vautrant dans les artifices et dans le jeu d'apparences propres aux membres du clan de la Rose. Sans dire mot, elle salua la Prince d'un signe de tête, n'ayant pas quitté son poste près du deux de pique fautif. Elle se délectait à l'avance du genre de punitions qu'elle pourrait lui infliger.

Elle ne laissa cependant point paraître ce secret contentement tandis qu'Isabelle expliquait les derniers événements à la Prince, qui achevait d'ajouter une couche de laque à son masque habituel.

*Arianne soupira. Elle s'adressa à Isabelle, sans grand enthousiasme.*

- Je peux comprendre que vous ayez en horreur de voir une larve proférer de telles choses. Je ne crois pas qu'il faille prendre offense des propos qui ont été dits. Par contre, si votre demande est de nature à mettre fin à l'agacement dont Black Jack a trop longtemps été la cause, soyez assurée de ma compréhension.

Isabelle regarda Arianne avec un regard curieux, elle prit la parole sur un ton emphatique.

- Je reste perplexe sur la conclusion que vous tirez sur mes paroles. Je crois que tout le monde ici s'entend pour dire que Black Jack est une personne qui dit jamais rien de vraiment constructif. Pour ce qui est de la situation présente, je crois que ça mérite tout de même une punission qui ne peut que s'exprimer par la conclusion de sa non-vie. Il a manqué de respect à mon père, ainsi que sa lignée. Je n'ai pas émis encore de requête, car je sais que vous comprenez mon point de vue. Je peux toute fois le faire, si vous ne prenez pas la décision qui s'impose face à cette personne, qui vous nuit ainsi qu'au reste de notre famille. Je vous demande de bien comprendre la situation dans la quelle cette personne vous a mit.

Isabelle attendit la réponse d'Arianne.

*Arianne répondit aux paroles d'Isabelle simplement par : *

- Très bien.

*Elle s'adressa ensuite à Jack sur un ton détaché, sans le regarder. Elle ouvrit son sac et entreprit de retirer une à une, prenant bien soin de les examiner en détail, des lames de différentes formes et dimensions. Certaines étaient plus fantaisistes, d'autre plus simple. Toutes, par contre, étaient de qualité exceptionnelle. Elle les disposa sur la table qu'elle avait couverte au prélable d'un tapis de velour.*

- Je suis curieuse monsieur de connaître de les termes exacts qui ont pu vous conduire à vous retrouver dans une si vilaine situation. Bien que je n'en sois pas réellement surprise, croyez que je ne suis pas heureuse d'avoir du me déplacer ce soir. Voyez vous, ma propre situation n'est pas plus enviable. On me demande de mettre définitivement un terme à toutes vos bouffonneries. Je n'ai cependant, que peu de pouvoir en ces lieux. Comble de chance pour vous, monsieur De La Verra m'a demandé très poliement de règler cet écart de conduite. Cependant, je devrai biensur répondre de mon jugement. Donc, je suis prise entre l'écorce et l'arbre. D'un côté, Isabelle, de l'autre vous et je dois du même coup satisfaire monsieur De La Verra. De plus, je ne suis pas dans la meilleure des humeurs et j'aurais préféré de beaucoup m'occuper d'autres choses ce soir. Je dois avouer que je suis tentée d'expédier la chose et de retourner à des affaires qui méritent mon attention.

*Arianne prend une pause. Elle reprend, toujours calme.*

- Néanmoins, je ne suis pas reconnue pour mon impulsivité et comme toute femme, je possède ce vice qu'est la curiosité. J'aimerais, par caprice, que vous m'expliquiez comment vous en êtes arrivé ici. Et entre nous, ce serait une bonne occassion de s'efforcer à diminuner les conséquences de vos propos, sans toute fois diminuer votre faute. Montrez-moi que vous connaissez votre place et peut-être serai-je tentée de vous laisser vous risquer à me convaincre que j'aurais tort de vous détruire. Vous avez une chance, ne la laissez pas s'échapper.

-Je suis prêt a discuter, comme je l'ai fait en énumérant les noms des gens qui ont assez de pouvoir et d'influence ainsi que des intérêts à Sherbrooke et l'estrie pour les évènements passés ET cela seulement dans un but de trouver une piste du pourquoi nous sommes ici loin de chez nous. Bien sur, vérifiez, peut-être que les autres serons assez honnête pour dire que effectivement la discussion du groupe étais d' avoir une piste de ou des gens pouvant faire cela...

- Vous souvenez vous qu'une mortel soit venu me voir pour aider MacEnroy a sortir de sont pétrin et bien elle travail pour un immortel qui ne fait pas parti de notre groupe et qui a réussi à me mettre en contact avec lui, dans sa prison. Où personnes ne savait le lieu de sa détentions. Quand je lui ait demander pour qui elle travaillait, elle na point voulu révéler sont employeur immortel, car elle savait pour nous, alors j'ai fait mes recherche de ceux qui ont encore un pieds a Sherbrooke et voila ... Ai- je dit un seul instant que les gens nommé été tous ou même un, accuser, de ma part je discutait dans une réunion de réserver a Sherbrooke pour mieux comprendre notre situation, mais grâce a Isabelle cela est une affaire d'état.

- Au oui j'ai oublier de vous dire que Dame Isabelle a appeler premièrement le prince de Québec et ensuite vous. Puis-je vous demandez ma Prince de vous pauser les questions suivantes, où est ma loyauté d'après vous et ais-je déjà outrepasser vos odres ou même votre autorité ?

Jade salua la Prince à son entrée et demeura silencieuse. La conversation semblait pour le moment concerner qu'une poignée d'individus et elle ne voyait aucune raison d'interrompre la Prince pour le moment. Elle suivit la conversation, les bras croisés, attendant que la sentence de Black Jack tombe.

*Arianne regarda Black Jack, peu convaincue. Elle soupira de nouveau.*

- Bien que vous n'ayez pas répondu de façon satisfaisante à mes attentes, vous vous êtes mérité encore quelques temps de répis. Votre histoire avec MacEnroy m'intéresse. Par contre, j'aimerais règler le litige qui demande principalement mon attention pour le moment. Connaissez-vous personnellement ne serait-ce que l'un des personnages à qui vous avez osé possiblement prêter des intentions malsaines? Saviez-vous au moins les liens qui unissent ces personnes à notre assemblée? Je vous mets en garde de mordre la main qui vous nourrit mon cher. Je dois avouer que je ne comprends pas ce qui vous a amené à sélectionner ces personnes parmis les nombreuses possibilités. Votre raisonnement m'est étranger.

Et même si, par pur hasard, vous auriez effleuré la vérité, votre bouche n'est pas digne de prononcer de tels propos. Vous n'êtes pas en position de clamer haut et fort que ces anciens nous voudraient du tort. Vous ressemblez à ces petits anarchs qui à défaut de comprendre notre société se réclame d'une indépendance en se vautrant dans l'irrespect et l'inconscience. Cette existence que vous prenez pour acquise n'est qu'un privilège qui vous est accordé par les plus puissants de notre monde. Comme je l'ai déjà dit à Lise dans un autre contexte, je ne déploierai pas d'effort pour vous sauvez si c'est pour me mettre à dos des gens d'une puissance que je ne peux surmonter. Vous ne voudriez pas ceci non plus, car en plus d'être responsable de votre perte, vous le seriez de la mienne et, par conséquent, de tous. Je vous demande alors pourquoi vous vous acharné à combattre Isabelle, vous serait-il si difficile d'admettre vos fautes et de demander pardon? Je ne peux apporter mon support à quelqu'un qui maintient de telles positions suicidaires.

- Bien sure que je demande pardon que les mots prononcés de ma bouche soit mal compris de tous et que un jour vous comprendrez que que pour la survie de Sherbrooke nous devrons comprendre aussi les actions extérieurs de notre ville que d'autre contrôle dans l'ombre, vous ferez vos propre recherche. Alors que mes mots on déplu je vous offre ma langue comme un des châtiments pour les paroles prononcer ainsi que soit marquer de ma peau la vilénie que j'ai commise. Je livrerai moi même cette instrument qui ma appartenu, cette langue qui a effleurer les soupçons, au prince de Québec en votre nom pour me faire pardonner... Cela est -il ce que vous désirez !?

Isabelle regardait Black Jack avec un regard assassin, elle prit la parole sur un ton excédé.

- Black Jack, je suis définitivement à bout de tous ce que vous pouvez dire comme stupidité en peu de temps. De plus, vous dites ce soir que je n'ai rien compris à ce que vous avez dit ce soir. Je crois que tous le monde ici a entendu vos viles paroles sur des gens que vous ne connaissez même pas. Je vais reprendre vos mots devants la prince, vous avez dit: Bon, premièrement, j'ai mentionné avoir des soupçons sur les personnes qui auraient pu agir contre nos projets ou un individu... Il doit s'agir d'un éternel qui est établi ou a déjà été établi ici en Estrie . Deuxièmement, ma liste de suspect ce compose comme celle-ci: Le prince de Québec M. de la Verra, M. Dutoit, M. MontFleury et peut-être une autre personne que je ai encore aucun renseignement pour appuyer mes soupçons.

Isabelle regardait toujours Black Jack avec le même regard. Elle continua sur le même ton.

- Vous n'avez apporté aucune preuve de ce que vous avancez, car vous n'en avez pas. Vous êtes toujours fidèle à votre réputation, vous ne savez que mettre la zizanie dès que vous en avez la chance. J'en ai assez de votre comportement et de vos agissements. Dans une époque lointaine, le dirigeant d'un royaume tueait des gens pour moins que ça, surtout si ces personnes parlaient contre lui ou le mettait dans des situations facheuses.

Isabelle regarda Arianne avec un regard sérieux, elle reprit sur un ton sérieux.

- Arianne, je crois que vous connaissez mon point de vue sur le type de sentence que Black Jack mérite, la même que vous avez demandé à Madame Desbiens pour la regretté Lolita.

Isabelle attendit la réponse d'Arianne...

- Suspect est le mots effectivement, ce qui veux dire non accuse. Bien sure, je fais des erreurs et en parlent de ces gens je m'attendais plus a une réponse de votre part, Isabelle, que ces gens nous veulent aucun mal, car vous les connaissez bien. Par contre confirmer qu'ils ont bien des actifs a Sherbrooke !

- De toutes façons, je vous offre un départ de punition ma prince avec le sectionnement de ma langue et bien sure tout autres que vous voudrez m'imposer a celle si, tout en souhaitant bien comprendre que faire de moi un tas de cendre selon le souhait d' Isabelle est extrême. Je n'ai rien fait de plus que de commettre une erreur et non vouloir précipiter Sherbrooke dans le néant ou même vous trahir ma prince. Je sais que je peux être encore utile, mais puni sévèrement !

* Les dernières paroles d'Isabelle parurent faire leur effet sur Arianne. Elle sembla contrarié. Elle soupira quand Black Jack eu terminé, appuyant sa tête dans sa main gauche. Quand Guillaume s'approcha d'elle, Arianne prêta attention à ses mots de et le remercia. Elle rendit son salut à Foxy. Puis, à peine quelques secondes plus tard, elle vérifia quelque chose sur son cellulaire. Elle fixa un moment Black Jack dans les yeux avant de se retourner vers Isabelle et de prendre la parole.*

- Isabelle, j'aimerais mieux vous comprendre. De toute évidence, Jack n'a pas la stature pour réellement porter atteinte à nos amis. Sa parole n'est rien, nous le savons très toutes les deux. De plus, vous n'avez besoin ni de mes bras, ni de mon accord pour le faire taire. Alors, j'aimerais savoir pourquoi vous tenez à ce que je fasse tomber une sentence de mise à mort. Cela m'intrigue. Serait-ce parce que vous voulez que je le tue de mes mains? Ou peut-être aimeriez-vous voir Louve à l'oeuvre? Peut-être êtes-vous seulement curieuse de voir comment j'applique ma justice? Dites-moi que je sache mieux vous satisfaire.